Goldorak

D.1975-4

Les multiples explosions qui ponctuent les combats titanesques opposant Goldorak aux Golgoths et autres Antéraks rappellent inévitablement les images d’explosions nucléaires. Nous ne prendrons ici que quelques exemples : l’explosion de l’aragne dans l’épisode 5, celle de l’épisode 6, ou encore celle de l’épisode 25, qui raconte la destruction de la planète Euphor par les vaisseaux spatiaux de Stykadès. Dans cet épisode, Aphélie, persuadée qu’Actarus a tué son frère Nadir – dont le cerveau fut greffé sur le premier Golgoth détruit par Goldorak –, tente de tuer le prince d’Euphor. L’explosion qui vient illustrer les souvenirs d’Aphélie sur la destruction d’Euphor renvoie à l’image des bombes qui explosèrent à Hiroshima et Nagasaki mais elle permet aussi, dans le cadre de la diégèse, d’illustrer la tension extrême de l’affrontement entre Aphélie et Actarus.

Mon Apocalypse

D.1987-4

« … ce sont les quatre cavaliers de l’Apocalypse représentés par quatre avions supersoniques annonçant les catastrophes futures se déroulant dans le temps et l’espace. Un paysage représentant un champ de fusées atomiques prêtes à être lancées. »

L’Apocalypse de Carzou

KTH R1

M.1951-12

Après plus d’une décennie de mise en sommeil, quelques membres de la faculté ont eu une idée : réutiliser le hall pour en faire un espace de performance expérimental où scientifiques et artistes pourraient collaborer. En 1998, “The Cave Experience”, une installation multimédia interactive, a vu le jour. Ce fut le début de ce qui est devenu un espace de rencontre créatif pour un large éventail d’activités.

L’eau d’élevage est un système totalement indépendant, c’est-à-dire sans contact direct avec les liquides de refroidissement de la centrale qui sont eux-mêmes isolés pour prévenir toute contamination. Par conséquent, les poissons et cultures en hydroponie ne peuvent en aucun cas être contaminés par des particules radioactives émises par le coeur de la centrale.

Radiotone

M.2020-5

Inspiré des découvertes de William Crookes et Wilhelm Röntgen, le Radiotone est un synthétiseur musical unique en son genre qui utilise les rayons X pour contrôler et façonner le son.

Cette composition est le résultat de quatre années de recherche dans la sonification des réactions nucléaires qui ont commencé avec la résidence au Centre commun de recherche de la Commission européenne et la collaboration avec l’Unité de sécurité nucléaire en 2018-2019 et se sont poursuivies avec un cours d’études sur l’énergie nucléaire du MITx et diverses certifications de l’AIEA sur la reconnaissance, le catalogage et la détection des substances radioactives.

Kiichi Nakajima

D.1955-6

Obsédé par la peur d’une attaque nucléaire, Kiichi Nakajima, riche industriel, décide de tout vendre et d’émigrer au Brésil avec sa famille, là où, selon lui, la menace nucléaire est une des moindres sur la planète. Mais sa famille l’attaque en justice pour s’opposer à la dilapidation des biens. Les juges doivent trancher pour savoir si le comportement de Nakajima est irrationnel ou non. Drame, 1955, 133’, , réal. : Akira Kurozawa.

Vierge

D.1945-13

Le souffle brûlant de la déflagration a dévasté Nagazaji ce 9 août 1945, faisant plus de 70 000 morts, a pulvérisé les vitraux et les murs de l’édifice, brûlé son autel et fait fondre sa cloche. Mais la tête d’une statue en bois de la Vierge Marie a survécu au brasier, gisant parmi les colonnes effondrées et les débris de l’église romane. L’icône a conservé les stigmates de la guerre: les yeux ont brûlé, laissant deux orbites noires, la joue droite est noircie et une fissure court le long du visage comme une larme.

Atomkrieg

D.2004-1

Au cours de l’été 1944, pour la première fois, la menace d’une bombe atomique se répand. Il avait été indiqué à la mission diplomatique allemande à Lisbonne qu’une bombe atomique serait larguée sur Dresde, dans les six semaines à venir, si le gouvernement nazi ne demandait pas la paix sous une forme ou une autre. Soixante ans plus tard, l’artiste Antje Majewski et l’auteur Ingo Niermann ont organisé une exposition réunissant des artistes internationaux de différentes générations. Les œuvres, qui pour la plupart ont été créées pour l’exposition, traitent non seulement de la conscience collective des images inextinguibles des “champignons atomiques”, mais reflètent également les dispositions psychologiques dans l’ombre de la bombe. Même si notre peur appartient au passé, la menace appartient au présent.

Atomic light

O.2005-5

Dreams, x-rays, atomic radiation, and “invisible men” are phenomena that are visual in nature but unseen. Atomic Light (Shadow Optics) reveals these hidden interiors of cultural life, the “avisual” as it has emerged in the writings of Jorge Luis Borges and Jacques Derrida, Tanizaki Jun’ichirô and Sigmund Freud, and H. G. Wells and Ralph Ellison, and in the early cinema and the postwar Japanese films of Kobayashi Masaki, Teshigahara Hiroshi, Kore-eda Hirokazu, and Kurosawa Kiyoshi, all under the shadow cast by the atomic bombings of Hiroshima and Nagasaki.

Borgne manchot

O.1986-2

La découverte de la théorie des hétéronymes de Fernando Pessoa va lui permettre de dépasser les contradictions propres à sa pratique picturale, notamment celle de l’hétérogénéité. Ainsi l’artiste associe-t-il au nombre de combinaisons qu’offrent les lettres d’un nom, le nombre de possibilités formelles qu’offre l’abstraction. En 1988-89, il rédige un texte programmatique présentant le travail de quatre artistes dont les noms ne sont autres que les anagrammes de son propre nom. Les six séries élaborées alors par l’artiste (dont Tchernobyl, Les Trois du Cap et Boat People) peuvent sembler contradictoires tant leurs formes paraissent hétéroclites. Pourtant, réalisées les unes en regard des autres, elles sont animées par les mêmes préoccupations picturales, notamment la mise à distance des affects par la mise à distance des savoirs techniques. La série Tchernobyl (1986-90) est peinte de la main droite (Noël Dolla est gaucher), l’œil gauche caché. Tel un borgne manchot, l’artiste se trouve en difficulté par rapport aux savoirs et habitudes techniques, provoquant l’écart nécessaire entre le titre de l’oeuvre et l’inquiétante étrangeté de la matière picturale.

Hara

D.1945-11

Sadae, l’épouse de Hara, tombe malade en 1939 et décède en 1944. Il avait dit d’elle : « Si je dois perdre ma femme, je ne vivrais qu’un an pour laisser un recueil de beaux et tristes poèmes ». Un an plus tard, juste avant le premier anniversaire de sa mort, il est exposé au bombardement atomique de Hiroshima dans la maison de ses parents à Motomachi. Ces deux expériences traumatisantes sont devenues centrales dans son travail.

Polke

O.1990-3

Uranografien, or autoradiographs of uranium samples.53 This is a link back to the early days of radiation enthusiasm.

Breton

D.1958-4

En 1958, André Breton rédigea à Paris un manifeste antinucléaire, “Démasquez les physiciens, videz les laboratoires”, cosigné par de jeunes surréalistes qui s’en prenait à la “théologie de la bombe” et au statut de la science comme nouvel “opium du peuple”. Bien que le texte exhorte le lecteur à soutenir un Comité de Lutte Anti-Nucléaire, il ne semble pas avoir eu de succès. Néanmoins, ce tract est un signe des choses à venir : la néo-avant-garde allait désublimer l’esthétique nucléaire de l’après-guerre.

https://www.e-flux.com/journal/96/243057/shattered-matter-transformed-forms-notes-on-nuclear-aesthetics-part-2/

The audience were told to fire rifles at the pictures and obtained a free copy of the catalogue if they managed to hit the eye of one of the politicians. On the wall next to the targets a series of so-called directives made by Debord hung. The directives were white canvases on which Debord had written slogans like: “Abolition du travail aliènè” (Abolition of alienated labour). In the next room J. V. Martin’s ‘thermonuclear maps’ hung. The maps were large paintings that depicted the world after the outbreak of the third world war.

Gavdos

A.1986-1

Après la catastrophe de Tchernobyl et la fin de l’Union Soviétique, une petite équipe de scientifiques russes trouve refuge sur la minuscule île grecque de Gavdos. Cette communauté singulière, menée par un survivant du désastre, le physicien nucléaire Andrei, prône le retour à la nature, le partage des connaissances et l’immortalité comme mode de vie. Ils y créent une école ésotérique qui se revendique de la pensée du philosophe grec Pythagore et qui explore les étapes de l’évolution de l’humanité jusqu’au prochain niveau : l’immortalité. Lorsqu’ils révèlent leur projet à la communauté locale et à l’Église, les choses se gâtent…

https://www.lelieuunique.com/evenement/the-immortals-at-the-southern-point-of-europe-de-yiorgos-moustakis/

Rayons V

O.1899-1

Inspiré par les premiers rayons X, l’expérimentateur Louis Darget a développé une radiographie portable qui, selon lui, pouvait imprimer des images de pensées et de rêves sur des plaques photographiques. Comprenant une plaque photographique attachée à un bandeau, Darget a soutenu que «Lorsque l’âme humaine produit une pensée, elle envoie des vibrations à travers le cerveau, le phosphore qu’elle contient commence à rayonner et les rayons sont projetés». Exposé plus tard comme une fraude par l’Académie française des sciences, il a néanmoins continué à interpréter les images étranges et fantômes produites par sa radiographie, convaincu que c’était la clé pour comprendre ses rêves.

Uranotype

O.1857-2

Au cours de la première moitié du XIXe siècle, de nombreux sels métalliques photosensibles ont été identifiés comme candidats aux procédés photographiques , parmi lesquels le nitrate d’uranyle. Les empreintes ainsi produites étaient appelées empreintes à l’uranium ou uranotypes.

Muriel Howorth

M.1971-1

There was more than one response to the nuclear age. Countering well-documented attitudes of protest and pessimism, Muriel Howorth (1886–1971) models a less examined strain of atomic enthusiasm in British nuclear culture. Believing that the same power within the atomic bomb could be harnessed to make the world a ‘smiling garden of Eden’, she utilized traditionally feminine domains of kitchen and garden in her efforts to educate the public about the potential of the atom and to ‘safeguard’ it on their behalf. Boldly entering an overtly masculine arena in which, as a woman and a layperson, she was doubly an ‘other’, Howorth used a variety of publications, organizations and staged events to interpret atomic science and specifically to address women. Her efforts, dating roughly from 1948 to 1962, preceded but had broad overlaps with official Atoms for Peace programmes, and culminated in the formation of the Atomic Gardening Society in 1960 to promote the cultivation of gamma-irradiated seeds by British gardeners.

Membre de la Flight Test Historical Foundation, du Nevada Test Site Historical Foundation, du Musée National Atomique, Peter Merlin passe une grande partie de son temps à explorer le sud-ouest des États-Unis à la recherche de villes fantômes, de mines, de grottes, de ruines préhistoriques et d’art rupestre, de sites d’essais nucléaires, de silos de missiles abandonnés, de fossiles et de caractéristiques naturelles intéressantes. Merlin donne occasionnellement des conférences sur l’histoire de l’aérospatiale, l’archéologie préhistorique et l’histoire des essais nucléaires.

Atom bomb rose

M.1953-1

Public Sculpture: Gabriella Hirst, Rosa floribunda “Atom Bomb” (Kordes, 1955), Iris “Cliffs of Dover” (Fry, 1952), engraved brass plaques, park benches, 2021

An English Garden was a public installation in Gunners Park, Essex. It was planted with Rosa floribunda ‘Atom Bomb’ (Kordes, 1953), a rare species of cold-war era garden rose, propagated over recent years from one of the few remaining specimens. The garden was edged by arch of white ‘Cliffs of Dover‘ Iris (Fry, 1952).

http://www.gabriellahirst.com/An-English-Garden

Le Cri

M.2013-3

Christophe Fiat Le Cri de Godzilla A travers cette performance, Christophe Fiat interroge la figure de Godzilla, monstre inventé en 1954 par Ishiro Honda dans un film portant le même nom. Irradié par des essais nucléaires dans le Pacifique, Godzilla apparaît donc comme une icône universelle nous mettant en garde contre les dérives incontrôlées des lobbies du nucléaire.

Toxic camera

O.2012-2

The Toxic Camera, Konvas Autovat, 2012
Bronze and concrete
9 3/4 × 7 3/4 × 7 3/4 in
24.8 × 19.7 × 19.7 cm
Edition of 4

The Toxic Camera is a short film by British artists and Turner Prize nominees Jane and Louise Wilson that reflects on the 1986 Chernobyl disaster. Inspired by the story of filmmaker Vladmir Shevcheko, who died a few months after making Chernobyl: A Chronicle of Difficult Weeks, and his highly radioactive camera, The Toxic Camera interconnects the stories of survivors, 25 years later, to explores the vulnerable nature of the landscape and the human body.

Desert music

O.1984-1

The Desert Music est une œuvre orchestrale de Steve Reich datant de 1984 pour orchestre symphonique et chœur. Cette œuvre est basée sur une sélection de poèmes de l’Américain William Carlos Williams, d’après son recueil homonyme de poèmes The Desert Music and Other Poems (1954). L’utilisation du mot Desert est en relation avec trois lieux qui ont influencé Reich : le désert du Sinaï qui a vu la fuite des juifs d’Égypte, le désert de Judée dans lequel Jésus se retire et a ses visions, et enfin le désert de White Sands au Nouveau-Mexique où fut mis au point les armements atomiques américains. Le mot Desert est également en lien direct avec les terres ravagées par les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki en 1945.

https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Desert_Music#cite_note-4

Little Sunfish

O.2021-3

Ludovic Bernhardt, Réacteur 3 [Fukushima] est une exploration poétique des vidéos filmées par les robots explorateurs et “décontaminateurs” de la centrale nucléaire de Fukushima : errance du robot Little Sunfish qui s’est aventuré dans les eaux radioactives du réacteur 3 de la centrale.
Ce livre veut enfoncer le langage dans les toxicités visuelles, sombres et granuleuses, de la catastrophe techno-scientifique. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, des zones interdites à l’homme par leur haut degré de contaminations radioactives s’installent dans une géographie du chaos : les robots se substituent à l’être humain pour explorer l’inexplorable. Réacteur 3 [Fukushima] est un texte post-apocalyptique sur la catastrophe nucléaire, la robotisation du monde contemporain, les images-machines et leurs pulsions scopiques.

https://www.editions-lanskine.fr/livre/reacteur-3-fukushima

Atomisme

P.1967-1

Né à Abdère au Ve siècle avant JC, inventeur du concept d’Atome, Démocrite apparaît sur une coupure 100 drachmes de la banque nationale de la Grèce moderne, avant l’introduction de l’euro. Fondé en 1959, le seul réacteur nucléaire grec, installé au sein du laboratoire de recherche nucléaire, situé à quelques kilomètres d’Athènes, s’appelle Demokritos. 

Plutonium

D-200.1

Chaque divinité avait au moins un temple qui lui était exclusivement dédié et les pèlerins s’y rendaient pour déposer des offrandes ou pour faire des sacrifices afin d’en obtenir les bonnes grâces. L’un des rites les plus mystérieux se déroulait dans le Plutonium, le sanctuaire dédié à Pluton, le dieu romain des enfers. Plusieurs textes anciens décrivent ces sanctuaires comme possédant une porte vers les enfers, où des prêtres castrés procédaient à des sacrifices « surnaturels ». Des animaux, de l’oiseau jusqu’au bœuf, mouraient sans cause apparente quand on les amenait devant ces portes, alors que les prêtres restaient debout.

Prométhée

P.1986-1

De Pripyat, ville fantôme vidée de ses habitants, on a retiré la statue de Prométhée qui se situait à l’origine en face du cinéma, pour la placer à l’entrée de la centrale, où elle se dresse toujours. Ses bras levés vers le ciel rendent désormais hommage à l’armée des liquidateurs de la catastrophe de Tchernobyl.

Bender

A.1996-1

Dans son accumulation obsessive Adelhyd van Bender produit alors 2000 classeurs comprenant chacun entre 200 et 250 pages de collages composés de formes géométriques, de champs de couleurs, de graphismes et de formules mathématiques et physiques qu’il photocopie puis sur lesquelles il ré intervient. Adelhyd van Bender pense être doté d’un utérus, qui contient un « secret atomique ».

Fruit du contexte tourmenté de l’après-guerre, l’œuvre de l’artiste japonais Tetsumi Kudo a pour fondement créateur le traumatisme de la catastrophe nucléaire. Les corps humains démembrés, hybrides qu’il ne cesse de remettre en scène relèvent néanmoins plus de l’ironie que du macabre. Associés à la technologie et à la pollution, ils forment l’expression d’une nouvelle synthèse du vivant, d’une « nouvelle écologie » selon les termes de l’artiste.

Partition

O.2013-4

Aurélie Pétrel, Vincent Roumagnac : Partition : Fukushima #1, 2013

Trois tirages, dos bleu, 100 x 66 cm, cadre en noyer massif huilé, 106 x 5,5 x 75 cm, verre
Tirage, dos bleu, 150 x 249 cm, structure en acier et trois pinces à dessin
Impression directe sur peuplier, lasure blanche et incolore, 150 x 252 cm
Auteur de l’image rephotographiée : Vincent Roumagnac
Trois plaques en verre, 100 x 0,6 x 67 cm, plaque en verre, 100 x 0,6 x 80 cm, structure en acier
Trois résidus, impression directe sur peuplier, lasure blanche et incolore, 150 x 252 cm

Etabli

A.2009-2

Bettina Samson, L’établi de Becquerel, lettre de son futur 2008
Sculpture, placage de chêne et noyer noir sur bois, plaque électronique gravée et étamée, 116 x 194 x 140 cm

Samson

O.2009-1

Bettina Samson, Comment, par hasard, Henri Becquerel découvrit la radioactivité, 2008-2009
Série de 9 photographies argentiques sur papier baryté, 80 x 100 cm
Photographie Martin Argyroglo

Veillée

O.2012-6

La salle de répétition du Conservatoire de Prypiat, ville évacuée en 1986. Dans un décor délabré, dans une pièce aux portes et fenêtres ouvertes, trône un piano renversé. Quelle est l’histoire de cette scène ?

Menu unique

M.2021-4

Sus scrofa ante-fessenhensis est une œuvre qui explore le territoire de la centrale nucléaire de Fessenheim en convoquant, telle une figure tutélaire, le sanglier de Fessenheim. Le banquet, repas partagé, est conçu comme une performance participative rassemblant 80 convives autour de la chair de l’animal. Menu unique.

Le principe

O.2015-2

“Le principe” de Jérôme Ferrari : Heisenberg, de la science à la bombe

Dans “Le principe” (Actes Sud), Jérôme Ferrari, Prix Goncourt 2012, se penche sur la figure du physicien Werner Heisenberg, inventeur de la mécanique quantique, puis artisan involontaire de la fabrication de la bombe atomique. C’est par la voix d’un jeune philosophe que se profile la destinée du scientifique, et que, du “principe d’incertitude” à l’horreur d’Hiroshima, s’expriment les questions.

Demi-vie

O.2021-1

Au lieu unique, à Nantes, l’auteur Aram Kebabdjian et l’artiste Stéfane Perraud explorent la réalité et l’imaginaire de l’âge nucléaire par le bais d’archives, d’une vidéo sur un futur site d’enfouissement, de mystérieuses sculptures et d’une installation de réalité virtuelle, Zone bleue. Il fallait bien les ressources conjointes du document et de la fiction pour tenter d’appréhender cet irreprésentable que constitue la « demi-vie » des déchets nucléaires, située à quelques milliers d’années de notre temps présent.

4 Rooms

O.2005-2

“This work is a sonic presentation of four deserted rooms inside the ‘Zone of Alienation’ in Chernobyl, Ukraine, recorded in October 2005. Jacob Kirkegaard deliberately picked rooms that were once active meeting points for people. … By listening to the silence of the four radiating spaces he aims to unlock a fragment of the time existing inside the zone. …

…In each room he made a recording of 10 minutes and then played the recording back into the room, recording it again. This process was repeated up to ten times. As the layers got denser, each room slowly began to unfold a drone with various overtones.”

Nicolas Lambert

M.2011-3

2010 : la Commission Nationale du Débat Public organise une série de débats sur l’utilité et les modalités de la construction d’une deuxième centrale nucléaire de type EPR en France, sur le site de Penly. A partir des interrogations des rares citoyens présents, à partir des discours verrouillés d’Edf et de l’industrie nucléaire française en général, à partir du silence du donneur d’ordre, le spectacle remonte un fil de l’histoire du nucléaire français, ses ors républicains, ses non-dits étouffants.

Louvre

P.2012-2

AFP – Soucieux de montrer au Japon sa solidarité, le Louvre prépare pour fin avril une exposition itinérante dans trois villes du nord de l’archipel, dont Fukushima, et assure que la vingtaine d’œuvres qui seront envoyées sur les lieux ne seront “pas en danger”.

D’Ivoi

P.1909-1

En 1909, le romancier Paul d’Ivoi publie La Course au radium dans sa série des Voyages excentriques. L’ambiance scientifique et fantaisiste de cette série de romans publiés entre 1894 et 1916 s’inspire des Voyages extraordinaires de Jules Verne.

Sirenomelia

O.2017-4

L’œuvre la plus marquante est sans aucun doute l’extraordinaire vidéo de l’artiste lithuanienne Emilija Škarnulytė. Le spectateur suit l’évolution d’une sirène. Partie des eaux d’une centrale nucléaire, cette dernière se faufile dans un tunnel pour déboucher au pied d’un glacier dans l’Arctique et poursuivre sa course vers le large. Filmée en partie dans une base de l’Otan en Norvège, accompagnée par une bande son sombre et anxiogène, Sirenomelia (notre photo d’ouverture) mélange une approche documentaire, aux prises somptueuses, au fabuleux pour cartographier des paysages quasiment post-humains.

Pitches

M.2020-2

[…] On trouvera ci-dessous une petite série de ces histoires sans avenir, toutes signées Infernus Iohannes. Elles ont pris l’apparence d’un pitch, ce résumé express destiné à accrocher l’attention des journalistes ou des libraires. Nous avons toujours aimé les formes brèves, mais autant dire tout de suite que cette forme-là nous paraît détestable à de nombreux points de vue, et cela d’autant plus qu’elle est pratiquée de façon lamentablement commerciale et totalitaire par les marchands du monde éditorial officiel. Sans pitch racoleur, un roman existe mal ou n’existe pas.

Nous présentons ici des pitches pour rire, des pitches qui ne renvoient qu’à des fantômes d’histoires, d’anecdotes ou d’images post-exotiques condamnées à exister mal ou à ne pas exister.

Antoine Volodine, “Signé Infernus Iohannes”, AOC

Héméra

A.2021-2

Nous sommes en 3620, une équipe de scientifiques se réunit dans le but de préserver la « zone bleue » de l’afflux touristique qu’elle suscite – une forêt entièrement bleue, végétaux et animaux compris. Pourtant, quelques siècles plus tôt, des morts et des pathologies inexpliquées étaient apparues parmi les visiteurs. Les autochtones parlent du mythe d’un soleil mort enfoui sous terre. Et si l’on sait maintenant que la Zone est située au-dessus de déchets radioactifs, il reste beaucoup à découvrir. L’enfouissement des déchets nucléaires : c’est en ce moment le sujet du travail d’Aram Kebabdjian, remarqué pour son roman Les Désœuvrés, et de l’artiste Stéfane Perraud. Ils exposent ensemble à partir du 4 juin au Lieu unique à Nantes (Demi-vie, jusqu’au 29 août). Une nouvelle inédite, en prolongement de leur installation Zone bleue.

https://aoc.media/auteur/aram-kebabdjianaoc-media/

Lurçat

D.1957-1

« Ce Chant du Monde ne sera plausible, possible, le monde n’osera aborder le Chant, que lorsque la grande Menace de cette immense, immonde pustule de la Bombe, sera, d’un commun accord, arraché de la chair des hommes. J’apporte ma pierre ».

Jean Lurçat

http://lotoisdumonde.fr/documents/lurcat/lurcat.html

Manhattan

D.1945-5

Nouveau-Mexique, 1943. D’éminents scientifiques conçoivent l’arme qui réduira en cendres Hiroshima, dans le plus grand secret et la plus grande paranoïa. “Manhattan” décrit avec justesse cette vie en vase clos. Explosif.

Eiko Otake

O.2019-2

A Body in Fukushima is a film created by Eiko Otake to be screened either with or without a photo exhibiion and/or Eiko’s live performance. The film was crafted from hundreds of photographs, taken by William Johnston, of Eiko Otake in the surreal, irradiated landscapes of post-nuclear meltdown Fukushima, Japan.

L’empire de l’atome se déroule en 12 000 après JC. Dans des temples gardés par des prêtres atomiques, l’uranium, le plutonium et le radium sont des dieux. Clane, issu de la famille régnante, nait après une exposition radioactive accidentelle. Eduqué à l’isolement par un prêtre scientifique, l’enfant est doué de pouvoirs supranormaux. Responsable des victoires martiennes et vénusiennes, il sauve l’empire après une invasion barbare et se tient prêt à protéger le système solaire contre une éventuelle attaque d’au-delà de notre système solaire. Le livre est écrit en 1946.

Le baron Victor von Frankenstein a été ruiné par la guerre et les mauvaises manières des nazis à son égard. Pour se refaire une santé financière, il vend ses souvenirs de famille à une chaîne de télévision qui souhaite tourner un documentaire sur les recherches de ses ancêtres, dans le somptueux décor de son château allemand. Grâce aux largesses financières des producteurs, le baron parvient à acquérir un réacteur nucléaire. A l’aide de ce dernier, il parvient à redonner vie à une créature monstrueuse à qui il a transplanté le cerveau de son maître d’hôtel.

Inherence

P.2016-2

OPEN CARE is a set of artefacts which propose a social thought experiment: what if nuclear waste were a very personal responsibility and thus part of our everyday life and our cities? It is an imaginary system for distributed nuclear waste storage which implicates us intimately in a much longer swathe of the future than most of us can imagine easily. The waste is encapsulated in steel pellets mounted in a bronze disk. An electroscope, gold leaf, an electrostatic rod and fur to charge it are provided along with instructions to check the level of radioactivity periodically, from generation to generation, to ascertain whether the waste of which you are custodian has become safe “or if you and your descendants need to continue to care about it.” Rendering the huge timescale of radioactive decay into more meaningful units of lifetimes opens the question of collective care from a fresh perspective.

X-ray records

M.2019-2

Les X-ray records sont des radiographies médicales sur lesquelles sont gravées de la musique. Une technique qui date de l’époque soviétique où la musique est résistance et se vend sous le manteau.

Human Mask

D.2014-1

En 2014, Pierre Huyghe conçoit Untitled (Human Mask), après la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le film commence par une séquence dévoilant la ville dévastée.

https://balises.bpi.fr/untitled-human-mask-de-pierre-huyghe-par-maria-stavrinaki/

Terminus Radieux

M.2014-1

Des siècles après la fin de l’Homme rouge, dans une Sibérie rendue inhabitable par les accidents nucléaires, des morts-vivants, des princesses et des corbeaux s’obstinent à poursuivre le rêve soviétique.

Chagan

O.2016-2

Le lac Chagan (ou lac Balapan), situé au Kazakhstan, est un lac créé par l’essai nucléaire Chagan effectué le  par l’Union soviétique, dans le cadre du programme pacifique d’explosions nucléaires pour l’économie nationale. Le but de cette explosion, comme de nombreuses autres de ce programme, était de créer artificiellement des réservoirs d’eau. Après la création du cratère, un canal d’alimentation a ensuite été établi avec des engins de terrassement, pour le remplir. Souvent considéré comme un « lac atomique », il a un volume d’environ 10 000 000 m3. En 2016, l’artiste Louis-Cyprien Rials le traverse à la nage.

Teenage Caveman

D.1958-1

Teenage Caveman (1958) de Roger Corman relate un monde de préhistoire fait de coutumes ancestrales et de lois immuables. Un adolescent rebelle s’efforce de les transgresser et de surmonter l’interdit majeur de cette petite société, en franchissant une rivière pour accéder à l’autre rive, où se tient le « monstre qui donne la mort », comme disent les protagonistes, soigneusement gominés. On découvre après la mort du monstre en plastique que la société préhistorique est en réalité une société postapocalyptique, dont les occupants sont les derniers survivants d’un holocauste nucléaire ; le monstre errant avec sa combinaison carbonisée donne la mort car il irradie tous ceux qui le touchent.

Decay

D.2012-1

Le film, appelé “Decay” (“Décomposition“), a été produit sans l’autorisation du laboratoire, qui n’a cependant pas cherché à interdire sa diffusion sur internet. “Nous ne savions pas que ce tournage avait eu lieu, car il n’y a eu aucune demande d’autorisation“, a indiqué une porte-parole du CERN. La porte-parole a précisé que “les scènes ont été tournées dans les sous-sols du site genevois, mais évidemment pas dans le tunnel du collisionneur, qui est hautement sécurisé“.

On March 11, 2021, we enter the tenth year of the ongoing planetary disaster caused by the triple meltdown of the nuclear reactors at the Fukushima Daiichi Nuclear Power Station. A catastrophe that continues to be urgent because of the widespread radioactive contamination and challenging owing to the durational nature of the invisible isotopes.

To mark this day, Sternberg Press is publishing the twelfth volume of the Critical Spatial Practices series, which focuses on “Don’t Follow the Wind,” the collaborative project situated in the radioactive Fukushima exclusion zone. The book explores the long-term environmental crisis in the coastal Japanese region through this ongoing, inaccessible exhibition, which maintains traces of human presence amid the fallout of the March 2011 nuclear reactor meltdown that displaced entire towns. This volume includes new texts by feminist theoristSilvia Federici, art historians Noi Sawaragi and Sven Lütticken, and political philosopherJodi Dean that address the question: What can art do in a continuing catastrophe when destruction and contamination have made living impossible?… Lire la suite Don’t follow

Transuranic

O.2020-4

Abbey Hepner’s Transuranic series includes images of every nuclear site in the Western United States that sends radioactive waste to the Waste Isolation Pilot Plant (WIPP). Waste stored in this facility in southern New Mexico is buried deep in the earth and is intended to rest for 10,000 years. Hepner printed her photographs using uranium salts instead… Lire la suite Transuranic

La “Première collective du mouvement nucléaire” fut ouverte par une conférence de Kaisserlian et de Tullier. Le prof. Polvani, titulaire de la chaire de physique à l’université de Milan, qui était dans l’assistance, s’enfuit à un moment donné, après avoir entedu avec ahurissement les théories “scientifique” des peintures. La conférence continua interrompue par les brouhahas… Lire la suite Spermatozoïdes

Bum

La troisième exposition du mouvement fut organisée à Milan dans les salles de l’Association “Amici della Francia” (Avril 1952), avec la participation de Baj, Colombo, Dangelo. Pour cette circonstance on publia le Manifesto Bum. En présentant l’exposition Giogio Kaisserlian écrivait : ” La matière a plus d’imagination que nous… La peinture nucléaire veut être une… Lire la suite Bum

Pousette

D.1947-1

The Atom. One World 1947–48 The Atom. One World records what, for the artist, was a crucial visual trope associated with his assessment of emerging new technology and its subsequent impact on the world. In presenting an image of the ominous mushroom cloud of a nuclear explosion, Pousette-Dart highlights the irony of world unity attained through… Lire la suite Pousette

Green

D.1995-1

Gregory Green is an artist who constructs nuclear bombs. Not sculptures, actual bombs. He has done seven to date, based on the design of the earliest atomic weapons including Little Boy, the bomb dropped on Hiroshima. “Two were looked at by nuclear physicists,” says Green, “and they’ve said they would work. My experience is that… Lire la suite Green

Après l’attribution, en 1903, du prix Nobel de physique à Pierre et Marie Curie, le public découvre dans la presse cet élément mystérieux : le radium. Camille Flammarion, célèbre vulgarisateur scientifique, dit de lui : « Le radium, mot radieux et rayonnant, fut en un instant dans toutes les bouches. Il avait un air de fête… Lire la suite Magie magie

Untitled_Heart of Glass, 2015 Untitled_Heart of Glass integrates the wit, dark humour and beauty implied in Werner Herzog’s 1976 classic art film Heart of Glass.Set in the early 19th century, Herzog’s narrative engages with the spirit of German Romanticism and a Bohemian community’s search for a lost glass making technique. Its psychological impact draws heavily… Lire la suite Heat of glass

Le titan de jade né en pleine course à l’armement nucléaire entre URSS et États-Unis est ouvertement antimilitariste et antinucléaire. Poursuivi par l’armée, qui avait engagé son alter ego humain Bruce Banner, créateur de la bombe qui l’a transformé par accident, il finit toujours par exploser. « Hulk écrase ! » Hulk naît en pleine guerre froide, comme… Lire la suite Hulk

Logo of “Costa Vasca no-nuclear” campaign, in the Basque Country, against nuclear power plants Date 15 January 2008 Source Flyer by the popular movement “Coordinadora Costa Vasca no-nuclear”. Scanned. Author “Coordinadora Costa Vasca no-nuclear” derivative from Eduardo Chillida design, left in Public Domain. Permission(Reusing this file) PD. The design was donated by Chillida into Public Domain for… Lire la suite Chillida

Doctor Atomic is an opera composed by John Adams with a libretto by Peter Sellars. The opera, which premiered in 2005, takes place in the weeks leading up to the Trinity Test, the first-ever detonation of a nuclear weapon. J. Robert Oppenheimer, director of the Los Alamos Laboratory, is the central character of the opera. Other historical figures involved in… Lire la suite Doctor Atomic

Rosenquist created F-111 for his first solo show at New York’s Leo Castelli Gallery: the dimensions of its fifty-nine interlocking panels were determined by the four walls of that particular space, so that the work, once hung, would surround and enclose the viewer. An F-111 fighter-bomber stretches the length of the painting, enveloped and overtaken by oversize images culled… Lire la suite F-111

Few who knew him suspected that Eugene Von Bruenchenhein (1910-1983), a commercial bakery worker, was at home an intense and prolific artist. Making apocalyptic paintings, sculptures from clay and chicken bones, and erotic photographs of his wife, Marie, Von Bruenchenhein packed his small house in Milwaukee with the fruits of his aesthetic labors, but never… Lire la suite Eugene Von Bruenchenhein

Sérigraphie

D.1965-2

WARHOL Andy (1928-1987), Atomic Bomb, 1965, sérigraphie et acrylique sur toile, 263,6×203,9 cm, Londres, Collection Saatchi. Nicolas Bourriaud: «La sérialité du Pop n’est pas uniquement une traduction de la production de masse, mais aussi celle de la réaction en chaîne de l’explosion atomique, l’image d’un monde décomposable à l’infini par la fission nucléaire.» https://www.slate.fr/story/48667/art-nuage-atomique?amp

Hiroshima ARTIST Janet Sobel (1894 – 1968) DATE ca. 1948 DIMENSIONS 59 1/2 x 39 1/2 in. (151.1 x 100.3 cm)Framed: 62 1/2 in. × 42 1/2 in. × 2 in. MEDIUM Oil and enamel on canvas CREDIT LINE Crystal Bridges Museum of American Art, Bentonville, Arkansas, 2011.10 STATUS Exposé ACCESSION NUMBER 2011.10   https://collection.crystalbridges.org/objects/1551/hiroshima 

En 1818, Caspar David Friedrich peint l’un de ses paysages les plus emblématiques : Voyageur devant une mer de nuages. La toile représente un homme vu de dos, qui contemple des monts métallifères. La mine où l’uranium fut identifié pour la toute première fois se trouve à quelques kilomètres de là.

Campus

P.2020-6

DIS_  MAN_  TLING_  est un projet artistique engagé par Élise Alloin dans le bâtiment du Réacteur Universitaire de Strasbourg, jalon emblématique de l’histoire scientifique du Campus de Cronenbourg.

Produite par LES FILMS DE LA JETEE qui a reçu le soutien financier et technique du programme SACRe de PSL Université, de la Collectivité Territoriale de Corse, du DICRéAM, de F93, de la Galerie Les Filles du Calvaire et de l’Iris Etudes Globales, cette exposition met en lumière le travail de Mélanie Pavy, doctorante SACRe à… Lire la suite Omega

Pushing the heavy metal door left ajar, I entered the subterranean nuclear bunker through a grey, dimly lit tunnel progressively unravelling the labyrinthine-buried circuitry of the interior structure. Outside, in the humid landscape of central Sweden, shreds of fog attached themselves to the canopy of pine trees. (…) It took a few hours of walking… Lire la suite BetaBunker

« J’avoue être choqué cette année par la présence de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) et d’un bureau de la Défense. Ils sollicitent l’imaginaire de la science-fiction et sa capacité d’anticipation pour répondre à leurs problématiques. Les auteurs de science-fiction ne sont pas là pour imaginer l’art futur de la guerre… Lire la suite Science-fiction

Dans la forêt rouge, Jen Rice – Chelsea Mortenson – Jamais trop tôt Après la catastrophe de Tchernobyl, la forêt de Pripiat, située au cœur de la zone interdite, a été tellement irradiée qu’elle est devenue rouge. Ces arbres ont été abattus et enterrés, d’autres ont été replantés par dessus, dans ce sol hautement radioactif.  Un ours… Lire la suite Forêt rouge

Eden-cinema

O.2019-3

À Cosne-sur-Loire, à l’occasion de la sortie du film Fukushima le couvercle du soleil, mercredi 6 mars, l’association “Sortir du nucléaire” avait prévu une rencontre/débat autour du film. Les tracts sont imprimés, les affiches placardées. Mais dix jours avant l’événement, le gérant du cinéma est convoqué à la mairie. La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, à 15 kilomètres de là, a fait savoir qu’elle ne voulait pas de cette rencontre.

Le travail de Théodora Barat apparaît comme un terrain où se mêlent film, sculpture et installation. Travaillant des perméabilités entre ces différents média, elle apporte narration à l’un, volume à l’autre. Dernièrement elle s’intéresse aux environnements dégradés ou en mutation. Elle capte leurs particularités plastiques, les reproduit et les met en scène, tentant ainsi d’en recréer l’Aura. Le… Lire la suite Ultimate Beach

Absynth

M.2018-2

Absynth, HeHe, fiction climatique immersive – 2018 Absynth est un diorama à grande échelle qui reproduit l’espace d’une forêt. Dans cet environnement à la fois réel et abstrait, des événements climatiques artificiels surviennent faisant référence aux séquences météorologiques fantomatiques telles que la pluie acide ou les nuages toxiques. Le public se trouve ainsi devant une séquence… Lire la suite Absynth

Bal

Présente dans l’exposition En Suspens avec la vidéo “Go Get Lost !” (2018), Mélanie Pavy revient sur l’ensemble de son travail qui prend pour point d’ancrage le Japon après la catastrophe nucléaire. “Mon travail s’articule autour d’une question à la fois archaïque et éminemment contemporaine, celle de la fin du monde humain, et questionne la possibilité de… Lire la suite Bal

Stéphane Sautour à propos de Everything is a field or a maze, 2018-2019 « L’ensemble des dessins est composé de surfaces de gris colorés, recouvertes de papiers fixés à l’aide d’adhésifs, peuplé de Polaroïds réalisés lors de balades dans la région de Fukushima (Japon), et de dessins (au graphite) de paysages martiens faits à partir d’images collectées par… Lire la suite Cosmogramme

La pile atomique de Chicago, première pile atomique au monde et la première à réaliser une réaction en chaîne auto-entretenue et contrôlée, a été conçue par Enrico Fermi et son équipe dans le cadre du projet Manhattan qui devait conduire à la bombe atomique en 1945. La pile, ancêtre des réacteurs nucléaires, fut construite en 1942 sous les gradins du stade de football américain de l’université de Chicago, dans une salle de squash abandonnée. Le 2 décembre 1942 à 15 h 25, l’équipe dirigée par Fermi retira de la pile une barre de commande enrobée de cadmium, déclenchant la réaction en chaîne de fission nucléaire.
https://www.laradioactivite.com/site/pages/enricofermi.htm

Photo sur papier, gravure au laser, 2017

The Chicago Pile, the world’s first atomic pile and the first self-sustaining controlled nuclear chain reaction, was created by Enrico Fermi and his team as part of the Manhattan project, which would lead to the atomic bomb in 1945. The Pile, a precursor to the nuclear reactor, was built in 1942 in an abandoned squash court under the stands of the American football stadium at the University of Chicago. On 2 December 1942 at 3:15 p.m., the team led by Fermi pulled a control rod covered with cadmium out from the pile, setting off a nuclear fission chain reaction.

Photo on paper, laser engraving, 40 x 30 cm, 2017

La région minière des Monts métallifères (Erzgebirge/Krušnohoři), commune à l’Allemagne et à la République tchèque, revêt un caractère exceptionnel. Exploitée depuis plus de 800 ans pour ses minerais polymétalliques (argent, cuivre, cobalt, nickel, plomb, etc.), elle a été la première à ouvrir un site d’extraction de l’uranium. Cette production a été utilisée localement avec, en… Lire la suite Unesco

“Les réserves d’uranium du Gabon ont été exploitées à partir les années 50. Abondante, de bonne qualité, la matière première était extraite, de Boyindzi, à Oklo, de Mikouloungou à Okelobondo. La compagnie des mines d’Uranium de Franceville en a supervisé l’exploitation, en partenariat avec le CEA. Pour bien faire, on déboisa la région, sur des… Lire la suite Zone verte

Antoine Favre Centrale nucléaire au matin, Peinture à l’Huile, 1000€       “Un soir, en passant à coté d’une centrale nucléaire, je vis les effets de la lumière sur la fumée. J’ai trouvé ça magnifique et j’ai tout de suite eu envie d’essayer de peindre ce genre de sujet, je m’y suis plu et ma… Lire la suite Antoine Favre