Le 14 février 2014, vers 23 h 30, une balise située dans les installations souterraines du WIPP (remplissage de colis de déchets radioactifs) a détecté de la contamination dans l’air, à un niveau élevé. L’air sortant des installations souterraines par le puits dédié à l’extraction est dirigé vers un réseau équipé de filtres très haute efficacité. Malgré ce dispositif, des traces d’américium et de plutonium ont été détectées à l’extérieur de l’installation.
Le 14 février 2014 vers 23h30, une balise située dans les installations souterraines du WIPP à proximité d’une cavité en cours d’exploitation (remplissage par des colis de déchets) depuis 2013, a détecté de la contamination dans l’air, à un niveau élevé d’après le porte-parole. Le système de ventilation est automatiquement passé en mode « filtration » : l’air sortant des installations souterraines par le puits dédié à l’extraction de cet air est alors dirigé vers un réseau équipé de filtres très haute efficacité dits « filtres THE ».
Malgré ce dispositif, des traces d’américium et de plutonium dans l’air ont été détectées à l’extérieur de l’installation, au niveau de la station d’échantillonnage située le long de la route d’accès au WIPP, à environ 800 m au nord-ouest du puits d’extraction d’air. Le CEMRC4 a précisé que les niveaux de radioactivité détectés sont bien en deçà d’un niveau pouvant induire des conséquences sur l’homme et l’environnement. Il reste que le niveau mesuré du pic de contamination est très supérieur au bruit de fond dus aux transuraniens communément mesuré autour du centre, ce qui semble indiquer un relâchement de particules radioactives par le puits de sortie d’air du WIPP pendant le bref moment entre l’occurrence de l’événement et le passage de la ventilation en mode filtration. Sur ce dernier point, il est à noter que le directeur de la sûreté des déchets du centre de recherche et d’expertise nucléaire, a émis des réserves sur les performances des systèmes de filtration, qui n’ont jamais été testés.