Whisky

O.1960-1

Comme toutes les matière vivantes, l’orge distillée en whisky a absorbé du carbone : du carbone 12 « ordinaire » et une faible proportion de ses isotopes 13 et 14. C’est l’étude des proportions respectives de carbone 14 et de carbone 12 et 13 qui permet aux archéologues de dater les vieux objets faits de matière organique.  Au fil du temps, le carbone 14 se désintègre selon une loi connue. Donc, plus la proportion de l’isotope 14 est faible, plus l’objet est vieux. Si l’orge qui a été distillée a poussé après les essais nucléaires, ce taux de carbone 14 sera anormalement élevé. Cité par The Telegraph, le directeur du laboratoire d’Oxford Tom Highman parle d’une « signature » spécifique de la deuxième moitié du XXe siècle.

Le ministère de la culture et de la communication, l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) et l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement ex ORSTOM) disposent aujourd’hui du nouvel équipement ARTEMIS (Accélérateur pour la Recherche en sciences de la Terre, Environnement, Muséologie). Inauguré le 8 avril 2004 au centre du Commissariat à l’Energie… Lire la suite ARTEMIS