Color Television

O.1969-5

Americans who owned color televisions were cautioned by the U.S. government to stay at least 6 feet (1.8 m) away from their sets when watching TV, “and to stay away from the sides and the back of the set” because of unsafe levels of radiation. The United States Department of Health, Education and Welfare issued the warning after a report that 1,000 of 5,000 color TV sets in Suffolk County, New York “were emitting more than the accepted level of radiation” of 0.5 milliroentgens of x-ray and gamma ray radiation per hour.

Phantom

O.1969-4

Le mannequin fantôme FM-2 a été mis au point à l’Institut de recherche sur les problèmes médicaux et biologiques de l’Académie des sciences de l’URSS en 1968. Sa première mission a eu lieu à bord de Zond 7 en août 1969. FM-2 a survolé la lune à bord de Zond-7 à une distance de 1984,6 km. FM-2 a été réutilisé lors du vol orbital de six jours de Cosmos 368 en octobre 1970. Il a ensuite été mis à l’honneur au Musée polytechnique de Moscou. Le mannequin avec le visage de Gagarine a été conçu pour étudier l’effet des radiations spatiales sur le corps humain. La tâche était compliquée par le fait que pour évaluer correctement la dose de rayonnement, il fallait que le mannequin réagisse au rayonnement de la même manière que les tissus du corps humain. Cela explique le choix inhabituel des matériaux : blé et sciure de bois.

 

Atomic light

O.2005-5

Dreams, x-rays, atomic radiation, and “invisible men” are phenomena that are visual in nature but unseen. Atomic Light (Shadow Optics) reveals these hidden interiors of cultural life, the “avisual” as it has emerged in the writings of Jorge Luis Borges and Jacques Derrida, Tanizaki Jun’ichirô and Sigmund Freud, and H. G. Wells and Ralph Ellison, and in the early cinema and the postwar Japanese films of Kobayashi Masaki, Teshigahara Hiroshi, Kore-eda Hirokazu, and Kurosawa Kiyoshi, all under the shadow cast by the atomic bombings of Hiroshima and Nagasaki.

Polke

O.1990-3

Uranografien, or autoradiographs of uranium samples.53 This is a link back to the early days of radiation enthusiasm.

Blind test

O.1952-3

Les sujets qui ont observé deux rafales diurnes avaient des yeux adaptés à l’obscurité et se trouvaient dans une caravane étanche à la lumière située à environ 16,1 km des deux rafales.
La moitié des observateurs (nombre total non précisé) n’étaient pas protégés, et l’autre moitié portaient des lunettes de protection rouges dont on a estimé qu’elles transmettaient environ 220C de l’énergie du spectre visible et infrarouge. Tous les observateurs regardaient à travers hublots qui s’ouvraient entre 46 et 52 milisec après le flash, et se refermaient après 2 secondes. Les tests ont été interrompus en raison de deux lésions rétiniennes.

Rayons V

O.1899-1

Inspiré par les premiers rayons X, l’expérimentateur Louis Darget a développé une radiographie portable qui, selon lui, pouvait imprimer des images de pensées et de rêves sur des plaques photographiques. Comprenant une plaque photographique attachée à un bandeau, Darget a soutenu que «Lorsque l’âme humaine produit une pensée, elle envoie des vibrations à travers le cerveau, le phosphore qu’elle contient commence à rayonner et les rayons sont projetés». Exposé plus tard comme une fraude par l’Académie française des sciences, il a néanmoins continué à interpréter les images étranges et fantômes produites par sa radiographie, convaincu que c’était la clé pour comprendre ses rêves.

Pen Castel

O.1908-1

Le manoir de Pen Castel est une demeure noble située sur la commune du Croisic, dans le département français de la Loire-Atlantique. Acquise par Edmond Lorieux, elle est agrandie en 1876. Le prix Nobel de physique Henri Becquerel, gendre de Lorieux, y meurt en 1908 lors d’un séjour

Chagan

O.2016-2

Le lac Chagan (ou lac Balapan), situé au Kazakhstan, est un lac créé par l’essai nucléaire Chagan effectué le  par l’Union soviétique, dans le cadre du programme pacifique d’explosions nucléaires pour l’économie nationale. Le but de cette explosion, comme de nombreuses autres de ce programme, était de créer artificiellement des réservoirs d’eau. Après la création du cratère, un canal d’alimentation a ensuite été établi avec des engins de terrassement, pour le remplir. Souvent considéré comme un « lac atomique », il a un volume d’environ 10 000 000 m3. En 2016, l’artiste Louis-Cyprien Rials le traverse à la nage.

«L’oeil est un organe plus sensible qu’on le croyait jusqu’alors», souligne Jean-François Lecomte, de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), secrétaire du comité 4 de la CIPR, chargé de l’application des recommandations. Ce n’est qu’à la fin des années 1990 que plusieurs études épidémiologiques ont montré que la radioactivité augmente le risque de cataracte, une maladie de la vieillesse qui se traduit par une opacification du cristallin et peut conduire à la cécité.

Transuranic

O.2020-4

Abbey Hepner’s Transuranic series includes images of every nuclear site in the Western United States that sends radioactive waste to the Waste Isolation Pilot Plant (WIPP). Waste stored in this facility in southern New Mexico is buried deep in the earth and is intended to rest for 10,000 years. Hepner printed her photographs using uranium salts instead… Lire la suite Transuranic

τ Meson

O.1948-1

Figure 2. The famous observation of the τ meson in nuclear emulsion exposed to cosmic rays. This was the first clear indication of the existence of the many heavy mesons which have now been identified. The experiment used electron sensitive emulsion, which had just been produced, and was carried out by Brown, Camerini, Fowler, Muirhead,… Lire la suite τ Meson

In particle and nuclear physics, a nuclear emulsion plate is a photographic plate with a particularly thick emulsion layer and with a very uniform grain size. Like bubble chambers, cloud chambers, and wire chambers nuclear emulsion plates record the tracks of charged particles passing through. They are compact, have high density and produce a cumulative record, but have the disadvantage that the plates must be developed… Lire la suite Emulsion nucléaire

En 1818, Caspar David Friedrich peint l’un de ses paysages les plus emblématiques : Voyageur devant une mer de nuages. La toile représente un homme vu de dos, qui contemple des monts métallifères. La mine où l’uranium fut identifié pour la toute première fois se trouve à quelques kilomètres de là.

Les Archives γ se donnent pour fin de documenter l’histoire et les métamorphoses de la matière radioactive – et à travers elles l’homme nucléaire. Ces archives compilent des recherches scientifiques et artistiques, des projets aboutis ou avortés, des fantasmes ou des réalités, des histoires réelles et des fictions, des catastrophes et des accomplissements, ses usages et ses détournements. Elles ont trait au design, à la géopolitique, aux science de la terre et de la vie, aux faits divers, à l’archéologie, à l’océanographie, à l’astronomie, à l’économie, à l’histoire de l’art, à la médecine, et à tout ce qui de près ou de loin a été irradié par l’atome. Prises ensemble, ces archives témoignent de l’empire ouvert par le nucléaire dans nos esprits. Elles constituent les premiers actes de ce que l’on serait tenté d’appeler une civilisation nucléaire.

 

The γ Archives document the history and metamorphoses of radioactive matter – and through them man of the atomic area. These archives compile scientific and artistic research, successful or aborted projects, fantasies or realities, real stories and fictions, disasters and accomplishments, its uses and its diversions. They relate to design, geopolitics, earth and life sciences, news items, archaeology, oceanography, astronomy, economics, history of the art, medicine, and everything that has been directly or indirectly irradiated by the atom. Taken together, these archives bear witness to the empire opened up by atomic power in our minds. They constitute the first acts of what one would be tempted to call a nuclear civilization.

Stéfane Perraud – Aram Kebabdjian

Cours magistraux

O.2018-6

Depuis la rentrée, les apprentis ingénieurs de la filière Génie nucléaire, dotés de casques de réalité virtuelle, peuvent depuis leur salle de cours se déplacer au cœur de réacteurs nucléaires. Retour en image sur l’étonnant voyage qui leur est permis de faire durant leur temps de formation et sur une filière d’excellence à la pédagogie… Lire la suite Cours magistraux

Corridor vert

O.2019-1

Trente-trois ans après, le président a fait du site un lieu touristique officiel et prévoit la création dun « corridor vert » en vue dune meilleure circulation des visiteurs dans la zone. Il sagira notamment daméliorer les sentiers de randonnée, les voies navigables et le réseau de téléphonie mobile. Le président ukrainien a ainsi déclaré : « Tchernobyl a été un point noir de limage ukrainienne. Il est temps de changer cela. »

Annick Berger, « Tchernobyl devient officiellement un site touristique !», Capital, 12 juillet 2019

 

Eden-cinema

O.2019-3

À Cosne-sur-Loire, à l’occasion de la sortie du film Fukushima le couvercle du soleil, mercredi 6 mars, l’association “Sortir du nucléaire” avait prévu une rencontre/débat autour du film. Les tracts sont imprimés, les affiches placardées. Mais dix jours avant l’événement, le gérant du cinéma est convoqué à la mairie. La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, à 15 kilomètres de là, a fait savoir qu’elle ne voulait pas de cette rencontre.

27 juin 2018. EDF, Dassault Systèmes et Capgemini ont annoncé un accord de partenariat pour la transformation numérique de l’ingénierie nucléaire du groupe public. Leur objectif : accompagner les projets industriels dans la durée grâce à la mise en place de la plate-forme 3DExperience. L’outil contribuera à concevoir les jumeaux numériques des centrales nucléaires.
https://www.assystem.com/fr/parole-d-experts/lingenierie-nucleaire-passe-au-numerique/

La pile atomique de Chicago, première pile atomique au monde et la première à réaliser une réaction en chaîne auto-entretenue et contrôlée, a été conçue par Enrico Fermi et son équipe dans le cadre du projet Manhattan qui devait conduire à la bombe atomique en 1945. La pile, ancêtre des réacteurs nucléaires, fut construite en 1942 sous les gradins du stade de football américain de l’université de Chicago, dans une salle de squash abandonnée. Le 2 décembre 1942 à 15 h 25, l’équipe dirigée par Fermi retira de la pile une barre de commande enrobée de cadmium, déclenchant la réaction en chaîne de fission nucléaire.
https://www.laradioactivite.com/site/pages/enricofermi.htm

Photo sur papier, gravure au laser, 2017

The Chicago Pile, the world’s first atomic pile and the first self-sustaining controlled nuclear chain reaction, was created by Enrico Fermi and his team as part of the Manhattan project, which would lead to the atomic bomb in 1945. The Pile, a precursor to the nuclear reactor, was built in 1942 in an abandoned squash court under the stands of the American football stadium at the University of Chicago. On 2 December 1942 at 3:15 p.m., the team led by Fermi pulled a control rod covered with cadmium out from the pile, setting off a nuclear fission chain reaction.

Photo on paper, laser engraving, 40 x 30 cm, 2017

Silence

O.2017-2

Plusieurs témoignages restituent ainsi la texture sonore propre à ces espaces désertés, post-catastrophiques. On n’entendait aucun oiseau, diront certains. On n’entendait justement qu’un seul oiseau, diront d’autres. Un trop peu ou un trop-plein qui sonnent l’un et l’autre inhabituels.

Smart

O.2016-4

Si vous voulez mesurer la radioactivité avec votre smartphone Android ou iOS, il vous suffira d’acheter ce petit FTLAB FSG-001 qui est un compteur Geiger de poche, puis de le brancher à votre appareil via sa prise jack. Pour quoi faire me direz-vous ? Et bien pour mesurer la radioactivité de votre environnement, ce qui… Lire la suite Smart

Atomteller

O.2015-5

Mémorial de l’erreur, c’est ainsi que les créateurs présentent leur service d’assiettes nucléaires, qui figurent les centrales nucléaires allemandes.  Ce service en porcelaine répond avec humour à la peur durable. Elle nous rappelle la présence continue de l’énergie nucléaire et de ses déchets qui vont continuer à rayonner sur plus de 17 millions d’années, tout… Lire la suite Atomteller

Isotopia est une île boréale restée secrète jusqu’à sa découverte le 13 janvier 2015 au campus de Villeneuve-dAscq. Stéfane Perraud et Aram Kebabdjian en ont décrit et représenté les particularités dans un chassé-croisé dimages, dinstallations et de textes. Ce lieu fictif, à la fois décharge à ciel ouvert et laboratoire scientifique, est né dune relecture littérale de la table des isotopes, traversée du nord au sud par une « vallée de la stabilité » telle quon la découvre dans les manuels de chimie. Au loin, dans la masse des montagnes, de petits sentiers filent à deux pas des cimes. Seuls les chasseurs, solidement harnachés, sy risquent les uns derrière les autres.

Cartographie d’Isotopia, gravure laser sur poirier 60 x 90 cm, 2015

Isotopia is a northern isle that remained secret until it was discovered at the Villeneuve-d’Ascq campus on 13 January 2015. Through a series of images, installations, and texts, Stéfane Perraud et Aram Kebabdjian have documented and depicted its distinguishing features. This fictitious place, at once an open-air rubbish dump and a scientific laboratory, was inspired by a literal rereading of the table of nuclides found in chemistry manuals. A “valley of stability” runs from north to south. In the distance, amongst the mountains, small paths approach the summit. Only hunters, securely harnessed, venture there one after the other.

Cartography of Isotopia, laser engraving, pear wood, 60 x 90 cm, 2015

Suite brève et intense à son dernier long (4 Bâtiments face à la mer, compétition internationale FID2012), Philippe Rouy se rapproche, si l’on peut dire, du foyer de la catastrophe de Fukushima autant que du cœur de ce dérèglement invisible. À la différence du précédent qui montrait des images en plan large du site, et… Lire la suite Machine to machine

L’artiste suisse Julian Charrière a photographié le polygone nucléaire de Semipalatinsk au Kazakhstan où avaient lieu une grosse partie des essais nucléaires soviétiques pour photographier les ruines des installations sur du film noir et blanc avec un appareil moyen format argentique. Il a ensuite réalisé une double-exposition en irradiant les films avec des radiations nucléaires pour visualiser les vestiges… Lire la suite Julian Charrière

Hawc

O.2013-1

Imaginée par Philip Morrison, physicien américain associé au premier essai atomique, lastronomie gamma observe le spectre électromagnétique des rayons gamma témoins directs de tous les événements extrêmes du cosmos. Le 1er août dernier, lobservatoire gamma HAWC, sur le sommet du volcan Sierra Negra, à 4 100 m daltitude, a commencé à détecter de petits flashs bleus dans de grosses cuves remplies deau pure.

http://www.hawc-observatory.org

Cataracte

O.2013-2

Tout comme les survivants des bombardements atomiques dHiroshima et Nagasaki, les oiseaux et les mammifères de la région souffrent de cataracte et présentent des cerveaux plus petits. Ce sont les conséquences directes de lexposition aux substances radioactives présentes dans lair, leau et la nourriture. Image : Hirondelle rustique de Tchernobyl, brume importante sur la cornée, par Timothy Alexander Mousseau, Anders Pape Møller

Timothy Mousseau, « Non Tchernobyl n’est pas devenu une réserve naturelle », The Conversation, 26 avril 2016

Oziorsk

O.2012-1

La ville d’Oziorsk est bâtie en 1948, au milieu de la forêt. On y produit le plutonium des bombes atomiques. Jusquen 1993, elle ne figure sur aucune carte. À partir des années 1950, 250 000 animaux y ont été exposés à des rayons ionisants pour analyser leurs effets. Des étagères pleines de lames, d’échantillons et de blocs de cire dans des sacs en plastique… Soile Tapira est venue récupérer ces précieuses archives pour les déposer au Centre Helmholtz, Munich.

Alison Abbott, « Les aventuriers de l’archive perdue », Courrier international, 4 juillet 2012. Originalement paru dans Nature 485, 9 mai 2012

4 bâtiments

O.2011-4

Trois mois après la catastrophe survenue à Fukushima en mars 2011, la TEPCO, exploitant de la centrale nucléaire installe une livecam sur le site. Ces images, où dates et heures défilent à vue, sont accessibles sur internet. Ce sera là, défi audacieux relevé par Philippe Rouy, la matière visuelle exclusive de 4 bâtiments, face à la… Lire la suite 4 bâtiments

Herbarium

O.2011-4

Anaïs Tondeur, Chernobyl Herbarium, Linum strictum, Zone d’Exclusion, Tchernobyl, Niveau de radiation : 1.7 µSv/h

Débuté en 2011, ce projet prend la forme d’un herbier rayographique composé de trente photographies, créées en parallèle des recherches conduites par Martin Hajduch, de l’Institut de génétique et de biotechnologies des plantes de l’Académie des Sciences Slovaque, à Nitra. Ce laboratoire analyse les empreintes de la radioactivité sur la flore, en portant un intérêt particulier aux plantes herbacées, de la famille des Linacées, qu’il plante dans les zones fortement irradiées, autour de la centrale de Tchernobyl.

Simulateur

O.2011-1

On a failli vous proposer ce simulateur de gestion du refroidissement de centrale nucléaire comme jeu chronophage du jour, et puis en fait, non. Parce qu’on n’a rien compris aux règles, que tout part en vrille dès qu’on touche à une manette, et aussi (surtout) parce que c’est complètement flippant. Il y a sans doute un lien, d’ailleurs…

Camille Gévaudan, Libération, 22 mars 2011

Ce train accueille les touristes et répond aux besoins industriels de la zone. Située à 4 mètres au-dessus du sol, la voie offre une vue dégagée sur le paysage. Les vieux objets éparpillés à lhorizon apparaissent comme des attractions touristiques. Les façades vitrées sont équipées de stores métalliques pour protéger les visiteurs de la radioactivité. Les trains sont lavés dans la zone de décontamination de la gare. Lespace entre les quais sert aux guides touristiques.

Architecte : Arina Ageeva. Consultants : Konstantin Bondarenko, Dmitry Zhukov, 2011

 

De 1951 à 1962, le Nevada a été le théâtre du sublime technologique sous sa forme ultime. Visible depuis les toits des hôtels-casinos, le spectacle des champignons atomiques constituait alors une attraction touristique. LAtomic Testing Museum revient sur cette histoire — ses bons et ses mauvais côtés — à travers des vidéos, des reconstitutions et des explications détaillées.

Guide Vert Etats-Unis, Michelin

Tulse Luper

O.2003-1

The Tulse Luper Suitcases est un projet multimédia britannique de Peter Greenaway comprenant quatre longs métrages, des sites internet. Le projet est décrit par Greenaway comme une histoire personnelle de l’Uranium et comme l’autobiographie d’un prisonnier professionnel.

Chambre d’or

O.1996-1

Au Japon, lobservatoire Super-Kamiokande étudie les neutrinos. Ce sont des particules élémentaires produites par des réactions nucléaires. Les plus énergétiques viennent des cataclysmes cosmiques les plus violents (trous noirs, supernovas et big bang). À un kilomètre sous terre, dans une « chambre dor », les scientifiques tentent dobserver loscillation des neutrinos et de prédire lapparition de supernovas.

Thomas Boisson, Futura Science / Trust My Science, 25 juin 2018

IceCube

O.1990-1

Francis Halzen, de luniversité du Wisconsin : « Jai imaginé exploiter la lumière Tcherenkov, un flash bleuté très tenu généré par la collision dun neutrino avec le noyau dun atome dans la glace. » La première expérience a lieu en août 1990 au Groenland. Elle permet de détecter des muons provenant de linteraction des rayons cosmiques avec latmosphère, au fond de la banquise. En 2005, il déclare : « Grâce à AMANDA, on a enregistré un murmure ; avec IceCube, on va écouter le son dune contrebasse ».

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-amanda-neutrinos-mystere-sursauts-gamma-14835/

 

Syndrome chinois

O.1979-1

Le Syndrome chinois (The China Syndrome) est un film américain de type thriller réalisé par James Bridges, sorti en 1979. Son titre fait allusion au « syndrome chinois », un accident hypothétique où le matériel en fusion d’un réacteur nucléaire pourrait traverser la croûte terrestre après l’emballement du réacteur. Kimberley Wells, une journaliste américaine employée par la chaîne de télévision KXLA, tourne un documentaire à la… Lire la suite Syndrome chinois

Voyager 2

O.1977-1

Chargée d’un générateur thermoélectrique à radioisotope fonctionnant plutonium 238, lui-même dérivé de l’Uranium 235 ou 238, la sonde Voyager 2, quitte la terre le 20 août 1977. Elle a pu être dirigée vers Uranus puis Neptune en utilisant l’assistance gravitationnelle lors des survols de Saturne en 1981 et d’Uranus en 1986. En raison de la… Lire la suite Voyager 2

Neutrino

O.1970-1

  Première observation mondiale d’un neutrino dans une chambre à bulles à hydrogène liquide, au Laboratoire d’Argonne, au sud-ouest de Chicago, en 1970. Un neutrino (muonique) est impliqué dans la réaction de production d’un muon par collision avec un proton

Astronomie gamma

O.1958-1

L’astronomie gamma est le domaine de l’observation astronomique centrée sur le spectre électromagnétique des rayons gamma. Ces derniers englobent les photons émis à des énergies supérieures à 511 keV, et constituent la plus grande forme d’énergie lumineuse observable dans l’univers. Les rayons gamma sont les témoins directs de tous les événements extrêmes ponctuant la vie du cosmos. Au cours de ces phénomènes, la… Lire la suite Astronomie gamma

Tomographie

O.1956-2

La tomographie par émission de positons (TEP) est une méthode d’imagerie médicale pratiquée par notre centre qui permet de mesurer en trois dimensions l’activité métabolique d’un organe grâce aux émissions produites par les positons issus de la désintégration d’un produit radioactif injecté au préalable. La TEP repose sur le principe de la scintigraphie consistant à… Lire la suite Tomographie

Scintigraphie

O.1956-1

La scintigraphie ou gammagraphie est une technique dimagerie médicale réalisée dans les services de médecine nucléaire. Le patient reçoit des isotopes radioactifs qui se fixent sur les organes ou les tissus que lon cherche à explorer (os, poumons, cœur, reins, foie). Une gamma-caméra détecte les rayons et reconstruit limage.

https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-anatomie-et-examens/2537848-scintigraphie-definition-resultat-indications-risques/

Tissus

O.1950-2

Oziorsk, une ville russe située au cœur de l’Oural, dissimule les reliques d’une expérience secrète de grande ampleur. A partir des années 1950 et jusqu’à la fin de la guerre froide, près de 250 000 animaux y ont été exposés à des radiations. Certains ont été bombardés de rayonnements a, b et g, d’autres ont été… Lire la suite Tissus

Quelques semaines après, on vit apparaître des traces sur le sol. Le flash de lumière et de chaleur dû aux rayonnements thermiques avait décoloré le béton et rendu visibles les ombres portées sur le sol. Là, un homme présent au moment du drame, ici une échelle, une vanne ou les pylônes dun pont, qui avaient en quelque sorte « protégé » le mur des dommages causés par la bombe.

http://www.ac-grenoble.fr/college/sand.la-motte servolex/spip31/IMG/pdf/fiche_repere_hiroshima_yves_klein-2-2.pdf

Shelter

O.1945-3

Le bunker S-10,000 utilisé par les observateurs. TRINITY PHOTOGRAPH – Photograph from DNA-6028F, Project Trinity – Figure 2-3: The South Shelter (Control Point).

Philip Morrison

O.1958-2

En 1945, Philip Morrison fait partie des physiciens qui travaillent à l’élaboration de la première bombe nucléaire américaine. Il transporte le dispositif de détonation de l’engin nucléaire sur le siège arrière de sa Dodge. Après la guerre, il devient l’un des plus farouches opposants au développement des armes atomiques. En 1958, il publie une série d’articles qui jettent les bases de ce qui deviendra l’astronomie gamma, et qui permet d’observer les plus violents phénomènes du cosmos grâce aux rayons gamma qui viennent frapper la terre dans de grandes piscines d’eau purifiées.

Marietta Blau est pionnière dans l’application des méthodes photographiques pour révéler les processus nucléaires à l’œuvre. En 1937, elle découvre des « étoiles de désintégration » — des traces de désintégrations nucléaires massives — dans les émulsions photographiques qu’elle expose pendant cinq mois sur le mont Hafelekar en Autriche. Elle observe ainsi la première trace d’une réaction nucléaire provoquée par les rayons cosmiques.

https://www.mediachimie.org/ressource/marietta-blau-et-les-m%C3%A9thodes-photographiques-de-d%C3%A9tection-des-particules-charg%C3%A9es

Hess

O.1912-1

En août 1912, le physicien autrichien Victor Hess fit un vol en montgolfière. Il revint sur terre avec la preuve des rayons cosmiques fixés sur ses plaques photosensibles.

CNRS, « Rayons cosmiques : particules de lespace »

Eusapia

O.1905-1

Pierre fait tout pour qu’Eusapia ne puisse pas bouger la table devant laquelle elle est assise. La flamme de la bougie détecte le moindre de ses mouvements. Malgré cela, par trois fois, la table s’élève et reste quelques secondes en l’air. Plusieurs savants étaient déjà convaincus des capacités d’Eusapia Palladio à déplacer des objets à distance ou à faire apparaître des « ectoplasmes ». Pierre Curie conclut que le phénomène doit avoir un rapport avec l’énergie.

https://www.acoupdelles.fr/post/2017/12/05/marie-curie-chimie-et-spiritisme

 

 

Becquerel

O.1896-1

Henri Becquerel a 43 ans. Un homme doux et modeste. Son grand-père s’était pris de passion pour la phosphorescence lors dun voyage à Venise, en découvrant la lagune éclairée par des algues luminescentes. Il avait élevé des vers luisants et collectionné des minéraux fluorescents, dont des cristaux d’uranium. Son père, passionné par la photographie, est le premier à mettre en évidence la partie ultraviolette du spectre solaire. Henri identifie le rayonnement radioactif en disposant des sels duranium sur une plaque photosensible, marquée, sans avoir vu le jour.

https://journals.openedition.org/bibnum/848

Uranit

O.1789-1

Le 13 mars 1781, le musicien et astronome William Herschel observe une planète inconnue des Anciens qu’il nomme Uranus — dieu du ciel détruisant tout ce qu’il engendre. Le 24 septembre 1789, Martin Klaproth découvre un métal qu’il nomme « urane » en référence à la planète. Le 20 août 1977, chargée d’une batterie au plutonium, dérivé de l’uranium, la sonde spatiale Voyager 2 part explorer la planète Uranus.

https://www.societechimiquedefrance.fr/Uranium.html