Variété

Tim Mousseau, qui a collaboré avec des scientifiques ukrainiens sur cette étude, a réalisé des recensements des espèces animales autour de l’ancienne centrale nucléaire soviétique. Avec Anders Moller, biologiste spécialiste de l’évolution à l’université Paris-Sud, à Orsay, ils ont notamment constaté une forte baisse de la variété et du nombre d’insectes et d’oiseaux dans les zones où les retombées d’iode et de césium radioactifs avaient été les plus fortes. «On entend souvent dire qu’il y a beaucoup de bêtes sauvages qui vivent dans les zones contaminées autour de Tchernobyl, comme si cela sous-entendait qu’elles ne sont pas gênées par la radioactivité. On en voit, c’est vrai, mais beaucoup moins que dans les régions encore sauvages qui n’ont pas été touchées, et cela, seul un comptage rigoureux a pu le montrer», remarque Tim Mousseau.

 Cyrille Vanlerberghe, Le Figaro, Publié le 16 août 2013 à 20:52

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