The Conqueror
John Wayne on the set of The Conqueror with a Geiger counter.
John Wayne on the set of The Conqueror with a Geiger counter.
Le photographe du journal Asahi Shimbun, Hajime Miyatake, a pris cette photo choquante de l’une des victimes. On ignore si elle a survécu.
Miyatake a caché ses négatifs aux militaires sous son porche pendant plus de six ans, jusqu’à la fin de l’occupation américaine. Cette photo a finalement été publiée dans l’hebdomadaire Asahi Picture News, le 6 août 1952.
La seule image prise directement au-dessus de l’explosion a été prise par le sergent John McGlohon, un photographe de reconnaissance aérienne dans un avion qui survolait par inadvertance Hiroshima pendant le bombardement. Quelles sont les chances que cela se produise ?
« Nous avons décollé de Guam vers 2 heures du matin pour ce que nous pensions être une mission régulière », a déclaré McGlohon lors d’un entretien avec le Musée national de la Seconde Guerre mondiale. « Il se trouve que la ligne de vol qui nous était assignée ce jour-là survolait la ville d’Hiroshima… pour revenir à Guam en fin d’après-midi ».
En tant que photographe de l’avion, McGlohon regardait Hiroshima à travers un hublot de 12 pouces lorsque la bombe a explosé. « Il y a eu un flash brillant, comme si quelqu’un avait tiré un flash en plein visage.
Présent dans la matinée du 6 août sur la base américaine de l’île Tinian, le journaliste James Holton eut soudain la surprise de voir débarquer un groupe d’aviateurs visiblement très excités. Il s’engouffra à leur suite dans une chambre noire. « L’un des aviateurs retira prestement la pellicule d’un appareil photo et la déposa dans un bac de produits chimiques. Pas un mot n’était prononcé. Le film fut développé, séché, puis mis sous un agrandisseur. Bientôt, l’aviateur tint dans ses mains une photographie encore humide. Dans le faible rougeoiement de la chambre noire, je vis ce qui allait devenir une des images les plus marquantes du XXe siècle : le champignon atomique au-dessus de Hiroshima.25 » L’auteur de cette photographie était George Robert Caron, l’artilleur installé à l’arrière de Enola Gay. Le jeune homme utilisa un simple Kodak 25, et cette image ne lui rapporta pas un sou. Publiée pour la première fois dans la presse le 11 août, la photographie accéda au rang d’icône et fit le tour du monde : comme nous le rappelle Vicki Goldberg, dans les mois qui suivirent, plus d’une cinquantaine d’entreprises de Manhattan l’adoptèrent en guise de logo.
James Holton : « Big part in a big theater », American Heritage, vol. 51, n° 2, avril 2000
Les installations de centrales électriques géantes de l’avenir pourraient générer aussi bien de l’électricité que du brouillard, des précipitations accrues et des tourbillons parmi les effets secondaires possibles, estiment deux chercheurs.
About 800 yards south of ground zero at Trinity Site, construction engineers built a heavy-duty 20-foot wooden platform. It had to be sturdy because they then stacked 108 tons of TNT on top of it. Then, on May 7, 1945, well before dawn, the neatly stacked boxes of TNT were detonated.
Hormis les effets désastreux sur les populations et l’environnement, les innombrables essais nucléaires effectués dans l’atmosphère pendant la guerre froide ont eu une conséquence inattendue : ils ont engendré des pluies sur plusieurs milliers de kilomètres autour des sites concernés. L’explication ? La charge électrique libérée par le rayonnement des détonations nucléaires augmente la propension des gouttelettes d’eau en suspension à se combiner entre elles pour déclencher des précipitations.
https://www.caminteresse.fr/sciences/pourquoi-les-essais-nucleaires-declenchent-des-pluies-11145533/
La montagne, sous laquelle avait été placée la bombe dans son labyrinthe de galeries en profondeur, s’était ouverte sous l’effet de l’explosion et un nuage très radioactif s’en était échappé enveloppant sous sa chape de particules irradiantes les centaines de militaires et civils présents sur les lieux face à la montagne tragique du Tan-Affela. Tous sans exception à des degrés divers furent touchés par les fuites de produits radioactifs.
IN 1991, at the edge of the Cold War, photographer Patrick Nagatani published Nuclear Enchantment, a collection of 40 photographs about the continuing effects of nuclear weapons development in the American Southwest.
Au cours de la première moitié du XIXe siècle, de nombreux sels métalliques photosensibles ont été identifiés comme candidats aux procédés photographiques , parmi lesquels le nitrate d’uranyle. Les empreintes ainsi produites étaient appelées empreintes à l’uranium ou uranotypes.
À la fin des années 1930, Harold Edgerton, ingénieur au MIT, a été le pionnier des techniques de photographie à ultra-haute vitesse, pour révéler une balle éviscérant une pomme, la spirale d’un coup de golf ou la chute d’une goutte de lait. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Edgerton a travaillé avec la Commission de l’énergie atomique au développement d’une camera, le Rapatronic, capable de fixer le flash incandescent d’une explosion nucléaire jusqu’au milliardième de seconde. Sur une tour, à dix kilomètres du site d’essais, Edgerton et ses assistants ont ainsi pu enregistrer cette forme rougeoyante comme une forme de vie extraterrestre.
A Goodyear Blimp, flying five miles away from ground zero, crashes into the ground, torn down by the heat of the blast.
Nye County, Nevada. August 7, 1957.
100 Suns are limited edition atomic bomb snowglobes from an installation of one-hundred globes, one for every above-ground atomic bomb at the Nevada Test Site. Each bomb is numbered and signed with an individual name tag on the base, and comes with a brochure about the tests and a list of all 100 names.
https://www.kerischroeder.com/shop/100-suns-atomic-bomb-snowglobe-and-booklet
Thomas Levy-Lasne, À Pripiat 2020 huile sur toile 150x200cm
A la douceur de l’aquarelle et la simplicité du papier, le plasticien russe Pavel Pepperstein – il est aussi romancier et rappeur – associe le sérieux et la gravité des préoccupations écologiques actuelles. Sa série Bikini 47 est ainsi une évocation sans détour des essais nucléaires américains dans le Pacifique, Bikini étant le nom d’un atoll des îles Marshall utilisé à des fins militaires.
The Atom. One World 1947–48 The Atom. One World records what, for the artist, was a crucial visual trope associated with his assessment of emerging new technology and its subsequent impact on the world. In presenting an image of the ominous mushroom cloud of a nuclear explosion, Pousette-Dart highlights the irony of world unity attained through… Lire la suite Pousette
In particle and nuclear physics, a nuclear emulsion plate is a photographic plate with a particularly thick emulsion layer and with a very uniform grain size. Like bubble chambers, cloud chambers, and wire chambers nuclear emulsion plates record the tracks of charged particles passing through. They are compact, have high density and produce a cumulative record, but have the disadvantage that the plates must be developed… Lire la suite Emulsion nucléaire
WARHOL Andy (1928-1987), Atomic Bomb, 1965, sérigraphie et acrylique sur toile, 263,6×203,9 cm, Londres, Collection Saatchi. Nicolas Bourriaud: «La sérialité du Pop n’est pas uniquement une traduction de la production de masse, mais aussi celle de la réaction en chaîne de l’explosion atomique, l’image d’un monde décomposable à l’infini par la fission nucléaire.» https://www.slate.fr/story/48667/art-nuage-atomique?amp
En 1818, Caspar David Friedrich peint l’un de ses paysages les plus emblématiques : Voyageur devant une mer de nuages. La toile représente un homme vu de dos, qui contemple des monts métallifères. La mine où l’uranium fut identifié pour la toute première fois se trouve à quelques kilomètres de là.
Dans la forêt rouge, Jen Rice – Chelsea Mortenson – Jamais trop tôt Après la catastrophe de Tchernobyl, la forêt de Pripiat, située au cœur de la zone interdite, a été tellement irradiée qu’elle est devenue rouge. Ces arbres ont été abattus et enterrés, d’autres ont été replantés par dessus, dans ce sol hautement radioactif. Un ours… Lire la suite Forêt rouge
Des chercheurs japonais ont créé une intelligence artificielle qui permet d’anticiper les répercussions d’un accident de centrale nucléaire. Cette nouvelle IA, développée par une équipe de l’Institut des Sciences Industrielles de l’Université de Tokyo, est capable de prendre en compte les variables d’accident et les conditions météorologiques dominantes pour déterminer où la menace de radiation… Lire la suite IA
Absynth, HeHe, fiction climatique immersive – 2018 Absynth est un diorama à grande échelle qui reproduit l’espace d’une forêt. Dans cet environnement à la fois réel et abstrait, des événements climatiques artificiels surviennent faisant référence aux séquences météorologiques fantomatiques telles que la pluie acide ou les nuages toxiques. Le public se trouve ainsi devant une séquence… Lire la suite Absynth
Antoine Favre Centrale nucléaire au matin, Peinture à l’Huile, 1000€ « Un soir, en passant à coté d’une centrale nucléaire, je vis les effets de la lumière sur la fumée. J’ai trouvé ça magnifique et j’ai tout de suite eu envie d’essayer de peindre ce genre de sujet, je m’y suis plu et ma… Lire la suite Antoine Favre
Le 14 février 2014, vers 23 h 30, une balise située dans les installations souterraines du WIPP (remplissage de colis de déchets radioactifs) a détecté de la contamination dans l’air, à un niveau élevé. L’air sortant des installations souterraines par le puits dédié à l’extraction est dirigé vers un réseau équipé de filtres très haute efficacité. Malgré ce dispositif, des traces d’américium et de plutonium ont été détectées à l’extérieur de l’installation.
NUKEMAP est un logiciel de simulation en ligne présentant une projection géolocalisée des effets d’une arme nucléaire sur une zone donnée, en fonction de sa puissance et de l’altitude de l’explosion. D’abord développé dans un but éducatif, le site est visité par environ trois millions de personnes qui ont fait exploser environ 30 millions de bombes virtuelles. La moyenne est de 5 « explosions » par visiteur.
https://nuclearsecrecy.com/nukemap/
Les cèdres du Japon piègent la moitié de l’iode-131. Les poussières sur lesquelles sont accrochés les radionucléides adhèrent plus ou moins en fonction de la granularité des aiguilles. Avec le temps, la canopée des résineux va contaminer les sols forestiers. Les éléments radioactifs s’enfonceront dans le sol. À 30 centimètres de profondeur, ils seront capturés par le réseau racinaire, d’où ils seront renvoyés vers la cime des arbres.
“FLEUR DE LYS” (2009) DU COLLECTIF HEHE (4 MIN. 45 SEC.) L’installation « Fleur de Lys » se concentre sur l’impact et l’implication culturels aux facettes multiples des nuages d’origine humaine. Dans cette installation, le nuage du champignon atomique prend une place centrale comme un effrayant symbole déjà hautement esthétique du progrès technologique. La maquette… Lire la suite Fleur de lys
The Soviet authorities, who did not publicly acknowledge that the accident at Chernobyl had occurred for two days, were monitoring weather conditions which were sending heavily radioactive clouds northeast from the Ukraine towards heavily populated cities in Russia, including Moscow. They took the decision to force the weather, sending Air Force pilots equipped with Silver Iodide into… Lire la suite Ensemencement
« Le vrai mythe de la transformation énergétique de votre petit machin d’uranium en électricité, c’est ce panache », souligne l’architecte visionnaire. En 1974, EDF lui confie la construction de douze centrales nucléaires. « On n’avait pas vu tel modelage du paysage depuis l’époque de Marly. L’atome permet une reconquête du territoire architectural.
Boris Le Ngoc, La Revue générale du nucléaire, 1er mars 2016
« Moi, ce qui me plaisait le plus, c’était les panaches». Claude Parent le disait d’ailleurs aux équipes d’ingénierie, surprises que l’architecte dessine d’aussi gros nuages de vapeur sur ses croquis. « Ce qu’il y a de plus beau chez vous, c’est que vous faites des panaches qui sont propres, qui font une vapeur d’eau blanche, qui n’abîment… Lire la suite Panache
En janvier 1966, deux avions américains s’écrasent au-dessus du village de Palomares, en Espagne. Deux bombes sont récupérées intactes, les deux autres détruites par leur chute. Les parties du sol les plus contaminées sont décapées, enlevées et envoyées pour stockage aux États-Unis.
http://www.irma-grenoble.com/PDF/05documentation/rapports_irma/3_Les_accidents.pdf
Le département de la Défense des États-Unis dément avoir perdu des bombes, alors que la presse est au courant.
Un énorme dispositif aérien et naval cherche pendant presque trois mois la quatrième bombe : une fouille de 80 jours impliquant 3 000 hommes et 38 vaisseaux de l’US Navy permet à un sous-marin ALVIN de retrouver la bombe à 869 mètres de profondeur, à 8 km du rivage. Elle n’a été trouvée que quand le commandement militaire américain a fini par écouter le témoignage de Francisco Simó Orts4, un pêcheur devenu héros local, connu en Espagne sous le sobriquet de Paco el de la bomba (« Paco, le type de la bombe ») qui, à bord de son chalutier, avait repéré avec ses jumelles le point d’impact d’un gros tube gris doté de son parachute gris de sécurité5.
L’Espagne exige des États-Unis de reprendre ce qui reste de terre polluée et de la transporter dans son territoire6.
Durant la première opération de décontamination, 1 400 tonnes de sol légèrement contaminé sont expédiées vers le centre de retraitement de Savannah River Site à Aiken en Caroline du Sud. Les plants de tomates contaminés sont enterrés ou brûlés. L’Espagne n’ayant pas édicté de mesures en cas d’accident nucléaire, les États-Unis, en concertation avec l’Espagne, appliquent les recommandations utilisées au site d’essais du Nevada concernant le plutonium et les autres substances radioactives.
Pour tenter de sauver la saison touristique, les autorités organisent une vaste campagne de communication : sous l’œil d’une vingtaine de caméras du monde entier7 et d’une nuée de photographes, l’ambassadeur américain Angier Biddle Duke invite plusieurs ministres espagnols dont Manuel Fraga à se baigner en mer, pour prouver qu’il n’y a aucun danger radioactif. Mais, prudemment, ils ont choisi une plage située à 15 kilomètres du lieu d’impact des bombes8.
En 1971, seuls 100 villageois (6 % de la population) sont examinés. 29 tests de contamination positifs sont écartés car jugés « statistiquement insignifiants ». En date de 2008, certaines zones restent encore contaminées. Selon un rapport de la Defense Nuclear Agency (DNA) de 1975 : « Palomares demeure l’un des quelques sites dans le monde servant de laboratoire expérimental, probablement le seul offrant un regard sur une zone agricole ».
Sur les 714 personnes suivies jusqu’en 1988, 124 avaient un taux de plutonium dans les urines supérieur au minimum détectable9.
En 2008, en pleine frénésie immobilière, des promoteurs s’intéressent à cette partie de la côte d’Almeria mais le taux d’américium est très largement supérieur au maximum autorisé. La zone est déclarée inconstructible10 : des terrains de Palomares restent clôturés et une partie de ses 1 500 habitants voyagent à Madrid, deux fois par an, pour subir une inspection médicale. Les rapports médicaux de 1966 n’ont été déclassifiés qu’en 1986. Quand l’accident a eu lieu, les explosifs non atomiques ont explosé, mais pas les engins nucléaires. Pourtant deux détonateurs ont été activés.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_nucl%C3%A9aire_de_Palomares
En 1964, la retombée d’un Transit dans l’océan Indien. Le satellite s’est entièrement consumé. Le plutonium s’est trouvé gazéifié, il a été répandu dans l’atmosphère sans élever sensiblement son taux de radioactivité car l’apport a été comparable à ce que produit une petite fluctuation du rayonnement cosmique. Le vrai danger était chimique : on ignore… Lire la suite Transit
Le 9 juillet 1962, “Starfish Prime” explose à 400 kilomètres au-dessus du niveau de la mer. La lumière est visible depuis Hawaï, sous forme d’éclairs et d’aurores boréales. L’impulsion électromagnétique ravage les systèmes électroniques de l’archipel, coupé du monde pendant plusieurs heures. Dans le silence et l’obscurité nucléaire, le flux de particules ionisées se propage jusque dans l’espace, où il détruit les satellites en orbite autour de la Terre.
3 janvier 1961. Alors que le réacteur SL-1 s’apprêtait à être remis en service, une fausse manipulation libère une vapeur extrêmement concentrée. Le boîtier pesant plus de 12 tonnes et les barres de commande sont propulsés trois mètres en l’air. L’explosion projette au sol les spécialistes de l’armée. Un homme âgé de 26 ans est empalé au plafond.
http://large.stanford.edu/courses/2017/ph241/berrios1/
10 octobre 1957. La pile nº 1 du centre de Windscale prend feu. L’incendie dure deux jours. Les autorités britanniques minimisent l’affaire. Mais la découverte d’iode radioactif dans le lait oblige à interdire son absorption. Tous les rapports relatifs à l’affaire sont classés « secret militaire ».
https://www.lemonde.fr/archives/article/1986/05/05/l-incendie-de-windscale_2936125_1819218.html
De 1951 à 1962, le Nevada a été le théâtre du sublime technologique sous sa forme ultime. La plupart des essais atmosphériques de bombes atomiques étaient menés sur le Nevada Test Site, à mi-chemin entre Garden Valley et Las Vegas. Visible des toits des hôtels-casinos, le spectacle des champignons atomiques constituait alors une attraction touristique… Lire la suite Sublime
Operation Ranger was the fourth American nuclear test series. It was conducted in 1951 and was the first series to be carried out at the Nevada Test Site. All the bombs were dropped by B-50D bombers and exploded in the open air over Frenchman Flat (Area 5). These tests centered on the practicality of developing a second generation of nuclear weapons using smaller amounts of… Lire la suite Operation Faust
« Green Run » est le nom de code d’un projet de l’armée de l’air américaine ayant conduit à un rejet massif et volontaire de produits de la fission de l’uranium, les 2 et 3 décembre 1949. Révélé 37 ans plus tard, en 1986, l’objectif de ce projet reste inconnu.
« Une pluie noircie par les cendres et les poussières. Une pluie qui s’infiltre sur les vêtements, la peau, qui contamine l’eau potable et la nourriture. La pluie noire désigne un phénomène observé après les bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki.
Édouard Lamort, Ouest-France, 30 juillet 2020, Image tirée du film Pluie noire, de Shohei Imamura, 1989
Photographier tous les aspects d’un événement inconnu et imprévisible qui commence par le flash de lumière le plus brillant jamais produit sur terre. Berlyn Brixner, à 9 km de la détonation, utilisa cinquante appareils à différentes vitesses d’obturation. 100 000 photographies de la première explosion nucléaire jamais réalisée par l’homme furent réalisées en quelques secondes, ce 16 juin 1945.
https://atomicphotographers.com/photographers/berlyn-brixner/