Phantom

O.1969-4

Le mannequin fantôme FM-2 a été mis au point à l’Institut de recherche sur les problèmes médicaux et biologiques de l’Académie des sciences de l’URSS en 1968. Sa première mission a eu lieu à bord de Zond 7 en août 1969. FM-2 a survolé la lune à bord de Zond-7 à une distance de 1984,6 km. FM-2 a été réutilisé lors du vol orbital de six jours de Cosmos 368 en octobre 1970. Il a ensuite été mis à l’honneur au Musée polytechnique de Moscou. Le mannequin avec le visage de Gagarine a été conçu pour étudier l’effet des radiations spatiales sur le corps humain. La tâche était compliquée par le fait que pour évaluer correctement la dose de rayonnement, il fallait que le mannequin réagisse au rayonnement de la même manière que les tissus du corps humain. Cela explique le choix inhabituel des matériaux : blé et sciure de bois.

 

Cladosporium

A.2020-4

Pour se protéger, les astronautes ont recours à des boucliers antiradiations lourds et fragiles. Des étudiants du comté de Durham ont donc eu lidée de fabriquer une tenue de cosmonaute chargée de moisissures. Plus précisément, ils ont suggéré lutilisation de Cladosporium sphaerospermum, un organisme qui semble absorber les radiations et les convertir en énergie chimique, découvert dans la zone dexclusion de Tchernobyl.

Susie Neilson, « Mold from Chernobyl seems to feed on radiation, and new research suggests it could help protect astronauts in space », Business Insider, 28 juillet 2020

Our planet’s magnetic field generates a protective bubble, called the magnetosphere, that shields the surface from damaging cosmic radiation. Humans traveling beyond this bubble will be subjected to dangerous cosmic rays and solar storms, which can damage cells and cause changes in DNA. “The secret to potential success for interstellar travel will come from looking at… Lire la suite Rayons cosmiques

IceCube

O.1990-1

Francis Halzen, de luniversité du Wisconsin : « Jai imaginé exploiter la lumière Tcherenkov, un flash bleuté très tenu généré par la collision dun neutrino avec le noyau dun atome dans la glace. » La première expérience a lieu en août 1990 au Groenland. Elle permet de détecter des muons provenant de linteraction des rayons cosmiques avec latmosphère, au fond de la banquise. En 2005, il déclare : « Grâce à AMANDA, on a enregistré un murmure ; avec IceCube, on va écouter le son dune contrebasse ».

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-amanda-neutrinos-mystere-sursauts-gamma-14835/

 

Astronomie gamma

O.1958-1

L’astronomie gamma est le domaine de l’observation astronomique centrée sur le spectre électromagnétique des rayons gamma. Ces derniers englobent les photons émis à des énergies supérieures à 511 keV, et constituent la plus grande forme d’énergie lumineuse observable dans l’univers. Les rayons gamma sont les témoins directs de tous les événements extrêmes ponctuant la vie du cosmos. Au cours de ces phénomènes, la… Lire la suite Astronomie gamma

Marietta Blau est pionnière dans l’application des méthodes photographiques pour révéler les processus nucléaires à l’œuvre. En 1937, elle découvre des « étoiles de désintégration » — des traces de désintégrations nucléaires massives — dans les émulsions photographiques qu’elle expose pendant cinq mois sur le mont Hafelekar en Autriche. Elle observe ainsi la première trace d’une réaction nucléaire provoquée par les rayons cosmiques.

https://www.mediachimie.org/ressource/marietta-blau-et-les-m%C3%A9thodes-photographiques-de-d%C3%A9tection-des-particules-charg%C3%A9es

Hess

O.1912-1

En août 1912, le physicien autrichien Victor Hess fit un vol en montgolfière. Il revint sur terre avec la preuve des rayons cosmiques fixés sur ses plaques photosensibles.

CNRS, « Rayons cosmiques : particules de lespace »