Un nom revient, qui sonne de manière étrangement pimpante et funèbre à la fois : Fukushima. Fukushima – étymologiquement « l’île de la fortune » – n’est plus que le synonyme confus d’une catastrophe sans véritable nom, dont on perçoit mal les causes, dont on ne distingue pas les contours et dont on n’imagine pas encore toutes les conséquences. »
Michaël Ferrier, Fukushima, récit d’un désastre, Gallimard, 2012, p. 39