Les chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory pensent avoir franchi une étape importante dans leur recherche sur la fusion par laser. 192 faisceaux lasers convergent vers une capsule contenant le « carburant » (hydrogène, deutérium, tritium). La puissance du laser provoque un déluge de rayons X qui amène la capsule à des températures extrêmes et la fait imploser. Mais le rendement énergétique est encore très faible.
Les chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL) pensent être proche d’un nouveau cap important dans leur recherche sur la fusion nucléaire par laser, à savoir la création d’un « burning plasma » (« fusion plasmique »). Il s’agit d’une réaction intermédiaire qui s’entretient elle-même, sans qu’on ait besoin d’apporter de l’énergie extérieure. Ce serait une première étape vers une véritable fusion nucléaire.
Situé en Californie, le LLNL expérimente la fusion nucléaire depuis 2010. Le laboratoire s’est doté d’une imposante infrastructure d’amplification capable de créer 192 faisceaux laser d’une puissance totale de presque 2 mégajoules. Ces faisceaux convergent vers une capsule contenant le « carburant », à savoir de l’hydrogène, du deutérium et du tritium.
La puissance du laser provoque un déluge de rayons X qui amène la capsule à des températures extrêmes et la fait imploser. Mais le rendement énergétique est encore très faible. Ces expériences ne génèrent pour l’instant qu’une énergie de 60 kilojoules. On est donc encore très loin d’une exploitation réelle.