Airbus

P.2018-3

L’Autorité pour la sûreté nucléaire a révélé que quatre fioles de peinture contenant du radium 226, une matière extrêmement radioactive, ont été découvertes sur un chantier de démolition d’Airbus à Colomiers.Leur existence a été révélée dans un courrier anonyme adressé à l’avionneur Elles avaient été coulées dans un pilier en béton…

La Dépêche, Publié le  , mis à jour 

Les quatre fioles dont l’existence a été signalée par un courrier anonyme à l’avionneur, avaient été coulées dans un pilier en béton servant de fondation au bâtiment industriel détenu par Airbus Opérations. Le site se trouve sur la commune de Colomiers, nous sommes en mars 2018.

Alors que la société Airbus détruit cet ancien hall de sur le site de Clément Ader pour en refaire un neuf, les agents présents sur place sont stoppés dans leurs travaux.

Coulées dans un pilier en béton

Quatre petits flacons de contenant du radium 226, une matière extrêmement radioactive, sont retrouvés dans un pilier en béton. Les flacons sont conservés dans une boîte en plomb. “Même si ces flacons n’avaient rien à faire là, ils étaient conservés de la bonne manière pour éviter la du site”, explique une porte-parole d’Airbus.

Même si aucun individu n’a été exposé à cette matière hautement radioactive, cette découverte a été classée au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte sept au total. Airbus a immédiatement alerté l’Autorité de sûreté nucléaire, compétente dans ce type de situations. Le temps de l’évacuation de ces quatre flacons, le chantier de démolition a été stoppé. À ce jour, un nouveau hall de a été reconstruit.

Cette peinture qui contient donc ce radium 226 était utilisée dans les années 50, elle servait à peindre les aiguilles des cadrans d’avion afin de les rendre fluorescentes et donc visibles la nuit. L’utilisation de cette peinture est depuis interdite.

Anaïs Mustière, La Dépêche, Publié le  , mis à jour 

http://archivesgamma.fr/2021/06/19/airbus