Bettina Samson, Comment, par hasard, Henri Becquerel découvrit la radioactivité, 2008-2009
Série de 9 photographies argentiques sur papier baryté, 80 x 100 cm
Photographie Martin Argyroglo
Bettina Samson, Comment, par hasard, Henri Becquerel découvrit la radioactivité, 2008-2009
Série de 9 photographies argentiques sur papier baryté, 80 x 100 cm
Photographie Martin Argyroglo
Les photographies noir et blanc grand format extraites de la série Comment, par hasard, Henri Becquerel découvrit la radioactivité procèdent de l’exposition de plans films pendant une à deux semaines au rayonnement issu d’une pechblende, un minerai d’uranium. Rejouant les conditions accidentelles ayant conduit le physicien français à cette découverte en 1896, l’artiste réalise de manière expérimentale et artisanale un ensemble de photographies en l’absence de toute source lumineuse à proprement parler, et révèle ainsi l’invisible. Relevant tant de la représentation de phénomènes occultes, objet de tous les fantasmes autant lors des débuts de la photographie que de l’abstraction picturale, celles-ci présentent des taches blanches sur fond noir tels des flashs de lumière. Les deux tirages numériques extraits de la série Nuclear Dust ont été soumis à une expérience identique, évocatrice des mêmes paysages stellaires.
Anne-Lou Vicente
Texte paru dans le journal de l’exposition Bettina Samson au centre d’art La Galerie de Noisy le Sec
http://www.documentsdartistes.org/artistes/samson/repro16-5.html