K-20

O.1945-22

Présent dans la matinée du 6 août sur la base américaine de l’île Tinian, le journaliste James Holton eut soudain la surprise de voir débarquer un groupe d’aviateurs visiblement très excités. Il s’engouffra à leur suite dans une chambre noire. « L’un des aviateurs retira prestement la pellicule d’un appareil photo et la déposa dans un bac de produits chimiques. Pas un mot n’était prononcé. Le film fut développé, séché, puis mis sous un agrandisseur. Bientôt, l’aviateur tint dans ses mains une photographie encore humide. Dans le faible rougeoiement de la chambre noire, je vis ce qui allait devenir une des images les plus marquantes du XXe siècle : le champignon atomique au-dessus de Hiroshima.25 » L’auteur de cette photographie était George Robert Caron, l’artilleur installé à l’arrière de Enola GayLe jeune homme utilisa un simple Kodak 25, et cette image ne lui rapporta pas un sou. Publiée pour la première fois dans la presse le 11 août, la photographie accéda au rang d’icône et fit le tour du monde : comme nous le rappelle Vicki Goldberg, dans les mois qui suivirent, plus d’une cinquantaine d’entreprises de Manhattan l’adoptèrent en guise de logo

Goldorak

D.1975-4

Les multiples explosions qui ponctuent les combats titanesques opposant Goldorak aux Golgoths et autres Antéraks rappellent inévitablement les images d’explosions nucléaires. Nous ne prendrons ici que quelques exemples : l’explosion de l’aragne dans l’épisode 5, celle de l’épisode 6, ou encore celle de l’épisode 25, qui raconte la destruction de la planète Euphor par les vaisseaux spatiaux de Stykadès. Dans cet épisode, Aphélie, persuadée qu’Actarus a tué son frère Nadir – dont le cerveau fut greffé sur le premier Golgoth détruit par Goldorak –, tente de tuer le prince d’Euphor. L’explosion qui vient illustrer les souvenirs d’Aphélie sur la destruction d’Euphor renvoie à l’image des bombes qui explosèrent à Hiroshima et Nagasaki mais elle permet aussi, dans le cadre de la diégèse, d’illustrer la tension extrême de l’affrontement entre Aphélie et Actarus.

KTH R1

M.1951-12

Après plus d’une décennie de mise en sommeil, quelques membres de la faculté ont eu une idée : réutiliser le hall pour en faire un espace de performance expérimental où scientifiques et artistes pourraient collaborer. En 1998, “The Cave Experience”, une installation multimédia interactive, a vu le jour. Ce fut le début de ce qui est devenu un espace de rencontre créatif pour un large éventail d’activités.

Kiichi Nakajima

D.1955-6

Obsédé par la peur d’une attaque nucléaire, Kiichi Nakajima, riche industriel, décide de tout vendre et d’émigrer au Brésil avec sa famille, là où, selon lui, la menace nucléaire est une des moindres sur la planète. Mais sa famille l’attaque en justice pour s’opposer à la dilapidation des biens. Les juges doivent trancher pour savoir si le comportement de Nakajima est irrationnel ou non. Drame, 1955, 133’, , réal. : Akira Kurozawa.

Poker face

D.1945-12

Claude Robert Eatherly, qui n’avait en fait été chargé que d’apprécier les conditions météorologiques et d’évaluer les chances d’atteindre l’un des trois objectifs envisagés. Au moment de l’explosion, à 8 h 17, il était dans son avion Straight Flush (c’était un joueur de poker invétéré), à 200 miles d’Hiroshima, et volait en direction de l’île de Tinian. Aux États-Unis, son personnage inspira dans les années 1950 la légende du héros repentant dont on raconte encore aujourd’hui qu’il devint fou après avoir largué la bombe sur Hiroshima et essaya de mettre fin à ses jours avant d’être finalement interné dans un hôpital psychiatrique.

 

100 ton test

D.1945-10

About 800 yards south of ground zero at Trinity Site, construction engineers built a heavy-duty 20-foot wooden platform. It had to be sturdy because they then stacked 108 tons of TNT on top of it. Then, on May 7, 1945, well before dawn, the neatly stacked boxes of TNT were detonated.

Le dosimètre photographique sur support papier de type Chassende-Baroz a été utilisé dans la plupart des laboratoires français jusqu’à la fin des années 1970. Ce dosimètre (figure 2.3) comportait un support en carton de 3 × 4 cm sur lequel étaient collées, d’un côté une bande automarquante pour identifier le dosimètre et deux bandes de papier photographique et sur l’autre face deux autres bandes de papier photographique dont une comme témoin de développement. Le tout était placé dans un conditionnement étanche à la lumière et à l’humidité.

Atomic Platters

D.1999-1

“Bomb songs expressed people’s political hopes and fears, their religion, and even their sexual fantasies. People boogied with the Bomb, and they prayed with the Bomb. Here is a cross-section of the best of that music, interspersed with short documentary news clips from the time. It is a reflection of an earlier, more innocent America trying to come to grips with the new atomic era. Just as important, it is a collection of seldom-heard vintage music which remains exciting and dynamic today.”

– Charles Wolfe

Surgeonfish

P.1946-1

A radioactive surgeonfish makes its own x-ray. The bright area is a meal of fresh algae. The rest of the body has absorbed and distributed enough plutonium to make the scales radioactive. The fish was alive and apparently healthy when captured.

Jardin gamma

M.1953-2

As part of the Atoms For Peace efforts, experts would be mobilized to apply atomic science to the fields of energy, medicine, and agriculture. One of the products of these initiatives were the atomic gardens of the 1950s and 60s—experiments that used radioactive material to genetically alter plants into what they hoped would be better, stronger breeds.

Muriel Howorth

M.1971-1

There was more than one response to the nuclear age. Countering well-documented attitudes of protest and pessimism, Muriel Howorth (1886–1971) models a less examined strain of atomic enthusiasm in British nuclear culture. Believing that the same power within the atomic bomb could be harnessed to make the world a ‘smiling garden of Eden’, she utilized traditionally feminine domains of kitchen and garden in her efforts to educate the public about the potential of the atom and to ‘safeguard’ it on their behalf. Boldly entering an overtly masculine arena in which, as a woman and a layperson, she was doubly an ‘other’, Howorth used a variety of publications, organizations and staged events to interpret atomic science and specifically to address women. Her efforts, dating roughly from 1948 to 1962, preceded but had broad overlaps with official Atoms for Peace programmes, and culminated in the formation of the Atomic Gardening Society in 1960 to promote the cultivation of gamma-irradiated seeds by British gardeners.

Rapatronic

A.1952-1

À la fin des années 1930, Harold Edgerton, ingénieur au MIT, a été le pionnier des techniques de photographie à ultra-haute vitesse, pour révéler une balle éviscérant une pomme, la spirale d’un coup de golf ou la chute d’une goutte de lait. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Edgerton a travaillé avec la Commission de l’énergie atomique au développement d’une camera, le Rapatronic, capable de fixer le flash incandescent d’une explosion nucléaire jusqu’au milliardième de seconde. Sur une tour, à dix kilomètres du site d’essais, Edgerton et ses assistants ont ainsi pu enregistrer cette forme rougeoyante comme une forme de vie extraterrestre.

https://www.metmuseum.org/art/collection/search/281785

Le Cri

M.2013-3

Christophe Fiat Le Cri de Godzilla A travers cette performance, Christophe Fiat interroge la figure de Godzilla, monstre inventé en 1954 par Ishiro Honda dans un film portant le même nom. Irradié par des essais nucléaires dans le Pacifique, Godzilla apparaît donc comme une icône universelle nous mettant en garde contre les dérives incontrôlées des lobbies du nucléaire.

Toxic camera

O.2012-2

The Toxic Camera, Konvas Autovat, 2012
Bronze and concrete
9 3/4 × 7 3/4 × 7 3/4 in
24.8 × 19.7 × 19.7 cm
Edition of 4

The Toxic Camera is a short film by British artists and Turner Prize nominees Jane and Louise Wilson that reflects on the 1986 Chernobyl disaster. Inspired by the story of filmmaker Vladmir Shevcheko, who died a few months after making Chernobyl: A Chronicle of Difficult Weeks, and his highly radioactive camera, The Toxic Camera interconnects the stories of survivors, 25 years later, to explores the vulnerable nature of the landscape and the human body.

Etabli

A.2009-2

Bettina Samson, L’établi de Becquerel, lettre de son futur 2008
Sculpture, placage de chêne et noyer noir sur bois, plaque électronique gravée et étamée, 116 x 194 x 140 cm

Cinq Survivants

D.1951-1

Dépeuplée par un holocauste nucléaire, la Terre n’est plus qu’un vaste cimetière. Seules cinq personnes semblent avoir miraculeusement survécu. Se retrouvent dans un site privilégié épargné par les retombées radioactives : une femme enceinte, un homme de couleur, un employé de banque, un philosophe et un alpiniste raciste. Vont–ils, malgré leurs différences, parvenir à coexister face au tragique de la situation ? Tourné en 1951, avec un budget très réduit dans la propriété du producteur–réalisateur Arch Oboler, LES CINQ SURVIVANT est un film d’avant garde, étalon d’un genre appelé à se développer : le survival post apocalyptique. Défendu en son temps par François Truffaut, LES CINQ SURVIVANTS évoque parfois le cinéma de Bergman et sa conception hors les studios hollywoodiens préfigure la Nouvelle Vague.

Eiko Otake

O.2019-2

A Body in Fukushima is a film created by Eiko Otake to be screened either with or without a photo exhibiion and/or Eiko’s live performance. The film was crafted from hundreds of photographs, taken by William Johnston, of Eiko Otake in the surreal, irradiated landscapes of post-nuclear meltdown Fukushima, Japan.

Le baron Victor von Frankenstein a été ruiné par la guerre et les mauvaises manières des nazis à son égard. Pour se refaire une santé financière, il vend ses souvenirs de famille à une chaîne de télévision qui souhaite tourner un documentaire sur les recherches de ses ancêtres, dans le somptueux décor de son château allemand. Grâce aux largesses financières des producteurs, le baron parvient à acquérir un réacteur nucléaire. A l’aide de ce dernier, il parvient à redonner vie à une créature monstrueuse à qui il a transplanté le cerveau de son maître d’hôtel.

Snowboard

M.2021-2

Ce film « Aizu » partage le témoignage d’une communauté de snowboardeurs de Fukushima, encore touchée par la catastrophe nucléaire en 2011. Dix ans après le drame, l’heure est à la renaissance, à travers la glisse et la belle poudreuse japonaise.

Human Mask

D.2014-1

En 2014, Pierre Huyghe conçoit Untitled (Human Mask), après la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le film commence par une séquence dévoilant la ville dévastée.

https://balises.bpi.fr/untitled-human-mask-de-pierre-huyghe-par-maria-stavrinaki/

Teenage Caveman

D.1958-1

Teenage Caveman (1958) de Roger Corman relate un monde de préhistoire fait de coutumes ancestrales et de lois immuables. Un adolescent rebelle s’efforce de les transgresser et de surmonter l’interdit majeur de cette petite société, en franchissant une rivière pour accéder à l’autre rive, où se tient le « monstre qui donne la mort », comme disent les protagonistes, soigneusement gominés. On découvre après la mort du monstre en plastique que la société préhistorique est en réalité une société postapocalyptique, dont les occupants sont les derniers survivants d’un holocauste nucléaire ; le monstre errant avec sa combinaison carbonisée donne la mort car il irradie tous ceux qui le touchent.

Decay

D.2012-1

Le film, appelé “Decay” (“Décomposition“), a été produit sans l’autorisation du laboratoire, qui n’a cependant pas cherché à interdire sa diffusion sur internet. “Nous ne savions pas que ce tournage avait eu lieu, car il n’y a eu aucune demande d’autorisation“, a indiqué une porte-parole du CERN. La porte-parole a précisé que “les scènes ont été tournées dans les sous-sols du site genevois, mais évidemment pas dans le tunnel du collisionneur, qui est hautement sécurisé“.

Eden-cinema

O.2019-3

À Cosne-sur-Loire, à l’occasion de la sortie du film Fukushima le couvercle du soleil, mercredi 6 mars, l’association “Sortir du nucléaire” avait prévu une rencontre/débat autour du film. Les tracts sont imprimés, les affiches placardées. Mais dix jours avant l’événement, le gérant du cinéma est convoqué à la mairie. La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, à 15 kilomètres de là, a fait savoir qu’elle ne voulait pas de cette rencontre.

L’artiste suisse Julian Charrière a photographié le polygone nucléaire de Semipalatinsk au Kazakhstan où avaient lieu une grosse partie des essais nucléaires soviétiques pour photographier les ruines des installations sur du film noir et blanc avec un appareil moyen format argentique. Il a ensuite réalisé une double-exposition en irradiant les films avec des radiations nucléaires pour visualiser les vestiges… Lire la suite Julian Charrière

Ureka

P.2013-5

Parvenu dans le musée, le visiteur se voit remettre une carte électronique dont il usera pour lancer les différents outils pédagogiques interactifs. Avant cela, un film en 3D diffusé dans un vaste auditorium revient sur les grandes dates de l’histoire du nucléaire, depuis le Big Bang jusqu’à la découverte des rayons X par Wilhelm Röntgen… Lire la suite Ureka

Lunch Time

D.2012-2

Un an après le tsunami de 2011, à l’initiative de l’artiste Jean-Luc Vilmouth, quelques habitants du bourg de Yamamoto se retrouvent pour déjeuner. Chacun prépare un plat et la table est dressée sur un immense terrain nu que l’on imagine balayé par le cataclysme. Au cours du repas, ils évoquent la catastrophe, les bouleversements qu’elle a suscités et l’incertitude de vivre dans un secteur affecté par la radioactivité.

Tulse Luper

O.2003-1

The Tulse Luper Suitcases est un projet multimédia britannique de Peter Greenaway comprenant quatre longs métrages, des sites internet. Le projet est décrit par Greenaway comme une histoire personnelle de l’Uranium et comme l’autobiographie d’un prisonnier professionnel.

Atomic bombs on planet earth, un film de Peter Greenaway, Royaume-Uni, Pays-Bas | 2011 | 13 minutes

Étonnamment, il y a eu 2 201 bombes atomiques larguées sur la planète de 1945 à 1989. Un nombre étonnant de bombes atomiques impliquant d’énormes ravages environnementaux. Le film de Peter Greenaway montre des preuves de chaque explosion documentée : le pays responsable, la date, le lieu, la force et la hauteur au niveau de la terre ou de la mer, et ce, dans une accumulation incessante de destructions à la fois grandiose et redoutable.

http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/51440_1

Akira

M.1988-1

En 1982, Tokyo est détruite par une explosion nucléaire, avant de se reformer sous le nom de « Neo Tokyo ». Une nuit, Tetsuo a un accident en essayant d’éviter un jeune garçon qui a un visage de vieillard. Capturé par l’armée, il fait l’objet de tests dans le cadre d’un projet militaire visant à repérer et à former des êtres possédant des pouvoirs psychiques.

Akira, film d’animation post-apocalyptique de Katsuhiro Ōtomo, sorti en 1988

Goiânia

P.1987-1

13 septembre 1987 : Roberto dos Santos Alves et Wagner Mota Pereira sintroduisent dans une clinique abandonnée. À lombre dun manguier, ils attaquent à la masse la machine quils y ont dérobée. Vertiges, vomissements, diarrhées les surprennent à la tombée de la nuit. Un œdème boursoufle la main gauche de Wagner. Roberto parvient à extraire la capsule quil perfore dun coup de tournevis. Un halo bleuté flotte dans le noir, lhumidité de lair luit comme un néon. Il rêve de sertir l’un de ces cristaux sur une bague pour l’offrir à sa femme. Lappareil servait à traiter des tumeurs cancéreuses par irradiation. Lors de la décontamination, il a fallu démolir sept maisons. Le volume total de déchets était de 3 100 m3, soit environ 4 000 tonnes.

Sébastien Wesolowski, « L’un des pires accidents nucléaires de l’histoire a commencé par un vol », Vice, 5 avril 2019

Syndrome chinois

O.1979-1

Le Syndrome chinois (The China Syndrome) est un film américain de type thriller réalisé par James Bridges, sorti en 1979. Son titre fait allusion au « syndrome chinois », un accident hypothétique où le matériel en fusion d’un réacteur nucléaire pourrait traverser la croûte terrestre après l’emballement du réacteur. Kimberley Wells, une journaliste américaine employée par la chaîne de télévision KXLA, tourne un documentaire à la… Lire la suite Syndrome chinois

Vemork

D.1965-1

Les Héros de Télémark, avec Kirk Douglas. Réalisation Anthony Mann. En Norvège, occupée par les Allemands. Un microfilm informe le physicien Pedersen que les nazis ont réussi à prendre le contrôle de l’usine d’eau lourde de Vemork. Pour l’éminent chercheur, cette information signifie que les Allemands ont l’intention de fabriquer une bombe atomique. Accompagné de Knut Straud, l’un des chefs de la Résistance, ils ont le choix entre deux moyens d’action : le bombardement aérien ou l’attaque par commando.

https://www.programme-television.org/films-telefilms/action-aventure/les-heros-de-telemark

Vampire atomique

M.1960-1

Un professeur faisant des recherches sur les victimes de la bombe d’Hiroshima restaure le visage horriblement cicatrisé dune femme. Il tombe amoureux d’elle et doit tuer dautres femmes afin de récupérer leurs glandes et préserver sa beauté. Pour une raison inexpliquée, le docteur se transforme parfois en une horrible créature à face de reptile. Un favori des fins de soirée. Réalisation : Anton Giulio Majano.

Michael Weldon, The Psychotronic Encyclopedia of Film

Pandore

D.1955-4

À peine remarqué à sa sortie en salle aux États-Unis, Kiss Me Deadly (Robert Aldrich, 1955) suscite une réaction immédiate parmi les critiques des Cahiers du cinéma qui reconnaissent le talent d’un auteur dans « la lutte implacable du blanc sur le noir : masses d’ombre qui s’entrecroisent ou se heurtent, zébrées d’éclairs blancs. Désintégration du montage, explosion de l’image : voilà le premier cinéaste de l’ère atomique ». Flatté de l’intention que lui prêtent les Français, Robert Aldrich dément cependant avoir osé entreprendre une fiction sur la « boîte atomique ».

Delphine Letort, Kiss Me Deadly (Robert Aldrich, 1955) : “Le consensus atomise”, Quaina, vendredi 14 octobre 2011

Atomic brain

M.1955-2

Créés par la science nazie et l’énergie atomique, des zombies se promènent dans les rues de Californie. Creature with the Atom Brain a peut-être un budget limité, mais il est riche en idées. Mélangeant zombies, gangsters et scientifiques nazis fous, le scénariste propose un panaché de genres, qui donne le sentiment de voir plusieurs films recousus par un scientifique nazi fou. Réalisé par Edward L. Cahn.

Creature With The Atom Brain (1955) [31 Days of American Horror Review]

Atomic man

M.1955-1

Un physicien nucléaire, laissé mort, est retrouvé vivant et en bonne santé par des collègues. À cause dune overdose de radiations, son esprit a sept secondes d’avance. Il ne peut pas parler de manière cohérente, mais connaît toujours lavenir. Les gangsters tentent d’exploiter ses incroyables pouvoirs. Idée astucieuse, film lent. Réalisé par Ken Hughes, avec Gene Nelson et Faith Domergue.

Michael Weldon, The Psychotronic Encyclopedia of Film

Godzilla

M.1954-2

Godzilla est l’un des monstres les plus connus du cinéma. Dès sa conception, en 1954, Godzilla se voulait une métaphore de la crainte de l’arme nucléaire. Sa première apparition était une réponse directe à un grave accident qui a secoué la population japonaise en 1954. L’explosion de la première bombe H dans le Pacifique.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1173673/godzilla-monstre-taille-craintes-films-culture-angoisse-depenses-militaires-science

Them !

M.1954-1

Des essais nucléaires dans le désert créent des fourmis géantes mutantes, dont la plupart sont détruites dans leur nid par des gaz toxiques. Mais la reine fourmi et quelques mâles s’échappent. Un nouveau nid est créé dans les égouts de Los Angeles. Them ! a été réalisé par Gordon Douglas à partir dun scénario de Ted Sherdeman.

Michael Weldon, The Psychotronic Encyclopedia of Film

Berlyn Brixner

A.1945-1

Photographier tous les aspects dun événement inconnu et imprévisible qui commence par le flash de lumière le plus brillant jamais produit sur terre. Berlyn Brixner, à 9 km de la détonation, utilisa cinquante appareils à différentes vitesses dobturation. 100 000 photographies de la première explosion nucléaire jamais réalisée par l’homme furent réalisées en quelques secondes, ce 16 juin 1945.

https://atomicphotographers.com/photographers/berlyn-brixner/