En 1932, Carl David Anderson découvre le positron en étudiant les rayons cosmiques
“The atom can’t be seen, yet its existence can be proved. And it is simple to prove that it can’t ever be seen. It has to be studied by indirect evidence — and the technical difficulty has been compared to asking a man who has never seen a piano to describe a piano from the sound it would make falling downstairs in the dark.”
– Carl David Anderson, as quoted in [10]
Sous la direction de Robert A. Millikan, Carl David Anderson commence des recherches sur les rayons cosmiques au cours desquels il constate des traces inattendues de particules sur ses photographies prises dans une Chambre à brouillard qu’il interprète, à juste titre, comme provenant d’une particule ayant une masse identique à celle de l’électron mais dont la charge électrique est opposée. Cette découverte, annoncée en 1932 est publiée en 1933. C’est une découverte expérimentale qui valide la prédiction théorique de Paul Dirac sur l’existence du positron bien qu’Anderson ne fasse pas immédiatement le lien avec ces prédictions théoriques1.
Anderson obtient la première preuve directe de l’existence des positrons en bombardant des matériaux avec des rayons gammas produits par le nucléide radioactive naturel 208Tl (thallium 208, désignation historique ThC »), provoquant la création de paires positron-électron. Pour cette découverte, il a reçu une moitié du prix Nobel de physique de 1936 (l’autre moitié a été remise à Victor Franz Hess) « pour la mise en évidence du positron », prédit par Paul Dirac.
Photo by Carl David Anderson of the first positron ever observed, photographed on August 2, 1932