Biofilms

Mme Krawczyk-Bärsch du Helmholtz de Dresden-Rossendorf (HZDR) a simulé, avec l’aide de collègues, le cas d’un fût présentant une fuite et duquel s’échappe de l’uranium. Les chercheurs ont placé dans une cellule de flux un échantillon de biofilm prélevé dans le tunnel du  laboratoire souterrain finlandais d’Onkalo . Ils ont ensuite laissé de l’eau s’écouler à travers cette cellule, dans un circuit fermé. Cette eau provenait elle aussi des profondeurs du sol finlandais et elle avait été mélangée à la substance radioactive en laboratoire. «Nous pouvions ainsi reproduire les conditions locales», expliquait M. Krawczyk-Bärsch. «Au bout de 42 heures, nous avons constaté que la quantité de substance radioactive présente dans l’eau avait diminué. Autrement dit: l’uranium dissous avait été fixé.» Les biofilms, des couches de microorganismes constitués de plusieurs microorganismes tels que de bactéries, algues ou champignons adhérant entre eux, jouent ici un rôle spécifique. De la même manière qu’une éponge naturelle, ils sont en effet capables d’absorber les métaux lourds dissous, dont l’uranium.

26 mai 2014, http://radioprotection.unblog.fr/2014/05/26/des-microorganismes-permettent-de-filtrer-luranium-des-eaux-souterraines/

http://archivesgamma.fr/2014/03/26/biofilms