« Le vrai mythe de la transformation énergétique de votre petit machin d’uranium en électricité, c’est ce panache », souligne l’architecte visionnaire. En 1974, EDF lui confie la construction de douze centrales nucléaires. « On n’avait pas vu tel modelage du paysage depuis l’époque de Marly. L’atome permet une reconquête du territoire architectural.
Boris Le Ngoc, La Revue générale du nucléaire, 1er mars 2016
En 1974, EDF confie à Claude Parent la coordination de la construction de douze centrales nucléaires sur tout le territoire français. Une première phase d’étude permet à l’architecte de définir les grands axes théoriques du projet et d’élaborer les premières esquisses formelles. Au-delà des fortes contraintes techniques, la beauté des sites naturels choisis et l’ampleur de ces architectures créent une véritable émulation : « On n’avait pas vu tel modelage du paysage depuis l’époque de Marly. L’atome permet une reconquête du territoire architectural ». Claude Parent défend l’idée d’une « architecture-paysage », où la « centrale aux champs » peut aussi offrir des lieux de détente et de loisirs. Il propose quatre modèles typologiques d’une grande force plastique, les Hottes, les Stratifications, les Temples et les Orgues ; les deux premiers seront retenus par EDF.
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