L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) est un Établissement public à caractère industriel et commercial (ÉPIC) chargé de la gestion des déchets radioactifs en France. En 2003, l’ANDRA choisit d’inscrire certaines de ses archives sur du papier permanent avec de l’encre résistante, garantissant une préservation d’au moins 300 ans, afin de se conformer au décret no 2003-30 du 10 janvier 2003 qui oblige le centre d’enfouissement de déchets radioactifs de la Manche à pérenniser l’information relative aux déchets stockés au-delà de sa fermeture.

http://www.archives.developpement-durable.gouv.fr/agence-nationale-pour-la-gestion-des-dechets-r8976.html

Archives IRSN

P.1945-4

Unique en France, le fonds d’archives en sûreté nucléaire de l’IRSN propose une vision complète en matière d’expertise du suivi des installations nucléaires françaises. Les archives couvrent  également les sujets liés à la radioprotection de l’homme et de l’environnement.

Ces fonds de plus de 14 km linéaires aujourd’hui, répartis sur toutes les implantations de l’Institut, se composent d’une importante typologie de documents scientifiques et techniques, des années 1950 à nos jours.

https://www.irsn.fr/FR/IRSN/archives/Pages/default.aspx#.YZ-21dDMLIU

Les Archives γ se donnent pour fin de documenter l’histoire et les métamorphoses de la matière radioactive – et à travers elles l’homme nucléaire. Ces archives compilent des recherches scientifiques et artistiques, des projets aboutis ou avortés, des fantasmes ou des réalités, des histoires réelles et des fictions, des catastrophes et des accomplissements, ses usages et ses détournements. Elles ont trait au design, à la géopolitique, aux science de la terre et de la vie, aux faits divers, à l’archéologie, à l’océanographie, à l’astronomie, à l’économie, à l’histoire de l’art, à la médecine, et à tout ce qui de près ou de loin a été irradié par l’atome. Prises ensemble, ces archives témoignent de l’empire ouvert par le nucléaire dans nos esprits. Elles constituent les premiers actes de ce que l’on serait tenté d’appeler une civilisation nucléaire.

 

The γ Archives document the history and metamorphoses of radioactive matter – and through them man of the atomic area. These archives compile scientific and artistic research, successful or aborted projects, fantasies or realities, real stories and fictions, disasters and accomplishments, its uses and its diversions. They relate to design, geopolitics, earth and life sciences, news items, archaeology, oceanography, astronomy, economics, history of the art, medicine, and everything that has been directly or indirectly irradiated by the atom. Taken together, these archives bear witness to the empire opened up by atomic power in our minds. They constitute the first acts of what one would be tempted to call a nuclear civilization.

Stéfane Perraud – Aram Kebabdjian