Project A119
Sous le nom de “A Study of Lunar Research Flights”, l’armée de l’air envisage secrètement de tirer des missiles nucléaires sur la Lune.
Sous le nom de “A Study of Lunar Research Flights”, l’armée de l’air envisage secrètement de tirer des missiles nucléaires sur la Lune.
La première proposition de programme a été faite par Keldysh et a servi de base aux travaux ultérieurs. Le premier projet reçut la désignation E-1 et avait pour but de toucher la Lune, les deuxième [et troisième projets] furent appelés E-2 [et E-3] et prévoyaient un “survol” de la Lune pour prendre des photos de la face cachée, et le troisième [quatrième] – E-3 [E-4] – avait pour but d’atteindre la Lune et de faire exploser une charge nucléaire à sa surface.
The Lop Nur nuclear test site in northwestern China, photographed on December 8, 1966, during a KH-7/GAMBIT satellite reconnaissance mission. A test occurred on December 28, 1966.
Americans who owned color televisions were cautioned by the U.S. government to stay at least 6 feet (1.8 m) away from their sets when watching TV, “and to stay away from the sides and the back of the set” because of unsafe levels of radiation. The United States Department of Health, Education and Welfare issued the warning after a report that 1,000 of 5,000 color TV sets in Suffolk County, New York “were emitting more than the accepted level of radiation” of 0.5 milliroentgens of x-ray and gamma ray radiation per hour.
Le mannequin fantôme FM-2 a été mis au point à l’Institut de recherche sur les problèmes médicaux et biologiques de l’Académie des sciences de l’URSS en 1968. Sa première mission a eu lieu à bord de Zond 7 en août 1969. FM-2 a survolé la lune à bord de Zond-7 à une distance de 1984,6 km. FM-2 a été réutilisé lors du vol orbital de six jours de Cosmos 368 en octobre 1970. Il a ensuite été mis à l’honneur au Musée polytechnique de Moscou. Le mannequin avec le visage de Gagarine a été conçu pour étudier l’effet des radiations spatiales sur le corps humain. La tâche était compliquée par le fait que pour évaluer correctement la dose de rayonnement, il fallait que le mannequin réagisse au rayonnement de la même manière que les tissus du corps humain. Cela explique le choix inhabituel des matériaux : blé et sciure de bois.
Dreams, x-rays, atomic radiation, and “invisible men” are phenomena that are visual in nature but unseen. Atomic Light (Shadow Optics) reveals these hidden interiors of cultural life, the “avisual” as it has emerged in the writings of Jorge Luis Borges and Jacques Derrida, Tanizaki Jun’ichirô and Sigmund Freud, and H. G. Wells and Ralph Ellison, and in the early cinema and the postwar Japanese films of Kobayashi Masaki, Teshigahara Hiroshi, Kore-eda Hirokazu, and Kurosawa Kiyoshi, all under the shadow cast by the atomic bombings of Hiroshima and Nagasaki.
Uranografien, or autoradiographs of uranium samples.53 This is a link back to the early days of radiation enthusiasm.
Les sujets qui ont observé deux rafales diurnes avaient des yeux adaptés à l’obscurité et se trouvaient dans une caravane étanche à la lumière située à environ 16,1 km des deux rafales.
La moitié des observateurs (nombre total non précisé) n’étaient pas protégés, et l’autre moitié portaient des lunettes de protection rouges dont on a estimé qu’elles transmettaient environ 220C de l’énergie du spectre visible et infrarouge. Tous les observateurs regardaient à travers hublots qui s’ouvraient entre 46 et 52 milisec après le flash, et se refermaient après 2 secondes. Les tests ont été interrompus en raison de deux lésions rétiniennes.
Inspiré par les premiers rayons X, l’expérimentateur Louis Darget a développé une radiographie portable qui, selon lui, pouvait imprimer des images de pensées et de rêves sur des plaques photographiques. Comprenant une plaque photographique attachée à un bandeau, Darget a soutenu que «Lorsque l’âme humaine produit une pensée, elle envoie des vibrations à travers le cerveau, le phosphore qu’elle contient commence à rayonner et les rayons sont projetés». Exposé plus tard comme une fraude par l’Académie française des sciences, il a néanmoins continué à interpréter les images étranges et fantômes produites par sa radiographie, convaincu que c’était la clé pour comprendre ses rêves.
Two thousand miles away from the U.S. A-bomb tests in 1945, something weird was happening to Kodak’s film.
Le prototype, dénommé “Duga” (sans suffixe numérique et au nom de code 5H77) a été implanté dès 1970 ; il est composé d’un émetteur et d’un récepteur, séparés d’une distance de 30 kilomètres, près des villages de Luch et Kaynivka. Le deuxième radar, le plus important, dénommé “Duga-1” (nom de code 5H32-Ouest), a été implanté durant les années 70 ; il est composé de deux émetteurs installés à Liubech, et de deux récepteurs installés à Tchernobyl-2. C’est le plus connu des trois, en raison de l’implantation de ses récepteurs dans la zone d’exclusion de Tchernobyl
Huron King Test Chamber, located to the right of 3-08 Road in Area 3, 600 meters from its original location. The Huron King test chamber contained a communications satellite and other space-related experiments, and simulated a space environment. It was used for a rare type of Vertical Line of Sight underground test conducted by the Defense Nuclear Agency, forerunner of the Defense Threat Reduction Agency. The device, which was less than 20 kilotons in yield, was detonated on June 24, 1980.
Mercury est une localité du sud du Nevada, dans le comté de Nye, située à 100 km au nord-ouest de Las Vegas. Ce village voisine avec la Nellis Air Force Range et fait partie intégrante du site d’essais du Nevada ce qui fait qu’il n’est pas accessible au public.
The Nuclear Weapon Archive, A Guide to Nuclear Weapons
The CTB (Chernobyl Tissue Bank) is a unique venture. It is the first international cooperation that seeks to establish a collection of biological samples from tumours and normal tissues from patients for whom the aetiology of their disease is known – exposure to radioiodine in childhood.
Over the past 60 years a great number of very large datasets have been generated from the experimental exposure of animals to external radiation and internal contamination. This accumulation of ‘big data’ has been matched by increasingly large epidemiological studies from accidental and occupational radiation exposure, and from plants, humans and other animals affected by environmental contamination. We review the creation, sustainability and reuse of this legacy data, and discuss the importance of Open data and biomaterial archives for contemporary radiobiological sciences, radioecology and epidemiology.
https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/09553002.2019.1589026
100 Suns are limited edition atomic bomb snowglobes from an installation of one-hundred globes, one for every above-ground atomic bomb at the Nevada Test Site. Each bomb is numbered and signed with an individual name tag on the base, and comes with a brochure about the tests and a list of all 100 names.
https://www.kerischroeder.com/shop/100-suns-atomic-bomb-snowglobe-and-booklet
L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) est un Établissement public à caractère industriel et commercial (ÉPIC) chargé de la gestion des déchets radioactifs en France. En 2003, l’ANDRA choisit d’inscrire certaines de ses archives sur du papier permanent avec de l’encre résistante, garantissant une préservation d’au moins 300 ans, afin de se conformer au décret no 2003-30 du 10 janvier 2003 qui oblige le centre d’enfouissement de déchets radioactifs de la Manche à pérenniser l’information relative aux déchets stockés au-delà de sa fermeture.
The Toxic Camera, Konvas Autovat, 2012
Bronze and concrete
9 3/4 × 7 3/4 × 7 3/4 in
24.8 × 19.7 × 19.7 cm
Edition of 4
The Toxic Camera is a short film by British artists and Turner Prize nominees Jane and Louise Wilson that reflects on the 1986 Chernobyl disaster. Inspired by the story of filmmaker Vladmir Shevcheko, who died a few months after making Chernobyl: A Chronicle of Difficult Weeks, and his highly radioactive camera, The Toxic Camera interconnects the stories of survivors, 25 years later, to explores the vulnerable nature of the landscape and the human body.
Abel Niépce de Saint-Victor découvre, entre 1857 et 1861, que certains sels sont capables de voiler les émulsions photographiques, même dans l’obscurité. Ses résultats sont communiqués par Chevreul à l’Académie française des sciences, le . Abel Niépce de Saint-Victor réalise, en 1858, que cet effet anormal est dû aux sels d’uranium. Il s’aperçoit que la « lumière » qui impressionne ses plaques photographiques n’est due, ni à la phosphorescence, ni à la fluorescence, car les sels peuvent voiler les plaques très longtemps après avoir été exposés à la lumière du Soleil. C’est à Henri Becquerel que va être attribuée la paternité de la découverte, en 1896, de la radioactivité naturelle.
PERSÉE (Plateforme expérimentale de recherches sur l’épuration des effluents radioactifs) est un banc d’essais dédié à l’étude des dispositifs d’épuration des effluents gazeux dans les installations nucléaires et les laboratoires, usines ou établissements hospitaliers sources d’iode radioactif. La spécificité de ce banc d’essai est de reproduire fidèlement les conditions de température, de pression et d’humidité caractéristiques des effluents rejetés par les installations, en fonctionnement normal ou accidentel.
The Desert Music est une œuvre orchestrale de Steve Reich datant de 1984 pour orchestre symphonique et chœur. Cette œuvre est basée sur une sélection de poèmes de l’Américain William Carlos Williams, d’après son recueil homonyme de poèmes The Desert Music and Other Poems (1954). L’utilisation du mot Desert est en relation avec trois lieux qui ont influencé Reich : le désert du Sinaï qui a vu la fuite des juifs d’Égypte, le désert de Judée dans lequel Jésus se retire et a ses visions, et enfin le désert de White Sands au Nouveau-Mexique où fut mis au point les armements atomiques américains. Le mot Desert est également en lien direct avec les terres ravagées par les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki en 1945.
https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Desert_Music#cite_note-4
Ludovic Bernhardt, Réacteur 3 [Fukushima] est une exploration poétique des vidéos filmées par les robots explorateurs et “décontaminateurs” de la centrale nucléaire de Fukushima : errance du robot Little Sunfish qui s’est aventuré dans les eaux radioactives du réacteur 3 de la centrale.
Ce livre veut enfoncer le langage dans les toxicités visuelles, sombres et granuleuses, de la catastrophe techno-scientifique. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, des zones interdites à l’homme par leur haut degré de contaminations radioactives s’installent dans une géographie du chaos : les robots se substituent à l’être humain pour explorer l’inexplorable. Réacteur 3 [Fukushima] est un texte post-apocalyptique sur la catastrophe nucléaire, la robotisation du monde contemporain, les images-machines et leurs pulsions scopiques.
Aurélie Pétrel, Vincent Roumagnac : Partition : Fukushima #1, 2013
Trois tirages, dos bleu, 100 x 66 cm, cadre en noyer massif huilé, 106 x 5,5 x 75 cm, verre
Tirage, dos bleu, 150 x 249 cm, structure en acier et trois pinces à dessin
Impression directe sur peuplier, lasure blanche et incolore, 150 x 252 cm
Auteur de l’image rephotographiée : Vincent Roumagnac
Trois plaques en verre, 100 x 0,6 x 67 cm, plaque en verre, 100 x 0,6 x 80 cm, structure en acier
Trois résidus, impression directe sur peuplier, lasure blanche et incolore, 150 x 252 cm
Bettina Samson, Comment, par hasard, Henri Becquerel découvrit la radioactivité, 2008-2009
Série de 9 photographies argentiques sur papier baryté, 80 x 100 cm
Photographie Martin Argyroglo
Habitantes des zones désertées de Fukushima, les couleuvres obscures permettent aux scientifiques de mesurer les niveaux de radioactivité, dix ans après la catastrophe de la centrale nucléaire.
La salle de répétition du Conservatoire de Prypiat, ville évacuée en 1986. Dans un décor délabré, dans une pièce aux portes et fenêtres ouvertes, trône un piano renversé. Quelle est l’histoire de cette scène ?
“Le principe” de Jérôme Ferrari : Heisenberg, de la science à la bombe
Au lieu unique, à Nantes, l’auteur Aram Kebabdjian et l’artiste Stéfane Perraud explorent la réalité et l’imaginaire de l’âge nucléaire par le bais d’archives, d’une vidéo sur un futur site d’enfouissement, de mystérieuses sculptures et d’une installation de réalité virtuelle, Zone bleue. Il fallait bien les ressources conjointes du document et de la fiction pour tenter d’appréhender cet irreprésentable que constitue la « demi-vie » des déchets nucléaires, située à quelques milliers d’années de notre temps présent.
“This work is a sonic presentation of four deserted rooms inside the ‘Zone of Alienation’ in Chernobyl, Ukraine, recorded in October 2005. Jacob Kirkegaard deliberately picked rooms that were once active meeting points for people. … By listening to the silence of the four radiating spaces he aims to unlock a fragment of the time existing inside the zone. …
…In each room he made a recording of 10 minutes and then played the recording back into the room, recording it again. This process was repeated up to ten times. As the layers got denser, each room slowly began to unfold a drone with various overtones.”
Robert Malaval
Radium
Acrylique et paillettes sur toiles, 1977, 120×120
Radium 23, by Jean-Michel Basquiat 1982-1983 acrylic and oilstick on canvas 94 1/2 x 62 in. (240 x 157.5 cm) This work is accompanied by a certificate of authenticity issued by the Authentication Committee for the Estate of Jean-Michel Basquiat. Contempory art evening sale 15 november 2012 Estimate $3,000,000 – 5,000,000 SOLD FOR $3,666,500 https://www.phillips.com/detail/jeanmichel-basquiat/NY010412/28 Radium jaw or radium necrosis is… Lire la suite Radium 23
L’œuvre la plus marquante est sans aucun doute l’extraordinaire vidéo de l’artiste lithuanienne Emilija Škarnulytė. Le spectateur suit l’évolution d’une sirène. Partie des eaux d’une centrale nucléaire, cette dernière se faufile dans un tunnel pour déboucher au pied d’un glacier dans l’Arctique et poursuivre sa course vers le large. Filmée en partie dans une base de l’Otan en Norvège, accompagnée par une bande son sombre et anxiogène, Sirenomelia (notre photo d’ouverture) mélange une approche documentaire, aux prises somptueuses, au fabuleux pour cartographier des paysages quasiment post-humains.
Les hyperobjets que sont, par exemple, les matériaux nucléaires, les objets manufacturés qui résistent à la dégradation (le Styrofoam ou les sacs de plastique) (ibid. : 1) ou le réchauffement planétaire (« global warming ») (ibid. : 7), ont en commun de se déployer sur un temps long, d’investir un espace étendu et d’être toujours là.
Comme toutes les matière vivantes, l’orge distillée en whisky a absorbé du carbone : du carbone 12 “ordinaire” et une faible proportion de ses isotopes 13 et 14. C’est l’étude des proportions respectives de carbone 14 et de carbone 12 et 13 qui permet aux archéologues de dater les vieux objets faits de matière organique. Au fil du temps, le carbone 14 se désintègre selon une loi connue. Donc, plus la proportion de l’isotope 14 est faible, plus l’objet est vieux. Si l’orge qui a été distillée a poussé après les essais nucléaires, ce taux de carbone 14 sera anormalement élevé. Cité par The Telegraph, le directeur du laboratoire d’Oxford Tom Highman parle d’une “signature” spécifique de la deuxième moitié du XXe siècle.
Un tableau du peintre canadien Alexander Young Jackson représentant la mine d’uranium ayant fourni la matière fissile de la première bombe A, sera mis en vente le 22 novembre à Toronto.
Le manoir de Pen Castel est une demeure noble située sur la commune du Croisic, dans le département français de la Loire-Atlantique. Acquise par Edmond Lorieux, elle est agrandie en 1876. Le prix Nobel de physique Henri Becquerel, gendre de Lorieux, y meurt en 1908 lors d’un séjour
Thomas Levy-Lasne, À Pripiat 2020 huile sur toile 150x200cm
A Body in Fukushima is a film created by Eiko Otake to be screened either with or without a photo exhibiion and/or Eiko’s live performance. The film was crafted from hundreds of photographs, taken by William Johnston, of Eiko Otake in the surreal, irradiated landscapes of post-nuclear meltdown Fukushima, Japan.
Les rayons cosmiques qui frappent l’atmosphère terrestre génèrent des muons, résultant d’une réaction nucléaire entre ces rayons et les atomes de l’atmosphère. Ces flux de muons sont très pénétrants et des millions de ces particules traversent le corps d’une personne, chaque jour. Elle est principalement utilisée en volcanologie mais a également été appliquée en archéologie et notamment pour l’étude de la Pyramide de Khéops.
This manikin, given the name “Felicia,” was produced in 1955 for Marshall Brucer at the Oak Ridge Institute of Nuclear Studies (ORINS), now known as Oak Ridge Associated Universities. The manikin’s purpose was to help evaluate the equipment used at medical facilities to measure the uptake of iodine-131 by a patient’s thyroid. The condition where too much iodine is absorbed is known as hyperthyroidism, the condition where too little iodine is absorbed is hypothyroidism, and a thyroid that absorbs just the right amount of iodine is a euthyroid.
A la douceur de l’aquarelle et la simplicité du papier, le plasticien russe Pavel Pepperstein – il est aussi romancier et rappeur – associe le sérieux et la gravité des préoccupations écologiques actuelles. Sa série Bikini 47 est ainsi une évocation sans détour des essais nucléaires américains dans le Pacifique, Bikini étant le nom d’un atoll des îles Marshall utilisé à des fins militaires.
https://jacqueshenry.wordpress.com/tag/technetium-99/
Le lac Chagan (ou lac Balapan), situé au Kazakhstan, est un lac créé par l’essai nucléaire Chagan effectué le par l’Union soviétique, dans le cadre du programme pacifique d’explosions nucléaires pour l’économie nationale. Le but de cette explosion, comme de nombreuses autres de ce programme, était de créer artificiellement des réservoirs d’eau. Après la création du cratère, un canal d’alimentation a ensuite été établi avec des engins de terrassement, pour le remplir. Souvent considéré comme un « lac atomique », il a un volume d’environ 10 000 000 m3. En 2016, l’artiste Louis-Cyprien Rials le traverse à la nage.
«L’oeil est un organe plus sensible qu’on le croyait jusqu’alors», souligne Jean-François Lecomte, de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), secrétaire du comité 4 de la CIPR, chargé de l’application des recommandations. Ce n’est qu’à la fin des années 1990 que plusieurs études épidémiologiques ont montré que la radioactivité augmente le risque de cataracte, une maladie de la vieillesse qui se traduit par une opacification du cristallin et peut conduire à la cécité.
Abbey Hepner’s Transuranic series includes images of every nuclear site in the Western United States that sends radioactive waste to the Waste Isolation Pilot Plant (WIPP). Waste stored in this facility in southern New Mexico is buried deep in the earth and is intended to rest for 10,000 years. Hepner printed her photographs using uranium salts instead… Lire la suite Transuranic
Traces radioactives des doigts de Marie Curie
Figure 2. The famous observation of the τ meson in nuclear emulsion exposed to cosmic rays. This was the first clear indication of the existence of the many heavy mesons which have now been identified. The experiment used electron sensitive emulsion, which had just been produced, and was carried out by Brown, Camerini, Fowler, Muirhead,… Lire la suite τ Meson
In particle and nuclear physics, a nuclear emulsion plate is a photographic plate with a particularly thick emulsion layer and with a very uniform grain size. Like bubble chambers, cloud chambers, and wire chambers nuclear emulsion plates record the tracks of charged particles passing through. They are compact, have high density and produce a cumulative record, but have the disadvantage that the plates must be developed… Lire la suite Emulsion nucléaire
En 1818, Caspar David Friedrich peint l’un de ses paysages les plus emblématiques : Voyageur devant une mer de nuages. La toile représente un homme vu de dos, qui contemple des monts métallifères. La mine où l’uranium fut identifié pour la toute première fois se trouve à quelques kilomètres de là.
Les Archives γ se donnent pour fin de documenter l’histoire et les métamorphoses de la matière radioactive – et à travers elles l’homme nucléaire. Ces archives compilent des recherches scientifiques et artistiques, des projets aboutis ou avortés, des fantasmes ou des réalités, des histoires réelles et des fictions, des catastrophes et des accomplissements, ses usages et ses détournements. Elles ont trait au design, à la géopolitique, aux science de la terre et de la vie, aux faits divers, à l’archéologie, à l’océanographie, à l’astronomie, à l’économie, à l’histoire de l’art, à la médecine, et à tout ce qui de près ou de loin a été irradié par l’atome. Prises ensemble, ces archives témoignent de l’empire ouvert par le nucléaire dans nos esprits. Elles constituent les premiers actes de ce que l’on serait tenté d’appeler une civilisation nucléaire.
The γ Archives document the history and metamorphoses of radioactive matter – and through them man of the atomic area. These archives compile scientific and artistic research, successful or aborted projects, fantasies or realities, real stories and fictions, disasters and accomplishments, its uses and its diversions. They relate to design, geopolitics, earth and life sciences, news items, archaeology, oceanography, astronomy, economics, history of the art, medicine, and everything that has been directly or indirectly irradiated by the atom. Taken together, these archives bear witness to the empire opened up by atomic power in our minds. They constitute the first acts of what one would be tempted to call a nuclear civilization.
Stéfane Perraud – Aram Kebabdjian
Depuis la rentrée, les apprentis ingénieurs de la filière Génie nucléaire, dotés de casques de réalité virtuelle, peuvent depuis leur salle de cours se déplacer au cœur de réacteurs nucléaires. Retour en image sur l’étonnant voyage qui leur est permis de faire durant leur temps de formation et sur une filière d’excellence à la pédagogie… Lire la suite Cours magistraux
Trente-trois ans après, le président a fait du site un lieu touristique officiel et prévoit la création d’un « corridor vert » en vue d’une meilleure circulation des visiteurs dans la zone. Il s’agira notamment d’améliorer les sentiers de randonnée, les voies navigables et le réseau de téléphonie mobile. Le président ukrainien a ainsi déclaré : « Tchernobyl a été un point noir de l’image ukrainienne. Il est temps de changer cela. »
Annick Berger, « Tchernobyl devient officiellement un site touristique !», Capital, 12 juillet 2019
À Cosne-sur-Loire, à l’occasion de la sortie du film Fukushima le couvercle du soleil, mercredi 6 mars, l’association “Sortir du nucléaire” avait prévu une rencontre/débat autour du film. Les tracts sont imprimés, les affiches placardées. Mais dix jours avant l’événement, le gérant du cinéma est convoqué à la mairie. La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, à 15 kilomètres de là, a fait savoir qu’elle ne voulait pas de cette rencontre.
« Présage 2 » est le nom de la salle d’immersion en réalité virtuelle dont vient de s’équiper le Centre de l’énergie atomique de Marcoule. Elle sert à simuler les interventions de démantèlement en milieu irradiant et donc hostile.
27 juin 2018. EDF, Dassault Systèmes et Capgemini ont annoncé un accord de partenariat pour la transformation numérique de l’ingénierie nucléaire du groupe public. Leur objectif : accompagner les projets industriels dans la durée grâce à la mise en place de la plate-forme 3DExperience. L’outil contribuera à concevoir les jumeaux numériques des centrales nucléaires.
https://www.assystem.com/fr/parole-d-experts/lingenierie-nucleaire-passe-au-numerique/
La pile atomique de Chicago, première pile atomique au monde et la première à réaliser une réaction en chaîne auto-entretenue et contrôlée, a été conçue par Enrico Fermi et son équipe dans le cadre du projet Manhattan qui devait conduire à la bombe atomique en 1945. La pile, ancêtre des réacteurs nucléaires, fut construite en 1942 sous les gradins du stade de football américain de l’université de Chicago, dans une salle de squash abandonnée. Le 2 décembre 1942 à 15 h 25, l’équipe dirigée par Fermi retira de la pile une barre de commande enrobée de cadmium, déclenchant la réaction en chaîne de fission nucléaire.
https://www.laradioactivite.com/site/pages/enricofermi.htm
Photo sur papier, gravure au laser, 2017
The Chicago Pile, the world’s first atomic pile and the first self-sustaining controlled nuclear chain reaction, was created by Enrico Fermi and his team as part of the Manhattan project, which would lead to the atomic bomb in 1945. The Pile, a precursor to the nuclear reactor, was built in 1942 in an abandoned squash court under the stands of the American football stadium at the University of Chicago. On 2 December 1942 at 3:15 p.m., the team led by Fermi pulled a control rod covered with cadmium out from the pile, setting off a nuclear fission chain reaction.
Photo on paper, laser engraving, 40 x 30 cm, 2017
Plusieurs témoignages restituent ainsi la texture sonore propre à ces espaces désertés, post-catastrophiques. On n’entendait aucun oiseau, diront certains. On n’entendait justement qu’un seul oiseau, diront d’autres. Un trop peu ou un trop-plein qui sonnent l’un et l’autre inhabituels.
Si vous voulez mesurer la radioactivité avec votre smartphone Android ou iOS, il vous suffira d’acheter ce petit FTLAB FSG-001 qui est un compteur Geiger de poche, puis de le brancher à votre appareil via sa prise jack. Pour quoi faire me direz-vous ? Et bien pour mesurer la radioactivité de votre environnement, ce qui… Lire la suite Smart
Lors des 51es Rencontres de Moriond, la collaboration Double Chooz a affiné sa mesure de la disparition d’antineutrinos en provenance du réacteur nucléaire de la centrale de Chooz dans les Ardennes. La nouvelle valeur mesurée est sin2(2θ13) = 0.111±0.018.
http://irfu.cea.fr/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast_visu.php?id_ast=3728
Mémorial de l’erreur, c’est ainsi que les créateurs présentent leur service d’assiettes nucléaires, qui figurent les centrales nucléaires allemandes. Ce service en porcelaine répond avec humour à la peur durable. Elle nous rappelle la présence continue de l’énergie nucléaire et de ses déchets qui vont continuer à rayonner sur plus de 17 millions d’années, tout… Lire la suite Atomteller
Isotopia est une île boréale restée secrète jusqu’à sa découverte le 13 janvier 2015 au campus de Villeneuve-d’Ascq. Stéfane Perraud et Aram Kebabdjian en ont décrit et représenté les particularités dans un chassé-croisé d’images, d’installations et de textes. Ce lieu fictif, à la fois décharge à ciel ouvert et laboratoire scientifique, est né d’une relecture littérale de la table des isotopes, traversée du nord au sud par une « vallée de la stabilité » telle qu’on la découvre dans les manuels de chimie. Au loin, dans la masse des montagnes, de petits sentiers filent à deux pas des cimes. Seuls les chasseurs, solidement harnachés, s’y risquent les uns derrière les autres.
Cartographie d’Isotopia, gravure laser sur poirier 60 x 90 cm, 2015
Isotopia is a northern isle that remained secret until it was discovered at the Villeneuve-d’Ascq campus on 13 January 2015. Through a series of images, installations, and texts, Stéfane Perraud et Aram Kebabdjian have documented and depicted its distinguishing features. This fictitious place, at once an open-air rubbish dump and a scientific laboratory, was inspired by a literal rereading of the table of nuclides found in chemistry manuals. A “valley of stability” runs from north to south. In the distance, amongst the mountains, small paths approach the summit. Only hunters, securely harnessed, venture there one after the other.
Cartography of Isotopia, laser engraving, pear wood, 60 x 90 cm, 2015
Suite brève et intense à son dernier long (4 Bâtiments face à la mer, compétition internationale FID2012), Philippe Rouy se rapproche, si l’on peut dire, du foyer de la catastrophe de Fukushima autant que du cœur de ce dérèglement invisible. À la différence du précédent qui montrait des images en plan large du site, et… Lire la suite Machine to machine
L’artiste suisse Julian Charrière a photographié le polygone nucléaire de Semipalatinsk au Kazakhstan où avaient lieu une grosse partie des essais nucléaires soviétiques pour photographier les ruines des installations sur du film noir et blanc avec un appareil moyen format argentique. Il a ensuite réalisé une double-exposition en irradiant les films avec des radiations nucléaires pour visualiser les vestiges… Lire la suite Julian Charrière
Imaginée par Philip Morrison, physicien américain associé au premier essai atomique, l’astronomie gamma observe le spectre électromagnétique des rayons gamma — témoins directs de tous les événements extrêmes du cosmos. Le 1er août dernier, l’observatoire gamma HAWC, sur le sommet du volcan Sierra Negra, à 4 100 m d’altitude, a commencé à détecter de petits flashs bleus dans de grosses cuves remplies d’eau pure.
Tout comme les survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, les oiseaux et les mammifères de la région souffrent de cataracte et présentent des cerveaux plus petits. Ce sont les conséquences directes de l’exposition aux substances radioactives présentes dans l’air, l’eau et la nourriture. Image : Hirondelle rustique de Tchernobyl, brume importante sur la cornée, par Timothy Alexander Mousseau, Anders Pape Møller
La ville d’Oziorsk est bâtie en 1948, au milieu de la forêt. On y produit le plutonium des bombes atomiques. Jusqu’en 1993, elle ne figure sur aucune carte. À partir des années 1950, 250 000 animaux y ont été exposés à des rayons ionisants pour analyser leurs effets. Des étagères pleines de lames, d’échantillons et de blocs de cire dans des sacs en plastique… Soile Tapira est venue récupérer ces précieuses archives pour les déposer au Centre Helmholtz, Munich.
Trois mois après la catastrophe survenue à Fukushima en mars 2011, la TEPCO, exploitant de la centrale nucléaire installe une livecam sur le site. Ces images, où dates et heures défilent à vue, sont accessibles sur internet. Ce sera là, défi audacieux relevé par Philippe Rouy, la matière visuelle exclusive de 4 bâtiments, face à la… Lire la suite 4 bâtiments
Anaïs Tondeur, Chernobyl Herbarium, Linum strictum, Zone d’Exclusion, Tchernobyl, Niveau de radiation : 1.7 µSv/h
Débuté en 2011, ce projet prend la forme d’un herbier rayographique composé de trente photographies, créées en parallèle des recherches conduites par Martin Hajduch, de l’Institut de génétique et de biotechnologies des plantes de l’Académie des Sciences Slovaque, à Nitra. Ce laboratoire analyse les empreintes de la radioactivité sur la flore, en portant un intérêt particulier aux plantes herbacées, de la famille des Linacées, qu’il plante dans les zones fortement irradiées, autour de la centrale de Tchernobyl.
On a failli vous proposer ce simulateur de gestion du refroidissement de centrale nucléaire comme jeu chronophage du jour, et puis en fait, non. Parce qu’on n’a rien compris aux règles, que tout part en vrille dès qu’on touche à une manette, et aussi (surtout) parce que c’est complètement flippant. Il y a sans doute un lien, d’ailleurs…
Ce train accueille les touristes et répond aux besoins industriels de la zone. Située à 4 mètres au-dessus du sol, la voie offre une vue dégagée sur le paysage. Les vieux objets éparpillés à l’horizon apparaissent comme des attractions touristiques. Les façades vitrées sont équipées de stores métalliques pour protéger les visiteurs de la radioactivité. Les trains sont lavés dans la zone de décontamination de la gare. L’espace entre les quais sert aux guides touristiques.
Architecte : Arina Ageeva. Consultants : Konstantin Bondarenko, Dmitry Zhukov, 2011
Un noyau exotique est un noyau atomique susceptible d’exister dans le cosmos, mais qui n’existe pas sur la planète et est donc créé artificiellement dans des accélérateurs de particules. L’étude des noyaux exotiques, dans le domaine de la physique théorique nucléaire, pourrait permettre de percer certains mystères sur l’origine et la structure de la matière.
Atomic City est une ville du comté de Bingham, collée au laboratoire national d’Idaho. Première ville à bénéficier d’une source d’électricité nucléaire, c’est aussi là qu’en 1961 eut lieu la première explosion d’un réacteur, quelques années à peine après la fusion d’un autre. Au recensement de 2010, la ville ne compte plus que 29 habitants.
De 1951 à 1962, le Nevada a été le théâtre du sublime technologique sous sa forme ultime. Visible depuis les toits des hôtels-casinos, le spectacle des champignons atomiques constituait alors une attraction touristique. L’Atomic Testing Museum revient sur cette histoire — ses bons et ses mauvais côtés — à travers des vidéos, des reconstitutions et des explications détaillées.
The Tulse Luper Suitcases est un projet multimédia britannique de Peter Greenaway comprenant quatre longs métrages, des sites internet. Le projet est décrit par Greenaway comme une histoire personnelle de l’Uranium et comme l’autobiographie d’un prisonnier professionnel.
Au Japon, l’observatoire Super-Kamiokande étudie les neutrinos. Ce sont des particules élémentaires produites par des réactions nucléaires. Les plus énergétiques viennent des cataclysmes cosmiques les plus violents (trous noirs, supernovas et big bang). À un kilomètre sous terre, dans une « chambre d’or », les scientifiques tentent d’observer l’oscillation des neutrinos et de prédire l’apparition de supernovas.
Thomas Boisson, Futura Science / Trust My Science, 25 juin 2018
Francis Halzen, de l’université du Wisconsin : « J’ai imaginé exploiter la lumière Tcherenkov, un flash bleuté très tenu généré par la collision d’un neutrino avec le noyau d’un atome dans la glace. » La première expérience a lieu en août 1990 au Groenland. Elle permet de détecter des muons provenant de l’interaction des rayons cosmiques avec l’atmosphère, au fond de la banquise. En 2005, il déclare : « Grâce à AMANDA, on a enregistré un murmure ; avec IceCube, on va écouter le son d’une contrebasse ».
The Atomic Photographers Guild (APG) is an international collective of artists dedicated to making visible all facets of the nuclear age. Created in 1987 by Robert Del Tredici, with founding members Carole Gallagher and Harris Fogel, the APG documents the history, impact and ongoing legacy of the atomic age… Lire la suite Atomic photographers Guild
Cornelia Hesse-Honegger travaille comme illustratrice scientifique. Depuis la catastrophe de Tchernobyl, elle collecte, étudie et peint des insectes à la morphologie altérée, retrouvés dans la zone de Tchernobyl, mais aussi près des installations nucléaires.
http://www.wissenskunst.ch/uk/completed-studies/chernobyl/1/
Le Syndrome chinois (The China Syndrome) est un film américain de type thriller réalisé par James Bridges, sorti en 1979. Son titre fait allusion au « syndrome chinois », un accident hypothétique où le matériel en fusion d’un réacteur nucléaire pourrait traverser la croûte terrestre après l’emballement du réacteur. Kimberley Wells, une journaliste américaine employée par la chaîne de télévision KXLA, tourne un documentaire à la… Lire la suite Syndrome chinois
Chargée d’un générateur thermoélectrique à radioisotope fonctionnant plutonium 238, lui-même dérivé de l’Uranium 235 ou 238, la sonde Voyager 2, quitte la terre le 20 août 1977. Elle a pu être dirigée vers Uranus puis Neptune en utilisant l’assistance gravitationnelle lors des survols de Saturne en 1981 et d’Uranus en 1986. En raison de la… Lire la suite Voyager 2
Première observation mondiale d’un neutrino dans une chambre à bulles à hydrogène liquide, au Laboratoire d’Argonne, au sud-ouest de Chicago, en 1970. Un neutrino (muonique) est impliqué dans la réaction de production d’un muon par collision avec un proton
L’astronomie gamma est le domaine de l’observation astronomique centrée sur le spectre électromagnétique des rayons gamma. Ces derniers englobent les photons émis à des énergies supérieures à 511 keV, et constituent la plus grande forme d’énergie lumineuse observable dans l’univers. Les rayons gamma sont les témoins directs de tous les événements extrêmes ponctuant la vie du cosmos. Au cours de ces phénomènes, la… Lire la suite Astronomie gamma
La tomographie par émission de positons (TEP) est une méthode d’imagerie médicale pratiquée par notre centre qui permet de mesurer en trois dimensions l’activité métabolique d’un organe grâce aux émissions produites par les positons issus de la désintégration d’un produit radioactif injecté au préalable. La TEP repose sur le principe de la scintigraphie consistant à… Lire la suite Tomographie
La scintigraphie ou gammagraphie est une technique d’imagerie médicale réalisée dans les services de médecine nucléaire. Le patient reçoit des isotopes radioactifs qui se fixent sur les organes ou les tissus que l’on cherche à explorer (os, poumons, cœur, reins, foie). Une gamma-caméra détecte les rayons et reconstruit l’image.
La « Photo 51 » est une image de diffraction aux rayons X d’un gel paracristallin composé de fibres d’ADN. La photographie a fourni des informations essentielles pour déterminer la nature hélicoïdale des brins à double hélice de l’ADN.
https://www.letemps.ch/sciences/rosalind-franklin-chimiste-regarde-ladn
Une chambre à bulles a la forme d’une cuve ou d’une sphère. Le mouvement des particules radioactives à l’intérieur se matérialise par une sorte d’ébullition. Les plus infimes composants subatomiques sont détectés de cette façon jusque dans les années 1970.
https://home.cern/fr/news/news/detectors/seeing-invisible-event-displays-particle-physics
Oziorsk, une ville russe située au cœur de l’Oural, dissimule les reliques d’une expérience secrète de grande ampleur. A partir des années 1950 et jusqu’à la fin de la guerre froide, près de 250 000 animaux y ont été exposés à des radiations. Certains ont été bombardés de rayonnements a, b et g, d’autres ont été… Lire la suite Tissus
Quelques semaines après, on vit apparaître des traces sur le sol. Le flash de lumière et de chaleur dû aux rayonnements thermiques avait décoloré le béton et rendu visibles les ombres portées sur le sol. Là, un homme présent au moment du drame, ici une échelle, une vanne ou les pylônes d’un pont, qui avaient en quelque sorte « protégé » le mur des dommages causés par la bombe.
L’un des premiers sismographes a été développé par le Dr L. Don Leet de l’université de Harvard. Il fut utilisé en juillet 1945 pour étudier les oscillations de la croûte terrestre, lors du premier essai atomique.
https://miningandblasting.files.wordpress.com/2009/09/seismographs-an-historical-overview.pdf
Le bunker S-10,000 utilisé par les observateurs. TRINITY PHOTOGRAPH – Photograph from DNA-6028F, Project Trinity – Figure 2-3: The South Shelter (Control Point).
En 1945, Philip Morrison fait partie des physiciens qui travaillent à l’élaboration de la première bombe nucléaire américaine. Il transporte le dispositif de détonation de l’engin nucléaire sur le siège arrière de sa Dodge. Après la guerre, il devient l’un des plus farouches opposants au développement des armes atomiques. En 1958, il publie une série d’articles qui jettent les bases de ce qui deviendra l’astronomie gamma, et qui permet d’observer les plus violents phénomènes du cosmos grâce aux rayons gamma qui viennent frapper la terre dans de grandes piscines d’eau purifiées.
Marietta Blau est pionnière dans l’application des méthodes photographiques pour révéler les processus nucléaires à l’œuvre. En 1937, elle découvre des « étoiles de désintégration » — des traces de désintégrations nucléaires massives — dans les émulsions photographiques qu’elle expose pendant cinq mois sur le mont Hafelekar en Autriche. Elle observe ainsi la première trace d’une réaction nucléaire provoquée par les rayons cosmiques.
Une coupelle contenant du bromure de radium (photo prise dans l’obscurité),1922. Source : Musée Curie ; coll. Institut du Radium/ Cote MCP4151
Marie Curie équipe une cinquantaine de voitures radiologiques. Avec sa fille âgée de 17 ans, elle monte au front pour repérer les fractures des soldats, localiser les éclats d’obus et guider les gestes des chirurgiens, à l’aide du radium et des rayons X.
Comment la radiologie a sauvé la vie des poilus pendant la Grande Guerre
En août 1912, le physicien autrichien Victor Hess fit un vol en montgolfière. Il revint sur terre avec la preuve des rayons cosmiques fixés sur ses plaques photosensibles.
CNRS, « Rayons cosmiques : particules de l’espace »
Pierre fait tout pour qu’Eusapia ne puisse pas bouger la table devant laquelle elle est assise. La flamme de la bougie détecte le moindre de ses mouvements. Malgré cela, par trois fois, la table s’élève et reste quelques secondes en l’air. Plusieurs savants étaient déjà convaincus des capacités d’Eusapia Palladio à déplacer des objets à distance ou à faire apparaître des « ectoplasmes ». Pierre Curie conclut que le phénomène doit avoir un rapport avec l’énergie.
https://www.acoupdelles.fr/post/2017/12/05/marie-curie-chimie-et-spiritisme
Henri Becquerel a 43 ans. Un homme doux et modeste. Son grand-père s’était pris de passion pour la phosphorescence lors d’un voyage à Venise, en découvrant la lagune éclairée par des algues luminescentes. Il avait élevé des vers luisants et collectionné des minéraux fluorescents, dont des cristaux d’uranium. Son père, passionné par la photographie, est le premier à mettre en évidence la partie ultraviolette du spectre solaire. Henri identifie le rayonnement radioactif en disposant des sels d’uranium sur une plaque photosensible, marquée, sans avoir vu le jour.