Pitches
[…] On trouvera ci-dessous une petite série de ces histoires sans avenir, toutes signées Infernus Iohannes. Elles ont pris l’apparence d’un pitch, ce résumé express destiné à accrocher l’attention des journalistes ou des libraires. Nous avons toujours aimé les formes brèves, mais autant dire tout de suite que cette forme-là nous paraît détestable à de nombreux points de vue, et cela d’autant plus qu’elle est pratiquée de façon lamentablement commerciale et totalitaire par les marchands du monde éditorial officiel. Sans pitch racoleur, un roman existe mal ou n’existe pas.
Nous présentons ici des pitches pour rire, des pitches qui ne renvoient qu’à des fantômes d’histoires, d’anecdotes ou d’images post-exotiques condamnées à exister mal ou à ne pas exister.
Antoine Volodine, « Signé Infernus Iohannes », AOC