C’est en attendant du bruit dans la maison attenante à la sienne, à Gravelines, qu’un voisin appelle la police. Le locataire de la maison cambriolée, colombophilie avéré, avait été enterré la veille. À l’intérieur de la maison, ce 11 octobre 2015, les policiers découvrent plus de quarante pigeons morts, étalés sur le sol, d’autres ensanglantés et décapités.
C’est en attendant du bruit dans la maison attenante à la sienne, à Gravelines, qu’un voisin appelle la police. Le locataire de la maison cambriolée, colombophilie avéré, avait été enterré la veille.
A l’intérieur de la maison, ce 11 octobre 2015, les policiers découvrent plus de quarante pigeons morts, étalés sur le sol, d’autres ensanglantés et décapités. Sur les lieux : deux hommes, respectivement âgés de 48 et 34 ans. L’un a du sang plein les mains, l’autre, à genoux dans le pigeonnier, a les chaussures et les vêtements maculés.
Devant la barre du tribunal de Dunkerque mercredi, Eric conteste l’intégralité des faits. Jerôme reconnaît ses agissements.
Pourquoi vous êtes vous livré à une telle frénésie meurtrière, demande le juge.
« Comme ça, pour rien » Jérôme répond.
Les deux hommes ont été reconnus coupables. Éric Vanez a écopé de trois mois de prison ferme et 800 € d’amende. De son côté, Jérôme T., est condamné à six mois de prison avec sursis et 800 € d’amende. Les deux Gravelinois doivent verser 1.000 euros aux parties civiles, les propriétaires de la maison, mais également 900 euros à deux associations de défense animale.