Ils ont rempli 600 petits sacs de feuilles non contaminées pour les déposer à différents endroits de la forêt. « Dans les zones sans radiation, 70 % à 90 % des feuilles ont disparu au bout d’un an. Dans des zones plus irradiées, les feuilles gardent près de 60 % de leur poids d’origine. » Preuve, pour les chercheurs, que « la radiation a inhibé la décomposition microbienne » des feuilles qui jonchent le sol du site contaminé. Une découverte qui pourrait aussi expliquer la très lente croissance des arbres aux alentours de Tchernobyl. Ainsi que les très nombreux départs de feu.
Andréa Fradin, « Les arbres morts ne pourrissent pas à Tchernobyl, et c’est un vrai danger », Slate, 28 mars 2014.
Tim Mousseau, de l’université de Caroline du Sud aux États-Unis, et Anders Møller, de Paris-Sud.
Tim Mousseau, de l’université de Caroline du Sud aux Etats-Unis et Anders Møller de Paris-Sud, ont rempli 600 petits sacs de feuilles non-contaminées, pour les déposer à différents endroits, avec ou sans radiation. Les résultats sont saisissants, à en croire le Smithsonian:
«Dans les zones sans radiation, 70% à 90% des feuilles avaient disparu après un an. Mais dans des zones avec plus de radiations, les feuilles gardaient près de 60% de leur poids d’origine.»
Une différence qui constitue la preuve, pour les chercheurs, que «la radiation a inhibé la décomposition microbienne» des feuilles qui jonchent le sol du site contaminé. Une découverte qui pourrait aussi expliquer la très lente croissance des arbres aux alentours de Tchernobyl.
Andréa Fradin, Slate — 28 mars 2014 à 14h07.