Tout commence en 2008, lorsque des chercheurs prélèvent des échantillons de sols contaminés dans la zone d’exclusion de Tchernobyl. « Le sol est un fantastique réservoir de bactéries », raconte Virginie Chapon. Les chercheurs rapportent dans leurs tubes à essai une bactérie, baptisée Microbacterium sp.A9, qui a le don « d’avaler » l’uranium.
Tout commence en 2008, lorsque les chercheurs du CEA-IBEB et du CNRS, prélèvent des échantillons de sols contaminés dans la zone d’exclusion de Tchernobyl.
« Notre rôle était d’aider à prendre en compte le compartiment vivant dans leur modélisation afin de prévoir le comportement et la migration des radionucléides dans les sols, raconte Virginie Chapon, biologiste au CEA-IBEB. Le sol est un fantastique réservoir de bactéries et celles-ci sont capables de piéger ou d’accélérer la migration des radionucléides. »
Les chercheurs ramènent dans leurs tubes à essai pléthore de bactéries, dont une qui retient leur attention. Baptisée Microbacterium sp.A9, elle a le don « d’avaler » l’uranium en le minéralisant .
CEA, 12 mars 2015