Les cartes postales atomiques ont joué une rôle important en créant et en disséminant une image public du pouvoir nucléaire. Figurant des images à petite échelle de tirs de test nucléaire, de centrales électriques, d’abris anti-atomiques et de missiles à longue portée, ces cartes ont été produites en masses en Chine, aux Etats-Unis, en Union soviétique, au Japon, et elles ont relié ensemble la géographie multidimentionnelle du nationalisme et du tourisme à l’âge nucléaire. Des sourires indéfectible des slogants — Meilleurs voeux de Los Alamos — aux joyeux messages manuscrits sans aucune intention ironique — « Priez pour la paix » –, ces cartes postales envoyés depuis l’ère du danger ont maintenu envers et contre tout le langage optimiste de leur médium.
Avec 150 reproduction de cartes et de textes manuscrits datant des bombardements d’Hiroshima and Nagasaki à la fin de la guerre froide, ces Cartes postales offrent un aperçu fascinant de ces temps où la fin du monde semblait à portée de main.
John O’brian, Jeremy Borsos, Atomic postcards : Radioactive Messages from the Cold War, Intellect Ltd, , , 15 mai 2015, 188 p.