Desert music

O.1984-1

The Desert Music est une œuvre orchestrale de Steve Reich datant de 1984 pour orchestre symphonique et chœur. Cette œuvre est basée sur une sélection de poèmes de l’Américain William Carlos Williams, d’après son recueil homonyme de poèmes The Desert Music and Other Poems (1954). L’utilisation du mot Desert est en relation avec trois lieux qui ont influencé Reich : le désert du Sinaï qui a vu la fuite des juifs d’Égypte, le désert de Judée dans lequel Jésus se retire et a ses visions, et enfin le désert de White Sands au Nouveau-Mexique où fut mis au point les armements atomiques américains. Le mot Desert est également en lien direct avec les terres ravagées par les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki en 1945.

https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Desert_Music#cite_note-4

Reggane

P.1966-3

C’est un des enjeux majeurs de la réconciliation des mémoires entre la France et l’Algérie. Un sujet resté longtemps enterré dans les sables du Sahara : la pollution du Sud algérien par les essais nucléaires français. Plus de cinquante ans après le dernier essai en 1966, Alger vient de créer une agence pour la réhabilitation des sites des anciens essais nucléaires.

Jean Tinguely

D.1962-1

Jean Tinguely met en scène Étude pour une fin du monde nº 2 (1962), dans le désert du sud-ouest des États-Unis. Un ensemble autodestructeur de pièces sculpturales composées de détritus collectés dans une décharge à proximité de Las Vegas. Brinkley déclare qu’il s’agissait de « la plus grande réunion de journalistes depuis les premiers essais atomiques, ici, il y a quinze ans ».

Kim Stringfellow, The End of the World, September 2014

Tiré depuis le sommet d’une tour métallique de 100m, le premier essai nucléaire dégage une puissance de 70 kilotonnes. Ce dégagement d’énergie représente quatre fois celui de la bombe d’Hiroshima. Lorsque l’explosion se produit à 7h04, un gigantesque éclair zèbre le ciel du Sahara algérien. Dans un rayon de 300 mètres, le sable se vitrifiera… Lire la suite Vitrifier

Gerboise bleue

D.1960-1

Son nom de code fait référence à la gerboise, un petit rongeur des steppes, et à la couleur bleue, qui symbolise la France à l’étranger. Lorsque l’explosion se produit le 13 février 1960 à 7 h 4 dans la région de Reggane, alors département français du Sahara, un gigantesque éclair zèbre le ciel. Dans un rayon de 300 mètres, le sable se vitrifie sous l’effet de la chaleur. « Hourra pour la France ! », s’écrie le général de Gaulle depuis Paris.
Solène Vizier, Initiatives pour le désarmement nucléaire (IDN), 24 février 2020