UNGG

P.2021-4

EDF investit 10 millions d’euros dans la construction d’une usine pilote sur son site de Chinon (Indre-et-Loire). Ce hall de 25 mètres de haut, dont les charpentes métalliques sont posées depuis début janvier, servira à éprouver « les procédés et les innovations, y compris les robots, et à former les opérateurs qui travailleront à ce démantèlement », précise Estelle Desroches, directrice du démantèlement des réacteurs dits « uranium naturel graphite gaz » (UNGG), un service créé en 2015.

EDF investit 10 millions d’euros dans la construction d’une usine pilote sur son site de Chinon (Indre-et-Loire). Ce hall de 25 mètres de haut, dont les charpentes métalliques sont posées depuis début janvier, servira à éprouver « les procédés et les innovations, y compris les robots, et à former les opérateurs qui travailleront à ce démantèlement », précise Estelle Desroches, directrice du démantèlement des dits «  naturel graphite gaz » (UNGG), un service créé en 2015.

A partir de la mi-2022, ce démonstrateur emploiera une trentaine de personnes qui devront mener les études puis déconstruire l’un des trois réacteurs UNGG de Chinon, à l’arrêt depuis les années 1980. « Notre objectif est d’améliorer nos procédés, sachant qu’un réacteur UNGG est un objet complexe rempli de matériels métalliques et de briques graphite, et recouvert d’une enveloppe en béton très conséquente. Par comparaison, il représente 20 à 30 fois plus de matériaux qu’un réacteur actuel comme Fessenheim », ajoute-t-elle.

https://www.lesechos.fr/pme-regions/innovateurs/edf-investit-dans-une-usine-pilote-pour-deconstruire-ses-vieux-reacteurs-1282229

Image : Modélisation en 3D du futur démonstrateur de démantèlement d’EDF à Chinon. (DR)

http://archivesgamma.fr/2020/07/01/ungg