Bruyères-le-Châtel

Bruyères-le-Châtel est une commune française située à trente-deux kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne. La superficie de la commune est de 1 291 hectares ; son altitude varie entre 46 et 168 mètres. La commune est arrosée par la Charmoise, ainsi que par la Vidange, affluent de l’Orge. La commune fut créée en 1793 sous le nom de Bruyeres et porta provisoirement, au cours de la Révolution française, celui de Bruyères-Libre. Le nom actuel a été introduit en 1801. En 1307, échange entre Thomas, seigneur de Bruyères et le commandeur du déluge. Le 31 mai 1609, le seigneur et baron de Bruyères, de Saint-Sulpice, Mauchamps, Saint-Chéron, la Repose et Le Coudreau, Claude d’Aubray, (1526-1609), vivant chevalier, décède à Paris âgé de 83 ans. Il est inhumé en l’église Saint-André-des-Arts, près de la muraille du chœur. Bruyères-le-Châtel fait partie de la quatrième circonscription de l’Essonne, représentée par le député Nathalie Kosciusko-Morizet. La commune dispose sur son territoire d’un centre de première intervention des sapeurs-pompiers, d’une agence postale. La commune de Bruyères-le-Châtel n’a développé aucune association de jumelage. Il y a dans la commune deux médecins et deux dentistes en centre-ville, une pharmacie et deux kinésithérapeutes.

En 1955, le physicien Yves Rocard acquiert le domaine du Grand Rué, une soixantaine d’hectares autour d’une maison bourgeoise située dans les communes de Bruyères-le-Châtel et Ollainville, à proximité de l’usine du Bouchet. Il y est construit le premier centre de recherche du CEA dévoué exclusivement aux applications militaires. À la naissance de ce projet, il est aussi envisagé d’utiliser une partie libre de l’usine du Bouchet, on désigne alors cette solution par le code « B2 « , et tout naturellement celle de Bruyères-le-Chatel en « Bouchet 3 » ou B3. Jusqu’en 1958, ce centre permet le développement confidentiel de plans pour l’arme atomique et les sous-marins nucléaires, sans même l’accord du parlement français.

À Bruyères-le-Châtel se trouve depuis 2006 le centre Teratec qui contient en particulier le superordinateur TERA-100 destiné au programme Simulation du CEA, qui consiste à reproduire par le calcul les différentes phases de fonctionnement d’une arme nucléaire.

Wikipedia

http://archivesgamma.fr/1955/01/02/bruyeres-le-chatel