Uranium King

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Charles Augustus Steen (December 1, 1919 – January 1, 2006) was a geologist who made and lost a fortune after discovering a rich uranium deposit in Utah during the uranium boom of the early 1950s.

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À Bure, dans le nord-est de la France, quelque 1,5 kilomètre de galeries ont été creusées au cœur dune couche dargile grise, épaisse de 120 mètres, pour éprouver son étanchéité. Cette couche de roche sest déposée il y a environ 160 millions dannées, dans un climat plus chaud quaujourdhui, à partir de sédiments déposés au fond dune mer, qui recouvrait la région pendant la période jurassique. Il est conçu pour le stockage des déchets hautement radioactifs, à durée de vie longue (100 000 ans), produits par l’ensemble des installations nucléaires actuelles. Le projet reste en attente dautorisation.

Fabrice Nodé-Langlois, « Déchets nucléaires : l’argile à l’épreuve », Le Figaro, 3 February 2013

Boucle vidéo, descenderie Bure, Meuse, Laboratoire Cigéo, 500 mètres sous terre, crédit : Andra, 2021

 

 

En 1818, Caspar David Friedrich peint l’un de ses paysages les plus emblématiques : Voyageur devant une mer de nuages. La toile représente un homme vu de dos, qui contemple des monts métallifères. La mine où l’uranium fut identifié pour la toute première fois se trouve à quelques kilomètres de là.

La région minière des Monts métallifères (Erzgebirge/Krušnohoři), commune à l’Allemagne et à la République tchèque, revêt un caractère exceptionnel. Exploitée depuis plus de 800 ans pour ses minerais polymétalliques (argent, cuivre, cobalt, nickel, plomb, etc.), elle a été la première à ouvrir un site d’extraction de l’uranium. Cette production a été utilisée localement avec, en… Lire la suite Unesco

RAY / Susanne Kriemann Roma Publication 226 Susanne Kriemann examines a radioactive rock discovered in the Barringer Hill Mine in Llano, Texas, in the late 1800s. We see a photograph of a large rock (a single chunk of gadolinite), and then another image of a wall of rocks, signalling the importance of the threshold to… Lire la suite Gadolinite

L’une des priorités consiste à éliminer les risques de contamination radioactives qui, dans certaines parties des 1 500 km2 affectés par l’exploitation de l’uranium en Saxe et en Thuringe, atteignent des valeurs critiques. De nombreux terrils contenaient jusqu’à 10% de l’uranium extraits, ainsi que du radium, alors qu’ils se trouvaient à proximité des habitations. Une… Lire la suite Wismut

IMB

Le détecteur Irvine-Michigan-Brookhaven, ou IMB, était un observatoire actif de 1981 à 1991 dans les recherches sur la désintégration du proton. Il était situé à Fairport, au sein d’une ancienne mine de sel de l’entreprise Morton Salt, sur les rives du lac Érié dans l’Ohio. Le projet était mené conjointement par l’Université d’Irvine, l’Université du Michigan, et le Laboratoire national de Brookhaven.… Lire la suite IMB

Church Rock

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Au début de l’été 1979, Larry King, géomètre souterrain à la mine duranium Church Rock, au Nouveau-Mexique, remarque quelque chose dinhabituel sur le versant sud du bassin de déchets radioactifs. Le matin du 16 juillet 1979, vers 5 h 30, la paroi cède, laissant s’échapper 1 100 tonnes de déchets duranium et 94 millions de gallons deau radioactive dans le Rio Puerco et sur les terres navajos. Les moutons sont tués, les récoltes ravagées.

Samuel Gilbert, « Church Rock, le désastre nucléaire américain qui empoisonne toujours les terres navajos », Vice, 12 septembre 2019

 

Asse

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Un volume de masse radioactive équivalent à soixante maisons a été entreposé entre 1967 et 1978 dans la mine de sel désaffectée d’Asse, au centre de l’Allemagne. Ces 126 000 tonneaux de déchets radioactifs devaient séjourner là pour l’éternité. Trente ans plus tard, Asse a pris des allures de quasi-catastrophe écologique et de boulet politique. Le lieu, géologiquement instable, souffre d’infiltrations d’eau. Certains contenants sont rouillés. Face à la gravité de la situation, l’office fédéral chargé de la gestion du site optait en janvier pour l’évacuation. Cette opération inédite, très complexe, prendra près de vingt ans et pourrait coûter 2 à 3 milliards d’euros à l’Etat.

Nathalie Versieux, “L’Allemagne minée par ses déchets nucléaires”, Libération, 14 juillet 2010

A giant trap has been set deep underground to catch a few of the neutrinos that theory predicts should be pouring out of the sun. Their capture would prove that the sun runs on thermonuclear power. Most physicists and astronomers believe that the sun’s heat is produced by thermonuclear reactions that fuse light elements into… Lire la suite Homestake

Gnome

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Les techniciens américains doivent faire exploser dimanche, à 16 heures – heure française, – une charge nucléaire de 5 kilotonnes dans un site souterrain aménagé au sud-est de la ville de Carlsbad, dans le Nouveau-Mexique Cette expérience, à laquelle de nombreux hommes de science étrangers assisteront et qui répond au nom d’opération Gnome, a pour but d’étudier la manière dont il serait possible de tirer un profit pacifique des explosions atomiques. Ce sera la première fois que l’on provoquera la détonation d’un engin nucléaire en poursuivant des objectifs exclusivement pacifiques. Aussi, nombreux sont ceux qui voient dans cette expérience un événement appelé, disent-ils, à faire date.

C’est un petit village a priori sans histoires de l’est du Kirghizistan. Kadji Saï, proche du lac Issyk-Koul, attire de nombreux touristes étrangers durant l’été. Pourtant, ses environs ne sont pas sans danger. De fait, Kadji Saï a été un lieu d’extraction d’uranium entre les années 1950 et 1991. Les déchets radioactifs de cette activité… Lire la suite Kadji-Saï

Le projet étant secret, les employés de l’usine ignoraient ce qu’ils faisaient exactement: «Mes parents, qui travaillaient à l’usine, ne savaient pas exactement ce qui y était fabriqué. Mais tous savaient que c’était quelque chose de dangereux», se souvient Alla Vetoshkina, une habitante de Sillamäe. Le lac situé à proximité, dans les eaux duquel les déchets… Lire la suite Sillamäe

Maïlouou-Souou (Майлуусуу kirghize), ou Maïlou-Sou, est une ville minière de la province de Djalalabad dans le sud du Kirghizistan fondée en 1946. Maïlou-Sou était classée “ville secrète” sous le nom de code “Boîte aux lettres 200” par l’Union soviétique, car elle avait été créé pour l’exploitation de mines d’uranium soviétiques au sein du Combinat minier et chimique de Zapadnyi. La ville a subi des moments… Lire la suite Mailouou-Souou

Joachimsthal

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En 1898, les époux Curie font venir de la mine de Joachimsthal dix tonnes de déchets de lessivage obtenus après la fabrication des couleurs d’urane. Ils en extraient le radium et le polonium. En 1938, la Tchécoslovaquie est annexée par l’Allemagne nazie. L’usine de pigments est démolie. En 1945, l’Union soviétique s’arroge le droit d’exploiter la mine jusqu’à sa fermeture. Des dizaines de milliers de prisonniers sont enrôlés. À la fin des années 1990, on décontamine le site et l’on redessine les paysages marqués par de gigantesques terrils.

https://magazine.cim.org/en/in-search/minings-bohemian-boomtown