Blue Peacock

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En 1954, les ingénieurs britanniques à l’origine de Blue Peacock ont conçu une mine anti-nucléaire destinée à être utilisée contre les Soviétiques – et elle dépendait de poulets vivants.

Projet E-3

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La première proposition de programme a été faite par Keldysh et a servi de base aux travaux ultérieurs. Le premier projet reçut la désignation E-1 et avait pour but de toucher la Lune, les deuxième [et troisième projets] furent appelés E-2 [et E-3] et prévoyaient un “survol” de la Lune pour prendre des photos de la face cachée, et le troisième [quatrième] – E-3 [E-4] – avait pour but d’atteindre la Lune et de faire exploser une charge nucléaire à sa surface.

Phantom

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Le mannequin fantôme FM-2 a été mis au point à l’Institut de recherche sur les problèmes médicaux et biologiques de l’Académie des sciences de l’URSS en 1968. Sa première mission a eu lieu à bord de Zond 7 en août 1969. FM-2 a survolé la lune à bord de Zond-7 à une distance de 1984,6 km. FM-2 a été réutilisé lors du vol orbital de six jours de Cosmos 368 en octobre 1970. Il a ensuite été mis à l’honneur au Musée polytechnique de Moscou. Le mannequin avec le visage de Gagarine a été conçu pour étudier l’effet des radiations spatiales sur le corps humain. La tâche était compliquée par le fait que pour évaluer correctement la dose de rayonnement, il fallait que le mannequin réagisse au rayonnement de la même manière que les tissus du corps humain. Cela explique le choix inhabituel des matériaux : blé et sciure de bois.

 

ENORMOZ

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Here we have two diagrams of the Nagasaki atomic bomb (Fat Man) based on information passed on to the Soviets from Klaus Fuchs and other spies. These aren’t particularly sensitive today, but would have been Top Secret–Restricted Data when they were acquired. On the right is the basic dimensions of the body of the bomb, and on the left is a more detailed arrangement showing the electrical systems inside the bomb. As anyone reading this blog no doubt knows, the Soviet Union had a number of spies in high places in both the US and UK sides of the Manhattan Project, which they dubbed “ENORMOZ” in their code language.

http://blog.nuclearsecrecy.com/2012/07/27/rare-photos-of-the-soviet-bomb-project/

Taboshar

P.1944-5

Perspective view of a mine at Taboshar, Tajikistan, from 1944. Taboshar was one of the few early sources of Soviet uranium, known since the 1920s and mined extensively for uranium since 1945. The acquisition of raw uranium was the key setter of the timetable of the Soviet bomb program. They had very few known sources of the ore at the end of World War II, and the United States and the United Kingdom had worked behind the scenes to attempt secure a monopoly on all other known world supplies. General Groves thought their access to uranium was so bad that it would take the Soviets 20 years to get a bomb — but it turned out that uranium is more plentiful than he realized, and concentrations that wouldn’t be economic to mine for the United States turned out to be just fine for Soviet slave labor.

Joe-1

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The caption says this is model of the first Soviet bomb at “the Polygon,” which was the code name for the Semipalatinsk test site.5 Somehow it manages to look very futuristic (the big circles, the large poles) and yet quite rustic (the trees, the way in which everything looks like it has been fashioned by hand by… Lire la suite Joe-1

Rainbarrel

D.1947-2

The Soviet Union made no announcement after its first atomic bomb test in 1949—but the US did. This is the hitherto untold story of how the secret was extracted from rainwater.

Herbert Friedman, Luther B. Lockhart and Irving H. Blifford

Image : Joe-1, 29 August 1949. Photo from Peter Kuran’s film “Trinity and Beyond: The Atomic Bomb Movie,” as displayed on nuclearweaponsarchive.org, and used with permission of Peter Kuran.

Il ne fait guère de doute que les Russes et nous-mêmes avons désormais la capacité de placer en orbite un satellite suffisamment grand pour transporter un système d’armes. Il pourrait s’agir d’une ou de plusieurs bombes nucléaires ou bactériologiques et des dispositifs électroniques nécessaires à leur lancement depuis le satellite vers des cibles au sol. Du point de vue de la taille et du poids, il convient de noter que les missiles conçus pour être lancés vers le bas à partir d’un satellite en orbite ne nécessiteraient pas les grandes et lourdes fusées de lancement qui sont nécessaires pour élever dans l’espace nos missiles actuels à longue portée.

David Sarnoff, Memorandum to Vice President Richard M. Nixon June 17, 196o

 

 

Early warning

D.1967-5

Une puissante éruption solaire accompagnée d’une éjection de masse coronale ont interféré avec les radars du Ballistic Missile Early Warning System du NORAD de l’hémisphère nord. Cette interférence avait été initialement interprétée comme un brouillage intentionnel des radars par les soviétiques, un acte considéré comme un acte de guerre. Des bombardiers nucléaires de contre-attaque furent sur le point d’être lancés par les États-Unis.

TES-3

P.1957-2

In 1957 the Ministry of Medium Machine Building of the USSR (read: Ministry of Atomic Energy) issued an ordered to the Kirov factory for a nuclear power station on a mobile chassis allowing for power generations in remote parts of the USSR. This vehicle received the name TES-3 (Transportable Nuclear Power System) along with the GABTU… Lire la suite TES-3

Terminus Radieux

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Des siècles après la fin de l’Homme rouge, dans une Sibérie rendue inhabitable par les accidents nucléaires, des morts-vivants, des princesses et des corbeaux s’obstinent à poursuivre le rêve soviétique.

Bougorski

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Le 13 juillet 1978, alors qu’il inspectait l’U-70 — le plus grand accélérateur de particules de l’Union soviétique — dans le cadre de son travail de thèse, le crâne de Bougorski a été accidentellement traversé par un faisceau de protons de 76 milliards d’électrons volts ! À titre de comparaison, l’énergie utilisée dans la protonthérapie, un traitement du cancer qui utilise des protons pour détruire les tumeurs, est de « seulement » 250 millions d’électrons volts.

Oziorsk

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La ville d’Oziorsk est bâtie en 1948, au milieu de la forêt. On y produit le plutonium des bombes atomiques. Jusquen 1993, elle ne figure sur aucune carte. À partir des années 1950, 250 000 animaux y ont été exposés à des rayons ionisants pour analyser leurs effets. Des étagères pleines de lames, d’échantillons et de blocs de cire dans des sacs en plastique… Soile Tapira est venue récupérer ces précieuses archives pour les déposer au Centre Helmholtz, Munich.

Alison Abbott, « Les aventuriers de l’archive perdue », Courrier international, 4 juillet 2012. Originalement paru dans Nature 485, 9 mai 2012

NADAV KANDER traveled to the steppes of Kazakhstan four years ago to see the “closed cities” of the Soviet nuclear testing area, a network of cities all but invisible to outsiders until the arrival of Google Earth. The photographer ventured first to the town of Kurchatov — named for the physicist who developed the USSR’s… Lire la suite Nadav Kander

Moscou, de notre correspondant La dramatique situation financière dans laquelle s’enfonce la science russe vient de prendre un tour tragique: mercredi soir, Vladimir Netchaï, directeur de l’institut de recherche nucléaire de Snejinsk (région de Tcheliabinsk, Oural), s’est tiré une balle dans la tête. Ses collègues, qui ont découvert son corps dans le bureau le lendemain… Lire la suite Netchaï

L’ex-Urss a jeté dans la mer de Kara 17 réacteurs nucléaires. Résultat : des icebergs contaminés menacent les poissons de l’atlantique nord. Didier Dubrana, Sciences et vie n°944, mai 1996.

Cosmos

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Actuellement (en 1996) 54 satellites équipés de générateurs électronucléaires, en majorité des satellites russes de la série “Kosmos” (avec comme carburant l’uranium 235), mais aussi quelques satellites nord-américains (utilisant le plutonium 238) plane au-dessus de nos têtes (soit au total 1,45 tonne d’uranium). https://www.dissident-media.org/infonucleaire/chute_cosmos.html  

K-129

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Entre le 8 et le 10 mars 1968, un sous-marin soviétique armé de 3 missiles nucléaires disparaît à quelques mille dHawaï. Larmée américaine affrète le Glomar Explorer pour récupérer des données soviétiques. Six dépouilles sont tirées des eaux et enterrées dans des caissons en acier. Un enregistrement de cette cérémonie sera remis à la Russie, en gage dapaisement, par le directeur de la CIA, en octobre 1992.

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-folies-de-la-guerre-froide-146747

La chasse au mercure rouge dure depuis des siècles. On prête à cette substance la réputation de pouvoir contribuer à la confection de bombes à neutrons de très petite taille, aussi dangereuses que des bombes nucléaires. Elle serait capable de diffuser des nuages toxiques et détraquer les radars… À en croire la BBC, de nombreux… Lire la suite Mercure rouge

Cosmos 954

P.1978-1

À 4 h 55, un objet incandescent rouge vif traverse le ciel obscur. Cosmos 954, un satellite de surveillance soviétique équipé dun petit réacteur nucléaire brille au moment de son entrée dans latmosphère terrestre. Il brûle et se désintègre. Deux cent vingt personnes ratissent la toundra arctique, à la recherche du plus petit fragment du satellite. Seul 0,1 % de la source d’énergie atomique sera récupérée.

https://www.dissident-media.org/infonucleaire/chute_cosmos.html

In the summer of 2009, we performed a field survey of the “Taiga” peaceful underground nuclear explosion site, the Perm region, Russia (61.30° N, 56.60° E). The explosion was carried out by the USSR in 1971. This paper provides an extended summary of the available published data on the “Taiga” experiment. A detailed description of… Lire la suite Taïga

Dans les années 2000, des écologistes locaux menèrent plusieurs expéditions jusqu’au cratère Taïga (61° 18′ 21″ N, 56° 35′ 55″ E), et rencontrèrent la seule personne résidant encore au village de Vassioukovo. Les barrières entourant le cratère avaient rouillé et étaient détruites, et le « lac Atomique » était devenu un lieu fréquenté pour la pêche par les résidents des villages alentour ; il est… Lire la suite Cratère Taiga

Arrêt en septembre 1992 d’un réacteur souterrain à Krasnoyarsk-26, un des sites russes de production du plutonium de qualité militaire. Krasnoïarsk-26 (maintenant Zelenogorsk) au bord du Iénisseï est associé à une ville de 90 300 habitants. Creusé à 250 m de profondeur au début des années 1950 par des détenus, dans la rive du Ienisseï… Lire la suite Krasnoyarsk-26

En novembre 1949, peu après l’essai de la première bombe nucléaire soviétique le 23 septembre 1949, Andreï Vychinski, le représentant soviétique aux Nations Unies, publia une déclaration les efforts de l’URSS de développer sa propre capacité nucléaire. Il dit : « Bien que l’Union Soviétique ait autant de bombes que nécessaire dans les circonstances malheureuses de la guerre, elle utilise l’énergie… Lire la suite Explosion nucléaire pacifique

Le projet étant secret, les employés de l’usine ignoraient ce qu’ils faisaient exactement: «Mes parents, qui travaillaient à l’usine, ne savaient pas exactement ce qui y était fabriqué. Mais tous savaient que c’était quelque chose de dangereux», se souvient Alla Vetoshkina, une habitante de Sillamäe. Le lac situé à proximité, dans les eaux duquel les déchets… Lire la suite Sillamäe

      Uranium mining in Asia started during World War II in Tabošar, the present-day Istiklol in the north of Tajikistan. According to a decree by Soviet leadership in 1942, four tonnes of uranium were supposed to be produced in just a few months, to supply the raw material for the first Soviet nuclear… Lire la suite Taboshar

Joachimsthal

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En 1898, les époux Curie font venir de la mine de Joachimsthal dix tonnes de déchets de lessivage obtenus après la fabrication des couleurs d’urane. Ils en extraient le radium et le polonium. En 1938, la Tchécoslovaquie est annexée par l’Allemagne nazie. L’usine de pigments est démolie. En 1945, l’Union soviétique s’arroge le droit d’exploiter la mine jusqu’à sa fermeture. Des dizaines de milliers de prisonniers sont enrôlés. À la fin des années 1990, on décontamine le site et l’on redessine les paysages marqués par de gigantesques terrils.

https://magazine.cim.org/en/in-search/minings-bohemian-boomtown