La première exposition du Mouvement nucléaire s’ouvre par une conférence. Brouhahas et coups de sifflet. Le titulaire de la chaire de physique à Milan s’enfuit après avoir entendu les théories « scientifiques » des peintres. Tullier criait : « Je peins tout, même les spermatozoïdes. »
Les NUCLEAIRES veulent abattre tous les “ismes” d’une peinture qui tombe inévitablement dans un académisme, quelle que soit sa genèse.
Ils peuvent et ils veulent réinventer la peinture. Les formes se désintègrent: les nouvelles formes sont celles de l’univers atomique. Les forces sont des charges électriques.
La beauté idéale n’appartient pas à une caste de héros stupides ou de robots. Mais elle coïncide avec la représentation nucléaire de l’homme et son espace.
Nos consciences chargés d’explosifs imprévus préludent à un FAIT.
Le nucléaire vit dans cette situation, que seuls les hommes aux yeux éteints ne peuvent pas saisir. […] La vérité ne vous appartient pas, elle est à l’intérieur de l’ATOME. La peinture nucléaire documente la recherche de cette vérité.
Enrico BAJ, Sergio Dangelo, Manifeste de la peinture nucléaire, 1951
https://postwar.hausderkunst.de/en/artworks-artists/artworks/nuclear-composition-nukleare-komposition
Nel 1951 sorse poi il Movimento nucleare, ad opera di Enrico Baj e Sergio Dangelo e con la partecipazione di artisti come Joe Colombo, Piero Manzoni, Asger Jorn, Yves Klein, Ettore Sordini, Angelo Verga, Gianni Dova, Remo Bianco. Il gruppo milanese si saldò poi a quello napoletano di Guido Biasi, Mario Colucci e Mario Persico.
https://it.wikipedia.org/wiki/Era_atomica