“UNE COLLINE” DE VEIT STRATMANN (5 MIN. 46 SEC.) Pendant l’été 2011, Veit Stratmann, plasticien d’origine allemande, a été contacté par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) pour répondre à une demande d’étude, initiée par un groupe de travail qui réfléchit au moyen de maintenir la mémoire des sites de stockage des déchets nucléaire et l’information sur leur contenu. Cette demande d’étude était intitulée “L’Art au service des générations futures”. L’artiste a accepté cette proposition sous trois conditions :Que l’étude parte du postulat que la pensée soutenant l’industrie nucléaire n’est pas cohérente. Qu’une œuvre d’art ne peut, en aucun cas, constituer la solution d’un problème extra-artistique et qu’elle ne peut être utilisée comme telle sans être dénaturée et perdre sa validité artistique et éthique. Qu’on assume que son action artistique peut “servir à”, mais n’est pas “au service de”…“Une Colline” constitue à la fois une véritable étude (une proposition potentiellement réalisable), et un vrai dispositif plastique (une structure indépendante et aboutie dans sa forme définitive).