L’œuvre la plus marquante est sans aucun doute l’extraordinaire vidéo de l’artiste lithuanienne Emilija Škarnulytė. Le spectateur suit l’évolution d’une sirène. Partie des eaux d’une centrale nucléaire, cette dernière se faufile dans un tunnel pour déboucher au pied d’un glacier dans l’Arctique et poursuivre sa course vers le large. Filmée en partie dans une base de l’Otan en Norvège, accompagnée par une bande son sombre et anxiogène, Sirenomelia (notre photo d’ouverture) mélange une approche documentaire, aux prises somptueuses, au fabuleux pour cartographier des paysages quasiment post-humains.
L’œuvre la plus marquante est sans aucun doute l’extraordinaire vidéo de l’artiste lithuanienne Emilija Škarnulytė. Le spectateur suit l’évolution d’une sirène. Partie des eaux d’une centrale nucléaire, cette dernière se faufile dans un tunnel pour déboucher au pied d’un glacier dans l’Arctique et poursuivre sa course vers le large. Filmée en partie dans une base de l’Otan en Norvège, accompagnée par une bande son sombre et anxiogène, Sirenomelia (notre photo d’ouverture) mélange une approche documentaire, aux prises somptueuses, au fabuleux pour cartographier des paysages quasiment post-humains.
Les pièces présentées dans l’exposition sont signées Megan May Daalder, Tara Donovan, Nance Klehm, le collectif Postcommodity, Emilija Škarnulytė, Sissel Marie Tonn, Rafa Esparza, Raviv Ganchrow, Paul Johnson, Candice Lin, Iván Navarro, David Brooks, Oscar Santillán, ou proviennent du Center for Land Use Interpretation (Californie), du Center for Big Bend Studies (Texas), de la Long Now Foundation (Californie), du Rio Grande Research Center (Texas) et du A. Michael Powell Herbarium (Texas).
Franck Bauchard, « Hyperobjects à flanc d’abîme », Publié le