Gambit
The Lop Nur nuclear test site in northwestern China, photographed on December 8, 1966, during a KH-7/GAMBIT satellite reconnaissance mission. A test occurred on December 28, 1966.
The Lop Nur nuclear test site in northwestern China, photographed on December 8, 1966, during a KH-7/GAMBIT satellite reconnaissance mission. A test occurred on December 28, 1966.
The monument of the successful atomic denotation in Qinghai.
Le mannequin fantôme FM-2 a été mis au point à l’Institut de recherche sur les problèmes médicaux et biologiques de l’Académie des sciences de l’URSS en 1968. Sa première mission a eu lieu à bord de Zond 7 en août 1969. FM-2 a survolé la lune à bord de Zond-7 à une distance de 1984,6 km. FM-2 a été réutilisé lors du vol orbital de six jours de Cosmos 368 en octobre 1970. Il a ensuite été mis à l’honneur au Musée polytechnique de Moscou. Le mannequin avec le visage de Gagarine a été conçu pour étudier l’effet des radiations spatiales sur le corps humain. La tâche était compliquée par le fait que pour évaluer correctement la dose de rayonnement, il fallait que le mannequin réagisse au rayonnement de la même manière que les tissus du corps humain. Cela explique le choix inhabituel des matériaux : blé et sciure de bois.
Here we have two diagrams of the Nagasaki atomic bomb (Fat Man) based on information passed on to the Soviets from Klaus Fuchs and other spies. These aren’t particularly sensitive today, but would have been Top Secret–Restricted Data when they were acquired. On the right is the basic dimensions of the body of the bomb, and on the left is a more detailed arrangement showing the electrical systems inside the bomb. As anyone reading this blog no doubt knows, the Soviet Union had a number of spies in high places in both the US and UK sides of the Manhattan Project, which they dubbed “ENORMOZ” in their code language.
http://blog.nuclearsecrecy.com/2012/07/27/rare-photos-of-the-soviet-bomb-project/
The caption says this is model of the first Soviet bomb at “the Polygon,” which was the code name for the Semipalatinsk test site.5 Somehow it manages to look very futuristic (the big circles, the large poles) and yet quite rustic (the trees, the way in which everything looks like it has been fashioned by hand by… Lire la suite Joe-1
The Soviet Union made no announcement after its first atomic bomb test in 1949—but the US did. This is the hitherto untold story of how the secret was extracted from rainwater.
Herbert Friedman, Luther B. Lockhart and Irving H. Blifford
Image : Joe-1, 29 August 1949. Photo from Peter Kuran’s film “Trinity and Beyond: The Atomic Bomb Movie,” as displayed on nuclearweaponsarchive.org, and used with permission of Peter Kuran.
En 1950, l’âge de la Terre est estimé à 3,5 Ga environ et l’âge de l’Univers à 4 Ga. La spectrométrie de masse, dont le principe a été découvert en 1912 par J. J. Thompson, a beaucoup évolué pour les besoins de la physique nucléaire et dans le cadre du projet Manhattan ; projet pour lequel Alfred Nier, de 1943 à 1945, a mis au point des instruments permettant de contrôler la production d’uranium enrichi en 235U. Ces développements permettent de fait une détermination plus précise de la composition isotopique des éléments constitutifs des roches. Cependant, le chiffre proposé par Kelvin ne sera révisé qu’après la Deuxième Guerre Mondiale !
Un fusor est un dispositif qui utilise un champ électrique pour chauffer des ions à des conditions appropriées pour la fusion nucléaire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusor
Il ne fait guère de doute que les Russes et nous-mêmes avons désormais la capacité de placer en orbite un satellite suffisamment grand pour transporter un système d’armes. Il pourrait s’agir d’une ou de plusieurs bombes nucléaires ou bactériologiques et des dispositifs électroniques nécessaires à leur lancement depuis le satellite vers des cibles au sol. Du point de vue de la taille et du poids, il convient de noter que les missiles conçus pour être lancés vers le bas à partir d’un satellite en orbite ne nécessiteraient pas les grandes et lourdes fusées de lancement qui sont nécessaires pour élever dans l’espace nos missiles actuels à longue portée.
David Sarnoff, Memorandum to Vice President Richard M. Nixon June 17, 196o
The SNAP 9A satellite burnup dispersed almost pure 238pu into the atmosphere over the Mozambique channel at about 25°S latitude in 1964.
Obsédé par la peur d’une attaque nucléaire, Kiichi Nakajima, riche industriel, décide de tout vendre et d’émigrer au Brésil avec sa famille, là où, selon lui, la menace nucléaire est une des moindres sur la planète. Mais sa famille l’attaque en justice pour s’opposer à la dilapidation des biens. Les juges doivent trancher pour savoir si le comportement de Nakajima est irrationnel ou non. Drame, 1955, 133’, , réal. : Akira Kurozawa.
Le souffle brûlant de la déflagration a dévasté Nagazaji ce 9 août 1945, faisant plus de 70 000 morts, a pulvérisé les vitraux et les murs de l’édifice, brûlé son autel et fait fondre sa cloche. Mais la tête d’une statue en bois de la Vierge Marie a survécu au brasier, gisant parmi les colonnes effondrées et les débris de l’église romane. L’icône a conservé les stigmates de la guerre: les yeux ont brûlé, laissant deux orbites noires, la joue droite est noircie et une fissure court le long du visage comme une larme.
About 800 yards south of ground zero at Trinity Site, construction engineers built a heavy-duty 20-foot wooden platform. It had to be sturdy because they then stacked 108 tons of TNT on top of it. Then, on May 7, 1945, well before dawn, the neatly stacked boxes of TNT were detonated.
Les sujets qui ont observé deux rafales diurnes avaient des yeux adaptés à l’obscurité et se trouvaient dans une caravane étanche à la lumière située à environ 16,1 km des deux rafales.
La moitié des observateurs (nombre total non précisé) n’étaient pas protégés, et l’autre moitié portaient des lunettes de protection rouges dont on a estimé qu’elles transmettaient environ 220C de l’énergie du spectre visible et infrarouge. Tous les observateurs regardaient à travers hublots qui s’ouvraient entre 46 et 52 milisec après le flash, et se refermaient après 2 secondes. Les tests ont été interrompus en raison de deux lésions rétiniennes.
Hormis les effets désastreux sur les populations et l’environnement, les innombrables essais nucléaires effectués dans l’atmosphère pendant la guerre froide ont eu une conséquence inattendue : ils ont engendré des pluies sur plusieurs milliers de kilomètres autour des sites concernés. L’explication ? La charge électrique libérée par le rayonnement des détonations nucléaires augmente la propension des gouttelettes d’eau en suspension à se combiner entre elles pour déclencher des précipitations.
https://www.caminteresse.fr/sciences/pourquoi-les-essais-nucleaires-declenchent-des-pluies-11145533/
La montagne, sous laquelle avait été placée la bombe dans son labyrinthe de galeries en profondeur, s’était ouverte sous l’effet de l’explosion et un nuage très radioactif s’en était échappé enveloppant sous sa chape de particules irradiantes les centaines de militaires et civils présents sur les lieux face à la montagne tragique du Tan-Affela. Tous sans exception à des degrés divers furent touchés par les fuites de produits radioactifs.
Après la catastrophe de Tchernobyl et la fin de l’Union Soviétique, une petite équipe de scientifiques russes trouve refuge sur la minuscule île grecque de Gavdos. Cette communauté singulière, menée par un survivant du désastre, le physicien nucléaire Andrei, prône le retour à la nature, le partage des connaissances et l’immortalité comme mode de vie. Ils y créent une école ésotérique qui se revendique de la pensée du philosophe grec Pythagore et qui explore les étapes de l’évolution de l’humanité jusqu’au prochain niveau : l’immortalité. Lorsqu’ils révèlent leur projet à la communauté locale et à l’Église, les choses se gâtent…
La tempête solaire de , également connue sous le nom d’événement de Carrington — du nom de l’astronome anglais Richard Carrington qui l’étudia — désigne une série d’éruptions solaires ayant eu lieu à la fin de l’été 1859 et ayant notablement affecté la Terre. Elle frappe la Terre avec une telle intensité que les télégraphes projettent des étincelles. Elle produit de très nombreuses aurores polaires visibles jusque dans certaines régions tropicales et a fortement perturbé les télécommunications par télégraphe électrique. Elle est considérée comme la plus violente tempête solaire enregistrée ayant frappé la Terre. En 1859, une En 2012, une tempête solaire équivalente a manqué d’un rien la planète bleue. Que se passerait-il si un tel événement survenait au XXIe siècle ?
Le 22 septembre 1979 vers 00h53 GMT, le satellite Vela 6911 détecte le double éclair caractéristique d’une explosion nucléaire atmosphérique apparemment au-dessus de l’océan Indien ou de l’Atlantique Sud. Étant donné que ce satellite fonctionnait au-delà de sa durée de vie prévue et des questions sur la fiabilité de la détection ont été soulevées. Le panel a finalement conclu dans un rapport publié à l’été 1980 que le signal ” ne provenait probablement pas d’une explosion nucléaire. Bien que nous ne puissions pas exclure que ce signal soit d’origine nucléaire”. Cette conclusion a jeté une ombre sur la confiance du public dans la capacité des États-Unis à détecter sans ambiguïté les explosions nucléaires clandestines depuis plus de vingt ans. Après des années de recherches, il semblerait que cet essai puisse être Sud-Africain et ou Israélien.
En 1932, Carl David Anderson découvre le positron en étudiant les rayons cosmiques
Two thousand miles away from the U.S. A-bomb tests in 1945, something weird was happening to Kodak’s film.
Une puissante éruption solaire accompagnée d’une éjection de masse coronale ont interféré avec les radars du Ballistic Missile Early Warning System du NORAD de l’hémisphère nord. Cette interférence avait été initialement interprétée comme un brouillage intentionnel des radars par les soviétiques, un acte considéré comme un acte de guerre. Des bombardiers nucléaires de contre-attaque furent sur le point d’être lancés par les États-Unis.
In particle and nuclear physics, a nuclear emulsion plate is a photographic plate with a particularly thick emulsion layer and with a very uniform grain size. Like bubble chambers, cloud chambers, and wire chambers nuclear emulsion plates record the tracks of charged particles passing through. They are compact, have high density and produce a cumulative record, but have the disadvantage that the plates must be developed… Lire la suite Emulsion nucléaire
En 1818, Caspar David Friedrich peint l’un de ses paysages les plus emblématiques : Voyageur devant une mer de nuages. La toile représente un homme vu de dos, qui contemple des monts métallifères. La mine où l’uranium fut identifié pour la toute première fois se trouve à quelques kilomètres de là.
Pour évaluer l’habitabilité d’une planète, les astronomes se basent essentiellement sur ce qu’ils en connaissent de notre exemple particulier. Ainsi la présence d’eau liquide est évidemment considérée comme un incontournable. Aujourd’hui, des chercheurs de l’université de Californie à Santa Cruz (États-Unis) suggèrent que l’abondance d’uranium et de thorium — des éléments radioactifs à vie longue — apparaît, pour une planète rocheuse, comme un facteur… Lire la suite Extra-terrestre
Abraham Loeb et Manasvi Lingam ont calculé ainsi qu’une exoplanète rocheuse possédant 1000 fois plus d’isotopes radioactifs que la Terre produirait suffisamment de chaleur pour conserver des océans pendant de longues périodes géologiques. Et qu’une concentration 100 fois plus importante que les conditions terrestres suffirait à liquéfier d’autres solvants comme l’éthane par exemple. Les radiations en… Lire la suite Océan radioactif
Pour se protéger, les astronautes ont recours à des boucliers antiradiations lourds et fragiles. Des étudiants du comté de Durham ont donc eu l’idée de fabriquer une tenue de cosmonaute chargée de moisissures. Plus précisément, ils ont suggéré l’utilisation de Cladosporium sphaerospermum, un organisme qui semble absorber les radiations et les convertir en énergie chimique, découvert dans la zone d’exclusion de Tchernobyl.
Le positronium, c’est une sorte d’atome exotique. Un mélange de matière et d’antimatière. Et placé dans un état que les physiciens connaissent sous le nom de condensat de Bose-Einstein, il constituerait l’élément clé du laser à rayons gamma. Or, un chercheur pense être prochainement en mesure de produire un tel condensat. Depuis longtemps, les chercheurs… Lire la suite Laser gamma
La fusée nucléaire prend forme le 23 février 1967. l 500 MW, 34 t de poussée. À la surprise générale, le programme est interrompu en 1972. En août dernier, la Maison Blanche a chargé la NASA de réactiver son projet de moteur de fusée nucléaire. Il permettrait de remplacer les lanceurs chimiques et faciliter les voyages vers la Lune ou Mars.
Le 9M729 est l’un des plus récents missiles de croisière de la Russie, partie du système de missile opérationnel tactique Iskander-M. Il est présenté à la presse par le ministère de la Défense à l’Expocentre du Patriote, près de Moscou, le 23 janvier 2019. Le Burevestnik 9M730 (“SSC-X-9 Skyfall” pour l’OTAN) est le futur missile… Lire la suite 9M729
“Des milliards de tonnes de ressources naturelles dorment sur la Lune. L’une d’elles est tout particulièrement convoitée. Son nom : l’hélium-3 (3He), un élément extrêmement rare sur Terre mais présent en abondance sur le sol sélène. Cet isotope a la particularité d’être le carburant idéal pour la fusion nucléaire : un processus qui consiste à… Lire la suite 3He
Des chercheurs japonais ont créé une intelligence artificielle qui permet d’anticiper les répercussions d’un accident de centrale nucléaire. Cette nouvelle IA, développée par une équipe de l’Institut des Sciences Industrielles de l’Université de Tokyo, est capable de prendre en compte les variables d’accident et les conditions météorologiques dominantes pour déterminer où la menace de radiation… Lire la suite IA
Our planet’s magnetic field generates a protective bubble, called the magnetosphere, that shields the surface from damaging cosmic radiation. Humans traveling beyond this bubble will be subjected to dangerous cosmic rays and solar storms, which can damage cells and cause changes in DNA. “The secret to potential success for interstellar travel will come from looking at… Lire la suite Rayons cosmiques
Le Burevestnik 9M730 (en russe : Буревестник (Pétrel en français), nom de code pour l’OTAN : SSC-X-9 Skyfall) est un missile de croisière russe expérimental à propulsion nucléaire et à armement nucléaire, destiné aux forces armées russes. Le missile aurait une vitesse subsonique et une portée pratiquement illimitée. Le Burevestnik est l’une des six armes stratégiques russes dévoilées par le président russe le 1er mars 2018. https://fr.wikipedia.org/wiki/Burevestnik_9M730 Légende Image : Le 9M729 (“SSC-8” pour l’OTAN) est… Lire la suite Burevestnik
Oubliée l’abbaye cistercienne espagnole d’Arevalo qui avait inspirée l’ancienne présidente Anne Lauvergeon lorsqu’il avait fallu trouver un nom au groupe nucléaire en 2001. Le directeur général Philippe Knoche l’a annoncé ce mardi. Areva s’appelle désormais Orano, un nom dérivé d’Ouranos, dieu grec du ciel devenu Uranus dans la mythologie romaine et qui donna son identité… Lire la suite Orano
Stéphane Sautour à propos de Everything is a field or a maze, 2018-2019 « L’ensemble des dessins est composé de surfaces de gris colorés, recouvertes de papiers fixés à l’aide d’adhésifs, peuplé de Polaroïds réalisés lors de balades dans la région de Fukushima (Japon), et de dessins (au graphite) de paysages martiens faits à partir d’images collectées par… Lire la suite Cosmogramme
Elon Musk publie un article où il planifie la colonisation de Mars par des millions de personnes en moins d’un siècle. Le principe consiste à frapper la planète avec des armes nucléaires. Les calottes glaciaires viendraient à fondre, libérant de grandes quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Un effet de serre augmenterait la température ainsi que la pression atmosphérique. La planète serait vivable.
Lors des 51es Rencontres de Moriond, la collaboration Double Chooz a affiné sa mesure de la disparition d’antineutrinos en provenance du réacteur nucléaire de la centrale de Chooz dans les Ardennes. La nouvelle valeur mesurée est sin2(2θ13) = 0.111±0.018.
http://irfu.cea.fr/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast_visu.php?id_ast=3728
« Caché à la vue de tous », semblable à un convoi de marchandises et de passagers, Barguzin n’est pas facile à repérer. Chacun de ces trains devrait transporter six missiles RS-24. À peu près impossibles à intercepter. Ces ogives atteignent une vitesse de l’ordre de Mach 20, avec une précision de l’ordre de 50 mètres après un vol de plus de 10 000 kilomètres. Chacune serait capable de rayer une grande ville de la surface du globe.
Imaginée par Philip Morrison, physicien américain associé au premier essai atomique, l’astronomie gamma observe le spectre électromagnétique des rayons gamma — témoins directs de tous les événements extrêmes du cosmos. Le 1er août dernier, l’observatoire gamma HAWC, sur le sommet du volcan Sierra Negra, à 4 100 m d’altitude, a commencé à détecter de petits flashs bleus dans de grosses cuves remplies d’eau pure.
Tout comme les survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, les oiseaux et les mammifères de la région souffrent de cataracte et présentent des cerveaux plus petits. Ce sont les conséquences directes de l’exposition aux substances radioactives présentes dans l’air, l’eau et la nourriture. Image : Hirondelle rustique de Tchernobyl, brume importante sur la cornée, par Timothy Alexander Mousseau, Anders Pape Møller
“Un individu a déjoué la surveillance des vigiles d’entrée (…). Il était toujours sur site” à 13h45, a-t-on appris auprès de la gendarmerie, après un appel à l’AFP de l’auteur de l’intrusion, Hervé Couasnon, “poète-escaladeur”, indiquant qu’il se trouvait dans le périmètre de sécurité de la centrale nucléaire de Civaux (Vienne). “Je suis à l’intérieur,… Lire la suite Poète-escaladeur
NUKEMAP est un logiciel de simulation en ligne présentant une projection géolocalisée des effets d’une arme nucléaire sur une zone donnée, en fonction de sa puissance et de l’altitude de l’explosion. D’abord développé dans un but éducatif, le site est visité par environ trois millions de personnes qui ont fait exploser environ 30 millions de bombes virtuelles. La moyenne est de 5 « explosions » par visiteur.
https://nuclearsecrecy.com/nukemap/
Ken et Julia Yonetani, Crystal Palace : The Great Exhibition of the Works of Industry of All Nuclear Nations (Etats-Unis, France, Belgique, Royaume-Uni, CHine, Ukraine, Suède), support métallique d’anciens lustres, ouraline, lumière UV, dimensions variables, 2012-2013 Cette œuvre a été conçue en réaction à la catastrophe nucléaire de Fukushima qui est survenue au Japon en… Lire la suite Lustre
Le rover nommé Curiosity sera propulsé dans l’espace samedi prochain. Sa source d’énergie provient d’un générateur électrique nucléaire. Il s’agit plus précisément d’un générateur thermoélectrique à radio-isotope de nouvelle génération, produit par Boeing, utilisant une charge de 4,8 kg de dioxyde de plutonium PuO2 enrichi en plutonium-238. Image : Franchissement de la dune Dingo Gap (6 février 2014), NASA/JPL-Caltech/MSS
Un noyau exotique est un noyau atomique susceptible d’exister dans le cosmos, mais qui n’existe pas sur la planète et est donc créé artificiellement dans des accélérateurs de particules. L’étude des noyaux exotiques, dans le domaine de la physique théorique nucléaire, pourrait permettre de percer certains mystères sur l’origine et la structure de la matière.
Les données de la sonde japonaise Kaguya, qui s’est écrasée sur la Lune le 10 juin, ont permis aux scientifiques de la mission de détecter pour la première fois de l’uranium sur notre satellite. La carte minéralogique en cours d’élaboration, qui se veut la plus détaillée possible, montre aussi la présence de thorium, potassium, oxygène,… Lire la suite SELENE
Le cabinet Wise-Paris a calculé qu’un scénario d’accident grave dans une seule des piscines de refroidissement de combustible irradié de La Hague pourrait conduire à un relâchement de radioactivité dont l’impact équivaudrait à plusieurs dizaines de fois celui de l’accident de Tchernobyl. La chute volontaire d’un avion commercial sur La Hague, hypothèse toujours jugée « improbable » par Cogema, pourrait aussi déboucher sur un tel scénario.
Atomic bombs on planet earth, un film de Peter Greenaway, Royaume-Uni, Pays-Bas | 2011 | 13 minutes
Étonnamment, il y a eu 2 201 bombes atomiques larguées sur la planète de 1945 à 1989. Un nombre étonnant de bombes atomiques impliquant d’énormes ravages environnementaux. Le film de Peter Greenaway montre des preuves de chaque explosion documentée : le pays responsable, la date, le lieu, la force et la hauteur au niveau de la terre ou de la mer, et ce, dans une accumulation incessante de destructions à la fois grandiose et redoutable.
http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/51440_1
Quelque 2000 m sous terre, dans une mine de nickel en exploitation, des physiciens ont installé l’un des instruments les plus sensibles du monde pour l’observation de l’univers. Opérationnel depuis 1999, l’Observatoire de neutrinos SNOLAB est spécialisée dans la recherche sur la matière noire et l’étude des neutrinos provenant du Soleil et de supernovas ou… Lire la suite Nickel
Nouvelles retombées de Tchernobyl : les hirondelles vivant à proximité de la centrale nucléaire qui a explosé en 1986 sont devenues albinos. C’est ce que vient d’annoncer dans la revue Nature une équipe de chercheurs français et suédois. Dans la région la plus exposée aux radiations, les hirondelles (Hirundo rustica) dont le plumage est normalement… Lire la suite Albinos
Selon certaines théories, l’uranium contenu dans la Terre aurait été produit par une ou plusieurs explosions d’étoiles. Suivant d’autres, il aurait été créé par la fusion de deux étoiles à neutrons.
Richard Arculus, « Cosmic origins of uranium », 17 avril 1996
Actuellement (en 1996) 54 satellites équipés de générateurs électronucléaires, en majorité des satellites russes de la série “Kosmos” (avec comme carburant l’uranium 235), mais aussi quelques satellites nord-américains (utilisant le plutonium 238) plane au-dessus de nos têtes (soit au total 1,45 tonne d’uranium). https://www.dissident-media.org/infonucleaire/chute_cosmos.html
Le 5 février 1958, après une collision avec un autre appareil militaire, le bombardier B-47B largue volontairement une bombe près de l’île Tybee. Elle porte le numéro de série 47782, pèse 3 500 kg et contient une charge de plutonium. Les recherches durent plusieurs semaines. Le rapport évoque l’enfouissement de la bombe sous 2 à 5 mètres de vase. En 1996, le site est choisi pour accueillir les compétitions olympiques de voile pour les jeux d’Atlanta.
http://tontondaniel.over-blog.com/2018/01/la-bombe-de-tybee-island.html
Au Japon, l’observatoire Super-Kamiokande étudie les neutrinos. Ce sont des particules élémentaires produites par des réactions nucléaires. Les plus énergétiques viennent des cataclysmes cosmiques les plus violents (trous noirs, supernovas et big bang). À un kilomètre sous terre, dans une « chambre d’or », les scientifiques tentent d’observer l’oscillation des neutrinos et de prédire l’apparition de supernovas.
Thomas Boisson, Futura Science / Trust My Science, 25 juin 2018
13 Décembre 1993. Un an après le crash du cargo jet El Al dans un immeuble d’habitation d’Amsterdam où périrent 43 personnes, le centre de recherche sur l’énergie nucléaire d’Amsterdam annonce que l’avion contenait un lest d’uranium appauvri (1 500 kg).
“Uranium pollution from the Amsterdam 1992 plane crash”, Nuclear Monitor Issue No 463-464
Francis Halzen, de l’université du Wisconsin : « J’ai imaginé exploiter la lumière Tcherenkov, un flash bleuté très tenu généré par la collision d’un neutrino avec le noyau d’un atome dans la glace. » La première expérience a lieu en août 1990 au Groenland. Elle permet de détecter des muons provenant de l’interaction des rayons cosmiques avec l’atmosphère, au fond de la banquise. En 2005, il déclare : « Grâce à AMANDA, on a enregistré un murmure ; avec IceCube, on va écouter le son d’une contrebasse ».
The Soviet authorities, who did not publicly acknowledge that the accident at Chernobyl had occurred for two days, were monitoring weather conditions which were sending heavily radioactive clouds northeast from the Ukraine towards heavily populated cities in Russia, including Moscow. They took the decision to force the weather, sending Air Force pilots equipped with Silver Iodide into… Lire la suite Ensemencement
À 4 h 55, un objet incandescent rouge vif traverse le ciel obscur. Cosmos 954, un satellite de surveillance soviétique équipé d’un petit réacteur nucléaire brille au moment de son entrée dans l’atmosphère terrestre. Il brûle et se désintègre. Deux cent vingt personnes ratissent la toundra arctique, à la recherche du plus petit fragment du satellite. Seul 0,1 % de la source d’énergie atomique sera récupérée.
https://www.dissident-media.org/infonucleaire/chute_cosmos.html
Envoyer les déchets dans l’espace permet de les isoler complètement de la biosphère. Il s’agit néanmoins d’une méthode exotique, qui ne peut être envisagée qu’au cas par cas. Or l’énergie nucléaire a ceci de particulier qu’elle produit de très petites quantités de déchets très toxiques, ce qui fait de l’élimination spatiale une option viable.
Chargée d’un générateur thermoélectrique à radioisotope fonctionnant plutonium 238, lui-même dérivé de l’Uranium 235 ou 238, la sonde Voyager 2, quitte la terre le 20 août 1977. Elle a pu être dirigée vers Uranus puis Neptune en utilisant l’assistance gravitationnelle lors des survols de Saturne en 1981 et d’Uranus en 1986. En raison de la… Lire la suite Voyager 2
« Le vrai mythe de la transformation énergétique de votre petit machin d’uranium en électricité, c’est ce panache », souligne l’architecte visionnaire. En 1974, EDF lui confie la construction de douze centrales nucléaires. « On n’avait pas vu tel modelage du paysage depuis l’époque de Marly. L’atome permet une reconquête du territoire architectural.
Boris Le Ngoc, La Revue générale du nucléaire, 1er mars 2016
13 avril 1973 : une explosion détruit une partie du module de commande de la capsule Apollo 13 qui se dirige vers la Lune. Les astronautes utilisent le module lunaire comme chaloupe de sauvetage avant de l’abandonner. Au lieu de se perdre dans l’espace interplanétaire, ce module retombera dans l’océan engloutissant un générateur radio-isotopique contenant du plutonium. Selon les Américains, l’enveloppe du plutonium aurait résisté…
http://atomicsarchives.chez.com/chute_cosmos954.html
Le 12 novembre 1972, trois pirates de l’air détournent un DC-9 de la Southern Airlines et menacent de le faire s’écraser sur un réacteur du centre de recherche nucléaire militaire d’Oak Ridge dans le Tennessee. Après deux jours de négociations, les pirates de l’air s’enfuient vers Cuba après avoir reçu deux millions de dollars.
Samuel Upton Newtan, Nuclear War I and Other Major Nuclear Disasters of the 20th Century, p. 159
Les tout premiers Boeing 747 avaient environ 300 kg d’uranium appauvri placés dans les nacelles des moteurs. Cela servait de lest pour avancer le centre de gravité de l’aile par rapport à son axe de torsion (et réduire ainsi la vibration de torsion). Cette solution cause de nombreuses craintes lorsque certains de ces appareils furent accidentés, comme le… Lire la suite Lest
En 1968, un bombardier américain transportant des bombes thermonucléaires s’écrase à Thulé dans le Groenland. Les bombes sont détériorées, une partie de la matière fissile se répand sur la glace. Au dégel, elle se dépose sur le sol ou passa dans l’eau de mer. Les mesures ultérieures ne détectent pas de contamination particulière de l’environnement.
http://www.irma-grenoble.com/PDF/05documentation/rapports_irma/3_Les_accidents.pdf
En 2004, environ 90 sont encore en service. À la fin de 2007, le nombre est tombé à 9. Le programme de stimulateur cardiaque du laboratoire Mound a débuté le 1er juin 1966. De petites charges de plutonium servaient de batterie longue vie à l’intérieur de l’implant cardiaque. Ce programme a été arrêté en 1972. Aucun moyen de garantir que les batteries au plutonium resteraient intactes en cas d’incinération de leur utilisateur. Il s’agit de la même technologie utilisée par les spationautes pour avoir de l’électricité dans le ciel.
En janvier 1966, deux avions américains s’écrasent au-dessus du village de Palomares, en Espagne. Deux bombes sont récupérées intactes, les deux autres détruites par leur chute. Les parties du sol les plus contaminées sont décapées, enlevées et envoyées pour stockage aux États-Unis.
http://www.irma-grenoble.com/PDF/05documentation/rapports_irma/3_Les_accidents.pdf
Le département de la Défense des États-Unis dément avoir perdu des bombes, alors que la presse est au courant.
Un énorme dispositif aérien et naval cherche pendant presque trois mois la quatrième bombe : une fouille de 80 jours impliquant 3 000 hommes et 38 vaisseaux de l’US Navy permet à un sous-marin ALVIN de retrouver la bombe à 869 mètres de profondeur, à 8 km du rivage. Elle n’a été trouvée que quand le commandement militaire américain a fini par écouter le témoignage de Francisco Simó Orts4, un pêcheur devenu héros local, connu en Espagne sous le sobriquet de Paco el de la bomba (« Paco, le type de la bombe ») qui, à bord de son chalutier, avait repéré avec ses jumelles le point d’impact d’un gros tube gris doté de son parachute gris de sécurité5.
L’Espagne exige des États-Unis de reprendre ce qui reste de terre polluée et de la transporter dans son territoire6.
Durant la première opération de décontamination, 1 400 tonnes de sol légèrement contaminé sont expédiées vers le centre de retraitement de Savannah River Site à Aiken en Caroline du Sud. Les plants de tomates contaminés sont enterrés ou brûlés. L’Espagne n’ayant pas édicté de mesures en cas d’accident nucléaire, les États-Unis, en concertation avec l’Espagne, appliquent les recommandations utilisées au site d’essais du Nevada concernant le plutonium et les autres substances radioactives.
Pour tenter de sauver la saison touristique, les autorités organisent une vaste campagne de communication : sous l’œil d’une vingtaine de caméras du monde entier7 et d’une nuée de photographes, l’ambassadeur américain Angier Biddle Duke invite plusieurs ministres espagnols dont Manuel Fraga à se baigner en mer, pour prouver qu’il n’y a aucun danger radioactif. Mais, prudemment, ils ont choisi une plage située à 15 kilomètres du lieu d’impact des bombes8.
En 1971, seuls 100 villageois (6 % de la population) sont examinés. 29 tests de contamination positifs sont écartés car jugés « statistiquement insignifiants ». En date de 2008, certaines zones restent encore contaminées. Selon un rapport de la Defense Nuclear Agency (DNA) de 1975 : « Palomares demeure l’un des quelques sites dans le monde servant de laboratoire expérimental, probablement le seul offrant un regard sur une zone agricole ».
Sur les 714 personnes suivies jusqu’en 1988, 124 avaient un taux de plutonium dans les urines supérieur au minimum détectable9.
En 2008, en pleine frénésie immobilière, des promoteurs s’intéressent à cette partie de la côte d’Almeria mais le taux d’américium est très largement supérieur au maximum autorisé. La zone est déclarée inconstructible10 : des terrains de Palomares restent clôturés et une partie de ses 1 500 habitants voyagent à Madrid, deux fois par an, pour subir une inspection médicale. Les rapports médicaux de 1966 n’ont été déclassifiés qu’en 1986. Quand l’accident a eu lieu, les explosifs non atomiques ont explosé, mais pas les engins nucléaires. Pourtant deux détonateurs ont été activés.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Palomares
En 1964, la retombée d’un Transit dans l’océan Indien. Le satellite s’est entièrement consumé. Le plutonium s’est trouvé gazéifié, il a été répandu dans l’atmosphère sans élever sensiblement son taux de radioactivité car l’apport a été comparable à ce que produit une petite fluctuation du rayonnement cosmique. Le vrai danger était chimique : on ignore… Lire la suite Transit
A giant trap has been set deep underground to catch a few of the neutrinos that theory predicts should be pouring out of the sun. Their capture would prove that the sun runs on thermonuclear power. Most physicists and astronomers believe that the sun’s heat is produced by thermonuclear reactions that fuse light elements into… Lire la suite Homestake
Le 9 juillet 1962, “Starfish Prime” explose à 400 kilomètres au-dessus du niveau de la mer. La lumière est visible depuis Hawaï, sous forme d’éclairs et d’aurores boréales. L’impulsion électromagnétique ravage les systèmes électroniques de l’archipel, coupé du monde pendant plusieurs heures. Dans le silence et l’obscurité nucléaire, le flux de particules ionisées se propage jusque dans l’espace, où il détruit les satellites en orbite autour de la Terre.
Le réacteur Tory II A-1 fonctionne pour la première fois le 14 mai 1961. C’est un réacteur pour missiles de croisière. Son cœur est constitué de 465 000 éléments empilés qui forment 27 000 canaux de refroidissement. Il utilise comme élément combustible de l’uranium fortement enrichi, mélangé à de l’oxyde de béryllium. Son autonomie est illimitée.
Cinq unités SNAP-27 fournissent l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’Apollo Lunar Surface Experiments Package. Cette station transmet des informations sur les tremblements lunaires, les impacts de météores, les champs magnétiques et gravitationnels, la température interne et l’atmosphère de la Lune, pendant plusieurs années après les missions. Chacune de ces unités contient 3,8 kg de plutonium-238. (Photo d’un SNAP-27 RTG sur la Lune prise depuis l’astronaute Apollo.)
U.S. Federal Government : http://solarsystem.nasa.gov/rps/rtg.cfm
Le jeune garçon s’est précipité dehors pour apercevoir le Boeing B-52 enflammé, une aile manquante, des débris en feu projetés dans toutes les directions, s’écraser dans un champ. « Tout était en flammes » témoigne Reeves, aujourd’hui âgé de 78 ans. « La pelouse brûlait. La route était en train de fondre. Ma mère priait. Elle pensait que c’était la fin des temps. » En plus de l’épave, quelque part dans la nuit se trouvaient les restes de deux bombes thermonucléaires. Et elles y sont toujours.
S’il me prenait d’analyser au compteur Geiger le sol de ce champ de coton où Billy Reeves et moi-même nous tenons, il y a fort à parier qu’il ne détecterait rien d’anormal. La terre est remarquablement efficace lorsqu’il s’agit d’absorber les radiations. Cela n’enlève rien au fait qu’à 60 mètres sous nos pieds repose le noyau… Lire la suite Coton
“Après les sous-marins et les porte-avions, le nucléaire va-t-il propulser les missions d’exploration spatiale ? En août, la Maison Blanche a chargé la NASA de développer des moteurs de fusée nucléaires. L’agence spatiale américaine travaille depuis plusieurs années sur une telle technologie. Elle permettrait de remplacer les lanceurs chimiques pour faciliter les voyages vers la… Lire la suite Lanceur spacial
L’astronomie gamma est le domaine de l’observation astronomique centrée sur le spectre électromagnétique des rayons gamma. Ces derniers englobent les photons émis à des énergies supérieures à 511 keV, et constituent la plus grande forme d’énergie lumineuse observable dans l’univers. Les rayons gamma sont les témoins directs de tous les événements extrêmes ponctuant la vie du cosmos. Au cours de ces phénomènes, la… Lire la suite Astronomie gamma
L’actuel Internet possède un lien fort, bien qu’indirect, avec la guerre nucléaire. Il s’est développé à partir d’un projet conçu par l’ARPA (Advanced Research Projects Agency) du Ministère américain de la Défense, fondée en 1958, à la suite de la mise en orbite de Spoutnik une année plus tôt par l’Union soviétique. Le réseau fondé… Lire la suite Arpanet
Le vol spatial nucléaire n’est pas facilement réalisable. Les fusées spatiales exigent non seulement de l’énergie, mais aussi de la masse, de la matière éjectée vers l’arrière, ce que le combustible nucléaire fournit très peu. Pour les fusées, la limite n’est pas le manque d’énergie, mais la haute température atteinte. Les tuyeres utilisées sont déjà chauffées au… Lire la suite Orion
When in 1956, two Américans physicists Cowan et Reines, proved that the neutrino was a real particle, its existence was admitted, but it was considered “undetectable”. It was in the mid 1950s that Clyde Cowan and Frederick Reines set up their experiment to prove the existence of neutrinos. Reines and Cowan started their neutrino detection… Lire la suite Poltergeist project
Générateur thermoélectrique radioisotopique Ce générateur radioisotopique RTG transforme en électricité la chaleur de désintégrations radioactives sans risque pour les astronautes. L’énergie non consommée est stockée dans des batteries pour d’autres besoins et des cas d’urgence. Ce RTG standard en usage dans les engins spatiaux pèse environ 56 kg avec une longueur d’environ 1,13 m et… Lire la suite RTG
Operation Ranger was the fourth American nuclear test series. It was conducted in 1951 and was the first series to be carried out at the Nevada Test Site. All the bombs were dropped by B-50D bombers and exploded in the open air over Frenchman Flat (Area 5). These tests centered on the practicality of developing a second generation of nuclear weapons using smaller amounts of… Lire la suite Operation Faust
« Green Run » est le nom de code d’un projet de l’armée de l’air américaine ayant conduit à un rejet massif et volontaire de produits de la fission de l’uranium, les 2 et 3 décembre 1949. Révélé 37 ans plus tard, en 1986, l’objectif de ce projet reste inconnu.
Après l’explosion de la première bombe soviétique, le gouvernement américain accorde des crédits illimités pour développer un réseau d’ordinateurs capable d’intercepter un missile en temps réel. Wilbur M. Smith publie This Atomic Age and the Word of God. Les fondamentalistes y voient la preuve que la bombe doit endiguer les ambitions des ennemis « rouges ». Le livre se vend à des milliers d’exemplaires. SAGE n’intercepta aucun missile, mais inspira l’architecture du réseau Internet.
Marie d’Udekem-Gevers, « L’histoire de l’informatique : une suite de hasards »
À 40 km du centre de Los Angeles est créé le laboratoire de Santa Susana. On y teste des moteurs de fusée et des réacteurs nucléaires. De nombreux accidents s’y produisent, dont la fusion partielle d’un réacteur à sodium.
Mound Laboratories in Miamisburg, Ohio was an Atomic Energy Commission (later Department of Energy) facility for nuclear weapon research during the Cold War, named after the nearby Miami Indian burial mound. The laboratory grew out of the World War II era Dayton Project (a site within the Manhattan Project) where the neutron generating triggers for the first plutonium bombs were developed. Post-war construction of a permanent site for Dayton Project activities began in… Lire la suite Mound
Diplômé en chimie, Williard Frank Libby prend. Il mit au point d’une technique d’enrichissement de l’uranium 235, qui servit à la fabrication de la bombe atomique lancée sur Hiroshima. En mai 1947, il publie un article dans la revue Science où il décrit la méthode de datation à l’aide du radioisotope de carbone 14. Deux ans plus tard, il supervise la première datation grâce à cette méthode de deux échantillons de bois venus de tombes égyptiennes dont l’âge, bien établi par les archéologues, est d’environ 4 600 ans. En 1960, il reçoit le prix Nobel.
https://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/physique-willard-frank-libby-1104/
Les programmes « Aircraft Nuclear Propulsion » et « Nuclear Energy for the Propulsion of Aircraft » développent un système de propulsion nucléaire pour un avion à très long rayon d’action. Aucun avion à propulsion nucléaire ne vola jamais.
« Une pluie noircie par les cendres et les poussières. Une pluie qui s’infiltre sur les vêtements, la peau, qui contamine l’eau potable et la nourriture. La pluie noire désigne un phénomène observé après les bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki.
Édouard Lamort, Ouest-France, 30 juillet 2020, Image tirée du film Pluie noire, de Shohei Imamura, 1989
En 1945, Philip Morrison fait partie des physiciens qui travaillent à l’élaboration de la première bombe nucléaire américaine. Il transporte le dispositif de détonation de l’engin nucléaire sur le siège arrière de sa Dodge. Après la guerre, il devient l’un des plus farouches opposants au développement des armes atomiques. En 1958, il publie une série d’articles qui jettent les bases de ce qui deviendra l’astronomie gamma, et qui permet d’observer les plus violents phénomènes du cosmos grâce aux rayons gamma qui viennent frapper la terre dans de grandes piscines d’eau purifiées.
Marietta Blau est pionnière dans l’application des méthodes photographiques pour révéler les processus nucléaires à l’œuvre. En 1937, elle découvre des « étoiles de désintégration » — des traces de désintégrations nucléaires massives — dans les émulsions photographiques qu’elle expose pendant cinq mois sur le mont Hafelekar en Autriche. Elle observe ainsi la première trace d’une réaction nucléaire provoquée par les rayons cosmiques.
En août 1912, le physicien autrichien Victor Hess fit un vol en montgolfière. Il revint sur terre avec la preuve des rayons cosmiques fixés sur ses plaques photosensibles.
CNRS, « Rayons cosmiques : particules de l’espace »
Le 13 mars 1781, le musicien et astronome William Herschel observe une planète inconnue des Anciens qu’il nomme Uranus — dieu du ciel détruisant tout ce qu’il engendre. Le 24 septembre 1789, Martin Klaproth découvre un métal qu’il nomme « urane » en référence à la planète. Le 20 août 1977, chargée d’une batterie au plutonium, dérivé de l’uranium, la sonde spatiale Voyager 2 part explorer la planète Uranus.
Inconnue des Anciens, pour lesquels Saturne marquait la limite du système solaire, Uranus n’a été découvert que le 13 mars 1781 par le musicien et astronome William Herschel qui, observant par hasard dans son jardin la constellation des Gémeaux à l’aide d’un télescope de 16 cm d’ouverture, remarqua un objet qui n’était pas ponctuel comme une étoile. Il crut d’abord avoir découvert une nouvelle comète mais le… Lire la suite Uranus
Ouranos symbolise une prolifération créatrice aveugle et anarchique qui détruit tout ce qu’elle engendre abondamment. Seul l’anime un besoin viscéral et insensé de créer, sans aucun respect pour le devenir de ses créations, qui n’ont droit à aucune liberté. Il s’enivre de puissance en produisant quelque chose à partir de rien, et cela lui suffit.… Lire la suite Ouranos
Selon certaines théories, l’uranium contenu dans le Terre aurait été produit par une ou plusieurs explosions d’étoiles. Suivant d’autres, l’uranium aurait été créé par la fusion de deux étoiles à neutron. L’intensité des forces gravitationnelles qui résulte du rapprochement de deux corps aussi denses provoque une violente fusion, des ondes gravitationnelles et produit d’énormes quantités… Lire la suite Origine