L’Arabie saoudite a probablement des réserves d’uranium suffisantes pour produire du combustible nucléaire pour répondre aux besoins du pays, selon un reportage publié par un journal britannique jeudi. Citant une étude réalisée par des géologues saoudiens et chinois, le Guardian a indiqué que les 90 000 tonnes de minerai d’uranium qui ont été identifiées dans trois dépôts du royaume du Golfe seraient suffisantes pour que l’Arabie saoudite puisse faire avancer son programme nucléaire naissant, notant qu’il en resterait également pour l’exportation.
La réserve la plus prometteuse serait située aux abords de Neom, une ville « intelligente » qui est programmée dans le nord du pays.
L’Arabie saoudite a probablement des réserves d’uranium suffisantes pour produire du combustible nucléaire pour répondre aux besoins du pays, selon un reportage publié par un journal britannique jeudi.
Citant une étude réalisée par des géologues saoudiens et chinois, le Guardian a indiqué que les 90 000 tonnes de minerai d’uranium qui ont été identifiées dans trois dépôts du royaume du Golfe seraient suffisantes pour que l’Arabie saoudite puisse faire avancer son programme nucléaire naissant, notant qu’il en resterait également pour l’exportation.
La réserve la plus prometteuse serait située aux abords de Neom, une ville « intelligente » qui est programmée dans le nord du pays. En plein cœur du désert, ce projet pharaonique est amorcé par le prince Mohammed ben Salmane ben Abdelazize Al Saoud. Neom aurait une superficie de 26 000 km2 à 26 500 km2, soit la surface de la Bretagne ou « 250 fois la taille de Paris » et coûterait plus de 500 milliards de dollars. Neom empiète sur l’ancien Royaume du Hedjaz et forcera quelque 20 000 membres de la tribu des Howeitat à quitter un territoire qu’ils occupent depuis des siècles. La direction du projet est confiée à Klaus Kleinfeld, membre du groupe Bilderberg. La première partie des travaux devrait être achevée en 2025. Un système complet d’e-gouvernement assurera la vie administrative et sociale de la ville. Celle-ci sera organisée comme une société privée dans laquelle il sera possible d’acheter des parts en bourse et qui aura son propre conseil d’administration.
Outre un accès internet à haut débit sans fil, les résidents disposeront de valets robotisés, de taxis drones volants et d’une lune artificielle. Un système de reconnaissance faciale couvrira tout le territoire. Un projet de pont qui traverserait le golfe d’Aqaba pourrait relier cette ville à l’Égypte.
Conçu comme une réponse à la Silicon Valley, la ville veut être alimentée en énergie renouvelable et devenir un centre de biotechnologie, de média et de divertissement. Ses concepteurs avancent que la ville pourrait générer le plus fort PIB par habitant au monde d’ici à 2030.
Au début de l’année 2016, lorsque le projet Neom a été lancé, Mohammed ben Salmane avait promis aux Howeitat qu’ils en feraient partie et participeraient au développement et à l’amélioration de la zone. Cependant, en 2020, la tribu a été contrainte de quitter sa terre sans logement. De plus, dans la même période, les autorités saoudiennes ont arrêté, harcelé et tué des Howeitat, au motif qu’ils remettaient en question leurs plans et refusaient de vendre leurs terres ancestrales à l’État.
https://fr.timesofisrael.com/les-saoudiens-pourraient-avoir-assez-duranium-pour-faire-leur-energie-nucleaire/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Neom