«L’oeil est un organe plus sensible qu’on le croyait jusqu’alors», souligne Jean-François Lecomte, de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), secrétaire du comité 4 de la CIPR, chargé de l’application des recommandations. Ce n’est qu’à la fin des années 1990 que plusieurs études épidémiologiques ont montré que la radioactivité augmente le risque de cataracte, une maladie de la vieillesse qui se traduit par une opacification du cristallin et peut conduire à la cécité.