Le 13 juillet 1978, alors qu’il inspectait l’U-70 — le plus grand accélérateur de particules de l’Union soviétique — dans le cadre de son travail de thèse, le crâne de Bougorski a été accidentellement traversé par un faisceau de protons de 76 milliards d’électrons volts ! À titre de comparaison, l’énergie utilisée dans la protonthérapie, un traitement du cancer qui utilise des protons pour détruire les tumeurs, est de « seulement » 250 millions d’électrons volts.
Le 13 juillet 1978, alors qu’il inspectait l’U-70 — le plus grand accélérateur de particules de l’Union soviétique — dans le cadre de son travail de thèse, le crâne de Bougorski a été accidentellement traversé par un faisceau de protons de 76 milliards d’électrons volts ! À titre de comparaison, l’énergie utilisée dans la protonthérapie, un traitement du cancer qui utilise des protons pour détruire les tumeurs, est de « seulement » 250 millions d’électrons volts.
Alors qu’il n’aurait ressenti aucune douleur, dans une interview avec le magazine Wired en 1997, le physicien russe a affirmé avoir vu un éclair « plus brillant que mille soleils ». Certes, l’homme est toujours en vie, mais suite à ce drame, la moitié de son visage est paralysée, donnant à une partie de celui-ci une apparence étrangement jeune. Et en plus d’être sourd d’une oreille, Bougorski est parfois victime de crise d’épilepsie.
Que se passerait-il si le corps humain était touché par un faisceau de particules subatomiques ?