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Arrivé au port du Havre, plus rarement celui de Sète, en provenance de différentes zones d’extraction de par le monde (Australie, Canada, Kazakhstan, Niger…) sous forme d’une pâte jaune nommée Yellow Cake, l’uranium est acheminé en train vers l’usine Areva de Malvési, au nord de Narbonne. Son degré de radioactivité est alors faible. D’autres cargaisons… Lire la suite A7

Isotopia est une île boréale restée secrète jusqu’à sa découverte le 13 janvier 2015 au campus de Villeneuve-dAscq. Stéfane Perraud et Aram Kebabdjian en ont décrit et représenté les particularités dans un chassé-croisé dimages, dinstallations et de textes. Ce lieu fictif, à la fois décharge à ciel ouvert et laboratoire scientifique, est né dune relecture littérale de la table des isotopes, traversée du nord au sud par une « vallée de la stabilité » telle quon la découvre dans les manuels de chimie. Au loin, dans la masse des montagnes, de petits sentiers filent à deux pas des cimes. Seuls les chasseurs, solidement harnachés, sy risquent les uns derrière les autres.

Cartographie d’Isotopia, gravure laser sur poirier 60 x 90 cm, 2015

Isotopia is a northern isle that remained secret until it was discovered at the Villeneuve-d’Ascq campus on 13 January 2015. Through a series of images, installations, and texts, Stéfane Perraud et Aram Kebabdjian have documented and depicted its distinguishing features. This fictitious place, at once an open-air rubbish dump and a scientific laboratory, was inspired by a literal rereading of the table of nuclides found in chemistry manuals. A “valley of stability” runs from north to south. In the distance, amongst the mountains, small paths approach the summit. Only hunters, securely harnessed, venture there one after the other.

Cartography of Isotopia, laser engraving, pear wood, 60 x 90 cm, 2015

NukeMap

D.2012-1

NUKEMAP est un logiciel de simulation en ligne présentant une projection géolocalisée des effets dune arme nucléaire sur une zone donnée, en fonction de sa puissance et de laltitude de lexplosion. Dabord développé dans un but éducatif, le site est visité par environ trois millions de personnes qui ont fait exploser environ 30 millions de bombes virtuelles. La moyenne est de 5 « explosions » par visiteur.

https://nuclearsecrecy.com/nukemap/