Le baron Victor von Frankenstein a été ruiné par la guerre et les mauvaises manières des nazis à son égard. Pour se refaire une santé financière, il vend ses souvenirs de famille à une chaîne de télévision qui souhaite tourner un documentaire sur les recherches de ses ancêtres, dans le somptueux décor de son château allemand. Grâce aux largesses financières des producteurs, le baron parvient à acquérir un réacteur nucléaire. A l’aide de ce dernier, il parvient à redonner vie à une créature monstrueuse à qui il a transplanté le cerveau de son maître d’hôtel.

Empyreume

M.10410-2

Johann C. Dippel aurait disséqué des centaines d’animaux, exhumé des cadavres , tenté de faire migrer une âme d’un corps à l’autre.Une légende tenace fait de lui l’inspiration du Frankenstein de Mary Shelley. L’huile qui porte son nom (Oleum empyreumaticum) est une décoction d’os, de graisse, de sang, de corne, de peau et de poils de bêtes bouillis. Avec elle, l’alchimiste pense avoir mis à jour l’élixir de longue vie. En 1706, à Berlin, quelques grammes de cette huile revigorante furent incorporés à une préparation de laque rouge, donnant vie au bleu de Prusse. En 1963, le médecin et pharmacologue croate Vladimir Nigrovic découvrit que le bleu de Prusse favorisait l’élimination du césium radioactif chez les rats. On s’en sert depuis pour traiter hommes et bêtes en cas d’accident nucléaire.

Branche de bois de hêtre, argilite, vertèbres humaines, nanoparticule d’or sur silice, bleu de Prusse, bleu de cobalt, rouge de mercure. Dimension variable.