Big data

O.2018-4

Over the past 60 years a great number of very large datasets have been generated from the experimental exposure of animals to external radiation and internal contamination. This accumulation of ‘big data’ has been matched by increasingly large epidemiological studies from accidental and occupational radiation exposure, and from plants, humans and other animals affected by environmental contamination. We review the creation, sustainability and reuse of this legacy data, and discuss the importance of Open data and biomaterial archives for contemporary radiobiological sciences, radioecology and epidemiology.

https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/09553002.2019.1589026

Chernobylite

M.2019-1

Chernobylite est un « survival ». Trente ans après la catastrophe, un physicien part à la recherche dun être dont il a perdu la trace. Il explore la zone d’exclusion, collecte des biens va à la rencontre de « Stalkers ». En raison de lactivité inattendue dune substance produite après lexplosion, appelée « chernobylite », la pollution ne cesse daugmenter. Le jeu vidéo reçoit le grand prix Pixel Awards 2020.

https://www.chernobylgame.com/

Our planet’s magnetic field generates a protective bubble, called the magnetosphere, that shields the surface from damaging cosmic radiation. Humans traveling beyond this bubble will be subjected to dangerous cosmic rays and solar storms, which can damage cells and cause changes in DNA. “The secret to potential success for interstellar travel will come from looking at… Lire la suite Rayons cosmiques

Rayons gamma

D.2017-2

There are various forms of ionizing radiation and all have the potential to cause damage. These forms differ in their impact on organic tissue. The most potent of the three types is gamma radiation. It can penetrate walls and human bodies and travels the longest distance (several metres). X-rays (which have essentially the same characteristics… Lire la suite Rayons gamma

Oziorsk

O.2012-1

La ville d’Oziorsk est bâtie en 1948, au milieu de la forêt. On y produit le plutonium des bombes atomiques. Jusquen 1993, elle ne figure sur aucune carte. À partir des années 1950, 250 000 animaux y ont été exposés à des rayons ionisants pour analyser leurs effets. Des étagères pleines de lames, d’échantillons et de blocs de cire dans des sacs en plastique… Soile Tapira est venue récupérer ces précieuses archives pour les déposer au Centre Helmholtz, Munich.

Alison Abbott, « Les aventuriers de l’archive perdue », Courrier international, 4 juillet 2012. Originalement paru dans Nature 485, 9 mai 2012

Herbarium

O.2011-4

Anaïs Tondeur, Chernobyl Herbarium, Linum strictum, Zone d’Exclusion, Tchernobyl, Niveau de radiation : 1.7 µSv/h

Débuté en 2011, ce projet prend la forme d’un herbier rayographique composé de trente photographies, créées en parallèle des recherches conduites par Martin Hajduch, de l’Institut de génétique et de biotechnologies des plantes de l’Académie des Sciences Slovaque, à Nitra. Ce laboratoire analyse les empreintes de la radioactivité sur la flore, en portant un intérêt particulier aux plantes herbacées, de la famille des Linacées, qu’il plante dans les zones fortement irradiées, autour de la centrale de Tchernobyl.

La brûlure radiologique est la manifestation cutanée de l’irradiation aiguë localisée, elle est très spécifique et se différencie de par son évolution de la classique brûlure thermique. Elle est directement liée à la dose absorbée et elle évolue de façon imprévisible dans le temps même plusieurs années après l’accident initial vers des récidives de nécroses… Lire la suite Brûlures

Polonium 210

P.2006-1

Le polonium 210, noté 210Po, est l’isotope le plus abondant des trente-trois isotopes du polonium. Sa demi-vie est de 138,376 jours. Il a été découvert en 1898 par Marie Curie. Ce radionucléide naturel n’est présent dans l’air et l’eau qu’à l’état de traces, mais il est omniprésent dans l’environnement terrestre où il peut être concentré par certains réseaux trophiques. Il est généralement conjointement trouvé avec ses… Lire la suite Polonium 210

L’ionisation des aliments consiste à les exposer à des rayonnements ionisants afin de réduire le nombre de micro-organismes qu’ils contiennent. Selon l’aliment, elle prévient la germination, extermine les insectes (légumes), retarde la maturation (légumes), prévient les maladies (volaille) ou réduit les micro-organismes (herbes aromatiques). Cette irradiation des aliments est réglementée au niveau communautaire par la… Lire la suite Ionisation des aliments

La Forêt rousse ou Forêt rouge est le nom donné à la végétation forestière dans une zone de dix kilomètres autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Cette référence à la couleur rouge provient de la couleur brune des pins après leur mort à la suite de l’absorption de niveaux élevés de rayonnement radioactif à la suite de la catastrophe de Tchernobyl le 26 avril 1986. Dans les… Lire la suite Forêt rouge

Une technicienne utilisant un compteur Geiger pour mesurer l’activité d’aliments irradiés, durant les années 1960. Description: This 1963 image depicted a Centers for Disease Control staff member, as she was surveying foods for fallout contaimination with a Geiger-Müller counter. The Geiger-Müller counter, usually referred to as a Geiger counter, is a particle detector that checks… Lire la suite Aliments

15 octobre 1958 – réacteur de recherche du Boris Kidrich Institute de Vinca (ex-Yougoslavie). Une excursion de puissance s’est produite dans le réacteur en raison d’une montée de l’eau lourde au-delà de la cote critique après un mauvais réglage. Cet accident, qui a été stoppé par un opérateur ayant commandé la chute des barres de… Lire la suite Ecriture de Vinca

Deinococcus radiodurans a été découverte outre-Atlantique en 1956 par A.W. Anderson. L’homme travaillait alors au sein de l’Oregon Agricultural Experiment Station, basé à Corvallis. On cherchait à savoir si les contenus de boîtes de conserve pouvaient être stérilisées par de grandes doses de rayons gamma. Une boîte de viande fut exposée à une dose de… Lire la suite Deinococcus radiodurans

Tissus

O.1950-2

Oziorsk, une ville russe située au cœur de l’Oural, dissimule les reliques d’une expérience secrète de grande ampleur. A partir des années 1950 et jusqu’à la fin de la guerre froide, près de 250 000 animaux y ont été exposés à des radiations. Certains ont été bombardés de rayonnements a, b et g, d’autres ont été… Lire la suite Tissus

Demon core

D.1945-4

« Cœur de démon » est le surnom donné à une masse subcritique de plutonium de 6,2 kg mesurant 8,5 cm de diamètre. Son usage était prévu dans le cadre dune troisième bombe pendant la Seconde Guerre mondiale. À la suite de la capitulation du Japon, il est utilisé pour des tests en laboratoire. Le 21 août 1945 et le 21 mai 1946, lappareil devient brièvement supercritique. Syndromes dirradiation aiguë, mort de Harry Daghlian et Louis Slotin.

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C3%A9rateur_Cockcroft-Walton

Radithor

M.1927-1

Sportif, champion de golf et de tir au pigeon, Eben Byers dirige une entreprise de métallurgie. Il est milliardaire. À partir de 1927, il boit entre 1 000 et 1 500 bouteilles de Radithor, un remède censé soigner plus de 150 maladies. En 1931, il ne pèse plus que 40 kilos, ses os se brisent, il est défiguré. Quelques jours après son décès, le rapport d’autopsie conclut que Byers est mort d’un empoisonnement par le radium. Ses os, ses dents et ses tissus sont radioactifs.
Pour la Science, « Noyaux atomiques et radioactivité » (hors-série), octobre 1996

Drozophiles

M.1926-1

Hermann Joseph Muller commença sa carrière en étudiant la mouche du vinaigre. Comme il trouvait que les mutations chez cette mouche ne se produisaient pas assez vite, il les irradia au moyen de rayons X. Il fut ainsi le premier à démontrer, en 1926, que les radiations ionisantes induisent des altérations génétiques. Prix Nobel en 1946.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_Joseph_Muller#:~:text=Il%20commen%C3%A7a%20sa%20carri%C3%A8re%20comme,de%20mutation%20par%20la%20chaleur.

Hermann Joseph Muller (New York, 21 décembre 1890 – Indianapolis, 5 avril 1967) commença sa carrière comme élève de Thomas Hunt Morgan (1866-1945) en étudiant les mutations chez la mouche du vinaigre (drosophile). Comme il trouvait que les mutations chez cette mouche ne se produisaient pas assez vite, Muller fut le premier à augmenter le taux de mutation par la chaleur. Toujours pas satisfait, il irradia les mouches… Lire la suite Drozophile

C’est un rayonnement de couleur bleu que l’on l’observe en particulier dans les centrales nucléaires (où il est responsable de la couleur bleue des piscines) ou lors de l’entrée de rayons cosmiques dans l’atmosphère terrestre, notamment sous l’effet de rayons gamma très énergétiques produisant une avalanche de particules secondaires dans l’atmosphère. Il est le résultat de l’onde de choc produite par une particule chargée électriquement et… Lire la suite Effet Tcherekov

Ionisation

D.1904-1

En 1904, Samuel Prescott décrit l’effet bactéricide des rayons X. En 1906, Appleby & Banks[1]  déposent un brevet en Grande-Bretagne pour stériliser les aliments avec des isotopes radioactifs. En 1918, Gillett[2]  fait de même aux États-Unis. Il est suivi en 1921 par Wuest en France. Depuis, les isotopes sont réglementés par la directive nº 1999/2/CE. Les denrées ionisées en France sont majoritairement les cuisses de grenouille congelées (370 t), les herbes aromatiques séchées, épices et condiments (314 t) et la viande de volaille (7 t).

https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/lionisation-des-aliments