Superphosphate

P.2020-4

Un superphosphate est un engrais minéral phosphaté. Il favorise la croissance des pommes de terre, du colza et de la luzerne. Sa production génère des déchets très faiblement radioactifs en très grande quantité.

https://archives.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/uranium-enjeux/documents/MEM79.pdf

 

Un superphosphate est un engrais minéral phosphaté. Il intervient dans divers processus métaboliques des plantes. Il est important pour leurs racines et pour leur croissance. Les besoins en phosphore varient en fonction des espèces. Des telles que la pomme de terre, le colza et la luzerne ont des besoins très élevés en phosphore, tandis que d’autres comme l’avoine et le tournesol ont des besoins relativement faibles.

Les superphosphates constituent la principale catégorie d’engrais phosphatés,vet celle qui est le plus rapidement assimilée par les plantes. Ils donnent des résultats supérieurs aux phosphates simples, notamment au début de la végétation à cause surtout de la diffusion plus parfaite dans la couche arable de l’acide phosphorique soluble, car l’important est de placer cet acide à la portée des racines.

Ils sont utilisables sur tous types de cultures et tous types de sols. Ils s’emploient à raison de 200 à 500 kilos à l’hectare.

L’ des engrais phosphatés (superphosphate triple essentiellement) et d’acide phosphorique produit d’énormes tonnages de gypse (1,7 t produite par tonne de phosphate).

On produit environ 60 millions de tonnes de phosphogypse par an dans le monde, soit plus de 50 % de la production de gypse naturel (données : Société Chimique de France).

En France, pays parmi les plus consommateurs d’engrais, 6 millions de tonnes de phosphogypse étaient produites annuellement dans les années 1980, dont 900 000 tonnes par chacune des unités de Grand Quevilly, Grand Couronne et du Havre, soit autant que toute la production de gypse naturel.

Le phosphogypse est légèrement à significativement radioactif en raison des traces d’uranium et de radium présentes dans le minerai phosphaté. Le phosphogypse issu du traitement des minerais naturels phosphatés, de même que le gypse naturel (ainsi que les panneaux de plâtre fabriqués avec ceux-ci), peut aussi dégazer du radon (gaz radioactif cancérigène et potentiellement responsable de mutations, mais également présent dans les roches granitiques naturelles).

En termes de tonnage, le phosphogypse issu de la production de superphosphate est aussi la première source mondiale de très faiblement radioactifs. En France, c’est la seconde source de ces déchets après l’ nucléaire.

Source : Wikipedia.

Lors de la fabrication de l’acide phosphorique, une partie de cet uranium est dissous dans la solution acide, tandis qu’environ la moitié (Erdem et al. 1996) peut se retrouver dans les résidus qui forment des phosphogypses uranifères. Aux Etats-Unis, la quantité d’uranium accumulé annuellement dans les phosphogypses a été estimée à 1000 tonnes (Hurst et Arnold 1982). L’acide phosphorique, fabriqué à partir de sources sédimentaires, contient de l’uranium (Ionnades et al. 1997). Au Brésil, Yamazaki et Geraldo (2003) rapportent 5 à 54 ppm U dans les engrais. Ailleurs dans le monde, Yamazaki et Geraldo (2003) rapportent des teneurs en uranium entre 3 et 221 ppm
dans les engrais phosphatés. L’utilisation d’engrais sur de longues périodes de temps cause l’accumulation d’uranium dans les sols (Khater et Al-Sewaidan 2008;Takeda et al. 2006; Yamaguchi et al. 2009), ainsi que sa dissolution dans les eaux de drainage (Zielinski et al. 1997; Zielinski et al. 2000).

https://archives.bape.gouv.qc.ca/sections/mandats/uranium-enjeux/documents/MEM79.pdf

 

http://archivesgamma.fr/2020/02/08/superphosphate