Télégraphe-X

O.1928-12

Utilisation d’une machine à rayons X pour déterminer l’état interne d’un poteau télégraphique. Thomas P. Maloy, forestier de la ville, (à droite) et Rex B. Wilsey, du laboratoire de recherche de la société Eastman Kodak, utilisent la machine.

En circulant au plus près des réacteurs détruits, nous découvrons un site en pleine effervescence, lieu d’une reconfiguration des rapports entre l’homme, la nature et la technologie. Autour de nous s’étend un milieu artificialisé à l’extrême. La végétation a disparu et le béton a entièrement recouvert les collines, dans l’espoir de réduire la radioactivité des… Lire la suite Cerisiers

Décontaminer

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Environ 5 centimètres de terre ont été enlevés sur toute la surface agricole. Une couche de granite concassée a été déposée à la place. Seules les forêts nont pas été assainies. Elles constituent pourtant un important réservoir de radioéléments. Les crues, les glissements de terrain, l’érosion des sols, en particulier lors des typhons qui peuvent traverser la région entre juillet et octobre, distribueront dans le paysage les traces de la catastrophe de Fukushima.

Olivier Monod, « Fukushima : les sols décontaminés, pas la forêt », Libération, 20 décembre 2019

L’empereur et l’impératrice du Japon ont assisté, ce dimanche, à une cérémonie du souvenir à Minamisoma, l’une des localités dévastées par la catastrophe de Fukushima en 2011, au cours de laquelle ils ont planté plusieurs arbres en signe de renouveau pour la région. C’était la dernière commémoration de ce type pour le couple impérial qui… Lire la suite Empereur

“Les réserves d’uranium du Gabon ont été exploitées à partir les années 50. Abondante, de bonne qualité, la matière première était extraite, de Boyindzi, à Oklo, de Mikouloungou à Okelobondo. La compagnie des mines d’Uranium de Franceville en a supervisé l’exploitation, en partenariat avec le CEA. Pour bien faire, on déboisa la région, sur des… Lire la suite Zone verte

Sous contrôle

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“Le feu est à 15-20 kilomètres“, a précisé à l’AFP une porte-parole du site, Maïa Roudenko, ajoutant qu’il n’y a “aucun problème là-bas“. Selon le service d’Etat des situations d’urgence, l’incendie s’est déclaré en début d’après-midi heure locale (vers 11 H15 heure de Paris), se propageant sur plusieurs centaines d’hectares. Plusieurs heures plus tard, il n’était… Lire la suite Sous contrôle

Les forêts sont aujourd’hui la principale source de cette contamination secondaire. En effet, quand on rentre dans un sous-bois, le compteur Geiger s’emballe : la radioactivité double, voire quadruple si on la mesure à même le sol, car les arbres et l’humus ont largement fixé le césium radioactif libéré par l’explosion des réacteurs. Or les… Lire la suite Forêt

Décomposition

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Ils ont rempli 600 petits sacs de feuilles non contaminées pour les déposer à différents endroits de la forêt. « Dans les zones sans radiation, 70 % à 90 % des feuilles ont disparu au bout d’un an. Dans des zones plus irradiées, les feuilles gardent près de 60 % de leur poids d’origine. » Preuve, pour les chercheurs, que « la radiation a inhibé la décomposition microbienne » des feuilles qui jonchent le sol du site contaminé. Une découverte qui pourrait aussi expliquer la très lente croissance des arbres aux alentours de Tchernobyl. Ainsi que les très nombreux départs de feu.

Andréa Fradin, « Les arbres morts ne pourrissent pas à Tchernobyl, et c’est un vrai danger », Slate, 28 mars 2014.

Tim Mousseau, de l’université de Caroline du Sud aux États-Unis, et Anders Møller, de Paris-Sud.

La radioactivité émise après l’explosion de la centrale de Tchernobyl en avril 1986 a fortement ralenti la croissance des arbres les années suivantes, a constaté une équipe internationale de chercheurs qui ont réalisé des prélèvements dans la région. Ces conclusions, publiées dans la revue Trees, proviennent de prélèvements faits sur plus d’une centaine de pins sylvestres dans des zones en… Lire la suite Croissance

Cèdre du Japon

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Les cèdres du Japon piègent la moitié de liode-131. Les poussières sur lesquelles sont accrochés les radionucléides adhèrent plus ou moins en fonction de la granularité des aiguilles. Avec le temps, la canopée des résineux va contaminer les sols forestiers. Les éléments radioactifs senfonceront dans le sol. À 30 centimètres de profondeur, ils seront capturés par le réseau racinaire, doù ils seront renvoyés vers la cime des arbres.

Yves Miserey, « Fukushima : contamination de la cime des forêts japonaises », Le Figaro, 14 novembre 2012

La Forêt rousse ou Forêt rouge est le nom donné à la végétation forestière dans une zone de dix kilomètres autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Cette référence à la couleur rouge provient de la couleur brune des pins après leur mort à la suite de l’absorption de niveaux élevés de rayonnement radioactif à la suite de la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 1986. Dans les… Lire la suite Forêt rouge

At the end of World War II on August 6, 1945 an atomic bomb was dropped on Hiroshima by the Americans. The plants and trees in the area around the epicentre were examined in September 1945. Among the survivors were the six Ginkgo biloba trees shown on this page. They were situated near the blast… Lire la suite Gingko

Housenbou

D.1945-14

À un kilomètre de l’épicentre, un vieil arbre se dresse près du temple d’Housenbou. L’édifice est détruit, l’arbre est calciné, tout est mort. Un an plus tard, aucune vie ne reprend sur cette terre irradiée, hormis une petite pousse qui sort du sol à partir de la souche de l’arbre. De cette petite branche, un arbre renaît de ses cendres sans malformation apparente. Pour la reconstruction du temple après la guerre, l’architecte dessina les marches de l’escalier du temple en forme de U, ménageant ainsi un emplacement pour l’arbre.