Radiome

D.1914-1

Une radioscopie demande un long temps d’exposition. Nombre de ceux qui ont eu à expérimenter cette technique durant la guerre de 14 ont présenté des dermites et ont dû être amputés d’un doigt, d’une main ou d’un bras.

https://lesgeneralistes-csmf.fr/2017/10/27/histoire-radiologie-a-sauve-vie-poilus-pendant-grande-guerre/

 

Les rayons X sont des radiations ionisantes. Une exposition prolongée aux rayons X, ou une exposition répétée avec des répits trop courts pour l’organisme peut provoquer des brûlures (radiomes) mais aussi des cancers et des anomalies chez le nourrisson et l’enfant de moins d’un an.

Modèle de cire, pédagogique, montrant la restauration chirurgicale d’une partie d’un visage brûlé par des rayons X (Archives médicales militaires des États-Unis).

La radioscopie, qui demande un long temps d’exposition, fait aussi des victimes : les manipulateurs radio et médecins. Nombre d’entre eux présentent des dermites et sont amputés d’un doigt, d’une main, voire d’un bras suite à la guerre. “On savait que les rayons X étaient dangereux mais il faut le voir pour le croire… Ce n’est qu’avec la guerre qu’on commence à étudier la radioprotection”, relève le Dr Van Tiggelen.

HISTOIRE – Comment la radiologie a sauvé la vie des Poilus pendant la Grande guerre

Brûlure radiologique (radiome) illustrée par un modèle pédagogique médical en cire préparé par le Dr J.F. Wallis. Ce modèle présente une brûlure par rayons X du sein droit et de l’aisselle chez une femme ayant développé un carcinome du sein (Femme de couleur, âge de 35 ans), exposée à un essai de traitement par radiothérapie intense aux rayons X. Dans ce cas, une nécrose des tissus a produit une ulcération délitescence, dont le fond est constitué de la plèvre et du tissu pulmonaire. Source : Archives médicales militaires des États-Unis, Army Medical Museum

http://archivesgamma.fr/1914/12/22/radiome