Fruit du contexte tourmenté de l’après-guerre, l’œuvre de l’artiste japonais Tetsumi Kudo a pour fondement créateur le traumatisme de la catastrophe nucléaire. Les corps humains démembrés, hybrides qu’il ne cesse de remettre en scène relèvent néanmoins plus de l’ironie que du macabre. Associés à la technologie et à la pollution, ils forment l’expression d’une nouvelle synthèse du vivant, d’une « nouvelle écologie » selon les termes de l’artiste.